Emmanuel Macron, ministre « socialiste » de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, était parti à Bruxelles, jeudi dernier, exposer devant les nouveaux commissaires européens sa proposition de « New Deal européen« .
A cette occasion, Emmanuel Macron a accordé un entretien au quotidien belge Le Soir publié sur deux pleines pages dans l’édition de vendredi. Alors que Jean-Claude Juncker, ex-premier ministre luxembourgeois nommé à la tête de la Commission européenne, est pris dans la tourmente du Luxleaks, surnom donné aux révélations sur l’existence d’accords fiscaux secrets passés entre le Luxembourg et des centaines d’entreprises afin d’éluder « légalement » l’impôt, Emmanuel Macron lui renouvelle tout son soutien !
Extrait :
« Je suis frappé par la ressemblance entre notre période et celle des années 30. Nous sortons d’une crise, les peuples se rétractent, les indicateurs économiques sont inquiétants, les démocraties sont fatiguées, les dirigeants politiques sont conspués. Le plus grand risque est que les responsables politiques laissent s’installer l’idée qu’ils sont impuissants, que les démagogues prennent le pouvoir et que les égoïsmes nationaux reviennent. Ce sont les risques que nous voyons dans mon pays, le vôtre, en Allemagne, en Grande-Bretagne. C’est dans ces moments-là que se révèlent les grands décideurs politiques, ceux qui mettent de grandes ambitions sur la table, comme M. Juncker l’a fait. C’est cette même préoccupation qui habite le président de la République et le Premier ministre lorsqu’ils annoncent l’accélération des réformes en France et les grands chantiers nécessaires.
(…) J’ai confiance en M. Juncker : il a la capacité de promouvoir des idées courageuses pour porter l’idée européenne. »
Ancien énarque, ex-banquier d’affaires à la banque d’affaires Rothschild, ex-secrétaire général de l’Elysée, Emmanuel Macron est décidément bien éloigné des préoccupations des Français et se montre incapable de toute remise en question.
Que pensent les Français, qui doivent se serrer la ceinture et sont assaillis de taxes et d’impôts, du soutien d’Emmanuel Macron, ministre socialiste de l’Economie, à Jean-Claude Juncker, protecteur d’un système qui permet à Pepsi, Apple, Amazon, FedEx, LVMH, AXA, la Banque Populaire, la BNP, le Crédit Agricole, etc, d’éluder l’impôt.
340 entreprises, dont 230 américaines et 58 françaises, ont ainsi trouvé un refuge fiscal au Luxembourg grâce à Jean-Claude Juncker et ses petits camarades.
Comment les milieux populaires, les travailleurs, les artisans, les agriculteurs, les commerçants, les indépendants, les petits entrepreneurs, pourraient-ils faire confiance à un gouvernement socialiste qui a confié l’Economie à un banquier d’affaires formé chez Rothschild et qui défend un système qui bénéficie exclusivement aux multinationales ?
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