Jusqu’où les socialistes abîmeront-ils la France ? Il est légitime de se poser la question tant la souffrance monte dans notre pays. Acte I du quinquennat : les socialistes cassent l’économie, en l’asphyxiant d’impôts, en faisant fuir les créateurs de richesses et en laissant acheter les derniers fleurons de notre industrie (Alstom, Lafarge, Alcatel, Norbert-Dentressangle). Acte II : les socialistes cassent la famille, avec le mariage pour tous et la porte ouverte à la GPA. Acte III : les socialistes cassent l’école avec la mise en place de programmes aussi indignes qu’indigents et en liquidant le collège classique.
Chômage, immigration, menaces intérieures et extérieures sur l’intégrité du pays : la coupe est pleine. Pour combien de temps encore allons-nous supporter cela ?
Il est pourtant illusoire de croire en l’alternance politique. La faiblesse de l’opposition au pouvoir socialiste n’est pas si difficile à comprendre. Formés dans le même moule idéologique, ces politiciens sont, dans le fond, d’accord sur l’essentiel et pratiquent une politique identique. Tout n’est qu’une question de nuances et de tempo.
Pour les socialistes, ce sera toujours la jouissance avant l’effort, l’immigré avant le français, l’individu avant la famille, les puissances étrangères avant la France. La gauche est fille de la Révolution. Ses membres sont mus par un insatiable appétit de destruction de tout ce qui se rattache à l’ordre naturel (la famille, la patrie, les corps intermédiaires) et surnaturel (Dieu et l’Eglise). Elle est antisociale par excellence. Elle est donc odieuse, insupportable. La droite, elle aussi, est fille de la Révolution. Elle l’accepte dans son principe. Tout au plus discute-elle de certaines modalités. C’est la raison pour laquelle, une fois au pouvoir, elle est incapable de revenir sur les conquêtes de la gauche, les fameux acquis des forces du « Progrès ».
Nous sommes las de ce jeu politique bidon où, fatiguée par les désordres causés par la gauche, une majorité des suffrages se porte sur la droite… qui finalement ne change rien et consolide le système. La seule façon d’éviter ce faux choix est de sortir enfin la matrice. Comment cela ? En faisant reposer un régime politique sur les réalités naturelles, concrètes de notre pays. En restaurant l’idée de bien commun, du bien politique qui nous unit. En restaurant la France tout simplement. Est-ce réaliste dans les conditions actuelles ? Trois choses sont nécessaires : un idéal, des principes et des hommes pour les incarner. Nous y appelons de toutes nos forces. Travaillons dans ce but, patiemment, méthodiquement et l’impossible deviendra possible : la France se relèvera.
Archibald
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