
Le numéro 130 de la revue trimestrielle Le Sel de la Terre, publiée par les dominicains d’Avrillé, est paru. Il offre une fois de plus un contenu riche et profond, fidèle à sa mission d’éclairer les enjeux contemporains à la lumière de la doctrine catholique traditionnelle.
Le numéro 130 de la revue trimestrielle Le Sel de la Terre, publiée par les dominicains d’Avrillé, s’ouvre sur un éditorial percutant qui aborde la distinction cruciale entre l’homme intérieur et l’homme extérieur, s’appuyant sur la pensée de saint Paul et de saint Thomas d’Aquin. La civilisation contemporaine, centrée sur les « droits de l’homme », tend à exalter l’homme extérieur au détriment de l’homme intérieur.
Cette approche conduit à une vision tronquée de la nature humaine, négligeant sa dimension spirituelle et sa finalité surnaturelle. La crise actuelle trouve sa source dans cette conception erronée de l’homme, qui le coupe de sa véritable nature et de sa relation à Dieu.
L’Écriture Sainte : au cœur de la vie chrétienne
Le Fr. Emmanuel-Marie nous offre une analyse détaillée de l’Evangile de St Jean, en examinant en premier lieu les indices internes au texte qui permettent d’identifier l’auteur de cet Évangile.
Il met en lumière les détails qui révèlent une connaissance intime des événements et des lieux décrits. L’article présente aussi les témoignages qui attestent l’attribution de cet Évangile à saint Jean et réfutent les hypothèses de la critique rationaliste. Il souligne la spécificité de l’Évangile de Jean, qualifié d’ « Évangile spirituel » par Clément d’Alexandrie. Cette caractérisation met en évidence la profondeur théologique et mystique de cet écrit, qui complète les aspects plus « corporels » ou historiques des Évangiles synoptiques.
Le naturalisme
Le numéro consacre un dossier complet à cette erreur, racine de toutes les erreurs modernes, qu’est le naturalisme, c’est à dire l’ignorance de l’ordre surnaturel.
Cette étude un peu spéculative a tant de conséquences pratiques graves dans notre société, qu’y renoncer consiste à renoncer à comprendre la crise que nous traversons.
Ce dossier s’ouvre sur une critique philosophique du wokisme, ultime stade du naturalisme qui conduit à la destruction même de l’ordre naturel. Le deuxième article porte sur la dénonciation par le magistère de l’Eglise de cette erreur fondamentale. Sous le titre « le naturalisme, maladie mortelle de l’humanité », le Fr. Marie-Dominique détaille le mal à travers la condamnation de l’Eglise. La troisième étude est historique : elle expose l’exemple de l’école ultramontaine et sa réponse au naturalisme. L’historien Anatole Fignon nous emmène dans les écrits de Louis Veuillot et du cardinal Pie qui contiennent la substantifique moelle dont notre époque a besoin.
Le Fr. Alain décrit la racine du mal : la négation du péché originel et de ses conséquences. A la suite de Rousseau, la modernité fait preuve d’un pseudo optimisme béat sur la bonté de l’homme. A cette vision, le réalisme doit accepter la tension interne en l’homme entre mal et bien, due au péché. Pour sauver l’homme de cette inclination pécheresse, le seul remède est l’intervention de la grâce, détaillée par le Fr. Emmanuel-Marie.
Le numéro se clôt sur un petit rappel sur la lecture de la sainte Ecriture, appuyée aux conseils de St Jérôme, ainsi que sur quelques lectures et recensions.
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