Le Sursaut de Laurent Joffrin de Libé du 11 décembre 2015 met en scène le registre de la Marine. Ce nouveau modèle de « néant journalistique hollandophile » a été remanié comme suit : « Quand un bateau prend l’eau de toutes parts, on ne perd pas de temps à se demander pourquoi le capitaine de pédalo fait sombrer le navire France. On ne veut pas savoir comment ni pourquoi le capitaine de pédalo fait fausse route ou s’il s’est endormi sur ses lauriers socialistes, après les mensonges de la campagne et les décisions absurdes de 2012.
Le Sursaut de Laurent Joffrin colmate les brèches du « pédalo Hollande qui coule« . Il veut faire croire que l’enjeu réel du scrutin des régionales oblige chacun à des décisions difficiles : essayer de colmater la « gabegie de Hollande qui relève de la théorie du tonneau des Danaïdes« . Xavier Celtillos a écrit, sur MPI, le 11/12/2015 : « Le rapport produit par la Cour des comptes concernant l‘opération « Paris Plages« montre le peu de sérieux avec lequel les élus socialistes gèrent l‘argent des contribuables : Depuis la première édition en 2002, le chiffrage estimatif présenté au Conseil de Paris se situe constamment dans une fourchette comprise entre 1,5 millions et 2,2 millions d‘euros… Pour l‘année 2013, la Chambre régionale des comptes a estimé le coût total à 4,8 millions d‘euros, tandis que la Mairie de Paris donnait le chiffre de 1,5 millions d‘euros… !
Comme on a reproché aux candidats de faire une campagne aux enjeux nationaux, les journaleux inféodés ont voulu insister sur la « dimension régionale », contre la médiocrité des enjeux nationaux. Dans le même temps, l’hystérie anti-FN a touché Ghislaine Ottenheimer, du « Challenges de gauche« . Le magazine Challenges vient de publier un réquisitoire contre le programme économique et social du FN de 2017 ! Du coup, l’information du « Challenges de gauche » prend une tout autre dimension, celle-là clairement anti-FN.
« La tâche n‘est pas glorieuse« , nous dit le Sursaut du petit Laurent Joffrin : « Hissé (par le peuple) à la tête d‘une ou plusieurs grandes régions par l‘insuffisante mobilisation de ses adversaires, le Front national s‘en servirait comme tremplin pour d‘autres conquêtes« , (cela pour) améliorer le sort de ses administrés, (notamment) en prenant des mesures qui seront autant de tâches à accomplir contre la désintégration socialiste du pays. Le vote de dimanche doit être celui du sursaut contre la désintégration socialiste du pays.
« Lundi commence le véritable examen de conscience » de Hollande. Il faut agir sur les causes du mal socialiste, pas seulement sur les symptômes : telle est la mission urgente qui doit impliquer toutes les forces du pays, et surtout la ligne Bleu-Marine. Il n’y a rien de pire, après les résultats du second tour, que de voir Hollande se reposer sur ses « lauriers en toc« . Il veut pouvoir compter cyniquement sur la peur du FN, pour sa réélection imaginaire de 2017. L’opinion attend une « réincarnation de l’action de Marine« , surtout au sein des classes populaires. Sinon, « l‘usurpation des votes, par les manipulations socialistes de l‘opinion« , fera que la seule ligne de défense des classes populaires, que constitue ligne Bleu-Marine, sera la dernière force vitale indispensable, avant la catastrophe prévue de la réélection rêvée de Hollande en 2017. La démagogie de la propagande socialo-populiste et la médiocrité de la république socialiste seront implacablement emportées par « Le Sursaut des classes populaires en 2017« , malgré les mensonges anti-FN du petit Laurent Joffrin.
Pierre-Alain Depauw écrit sur MPI le 11/12/2015 : « Toujours insoumis au politiquement correct, Roger Holeindre réagit vigoureusement à la campagne de haine anti-FN qui a suivi le premier tour des élections régionales. À vomir ! Depuis les résultats du 1er tour des élections régionales, nous sommes soumis à un véritable bombardement médiatique qui ne tient en rien de l’information… mais tout de la propagande la plus haineuse… la plus mensongère… la plus insultante pour les électeurs« .
Dans le Figaro, André Bercoff n’est pas en reste avec « la grande farce des élections régionales » Il estime que la campagne menée par les socialistes vis-à-vis du Front national est « farcesque et grotesque« .
« Quand on conjure des citoyens de gauche de voter résolument pour des représentants du bord opposé, qu’ils conspuaient abondamment il y a encore quarante-huit heures, quand on accepte que pendant six ans, pas un élu de son propre camp ne siègera à tel ou tel conseil régional, c’est qu’il y a vraiment quelque chose de pourri dans le royaume de la soi-disant démocratie des urnes. Ce que signale cette campagne de décembre 2015, c’est à la fois « l’éloge du reniement ajouté au déni du réel« : cela fait beaucoup pour des millions d’hommes et de femmes qui auraient encore le toupet d’avoir des convictions…
« Quelle est cette bien-pensance généralisée et omniprésente qui prétend combattre le (FN) en faisant l’impasse sur les véritables totalitarismes d’aujourd’hui ? Qui sont ces vertueux qui veulent faire barrage (au vote FN), sans jamais avoir demandé son interdiction ?… Ou le Rassemblement Bleu Marine veut la fin de la République et des libertés et l’on vote une loi pour l’interdire, ou c’est un parti comme les autres et on l’affronte avec les armes de la démocratie qui ne sont pas, loin s’en faut, (celles des socialistes).
« Cette tragi-comédie médiocre, jouée par des acteurs sans talent, opère en réalité des ravages. Ce n’est pas par hasard qu’on en arrive à un Bartolone reprochant à une Pécresse de « défendre Versailles, Neuilly et la race blanche« , dans un exercice de haine de soi… Quand le corps politique n’a plus ni colonne vertébrale, ni constance, ni fidélité, (c’est) l’extension du domaine de la salivation aussi imbécile qu’illimitée.
« Le dramaturge allemand Bertolt Brecht le disait il y a longtemps : quand le peuple gronde contre son gouvernement, celui-ci, excédé, ne pense plus qu’à « dissoudre le peuple« … Le présent enfumage (façon) COP21 et état d’urgence… ne fera rien oublier : Ni le chômage ni la précarité, ni la violence ni l’insécurité, ni l’identité malheureuse et encore moins l’angoisse de l’avenir« .
Adapté par nous, son texte a été ainsi modifié : « La politique socialiste est un champ de ruines… La tambouille électorale des socialistes est une honte contre « l’expression d’un peuple qui utilise son droit de vote autrement que comme gadget plus ou moins utile« .
« Chacun aura compris que les régionales, cette année, sont beaucoup plus que les régionales. Le découpage des apprentis sorciers n’aura pas tenu une seconde devant le brutal retour à la réalité. »
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