En Amérique, les Gays ont actuellement l’interdiction de donner du sang durant toute leur vie. Début décembre 2013, le gouvernement Obama annonce qu’il entend revenir sur cette exclusion. Ce qui tombe très mal au moment où paraissent les nouvelles statistiques sur le sida. 62 % des gays continue son activité sexuelle sans précaution. Un homosexuel a 44 fois plus de risques de contracter cette maladie que le reste de la population. 62 % des nouveaux cas se sida sont imputable à leurs pratiques sexuelles alors qu’ils ne représentent que 4 % de la population. 94 % des jeunes homosexuels dans la tranche d’âge 13/25 ans sont infectés. Les Américains qui ont un peu de bon sens s’insurgent en disant : le gouvernement dissuade les gens de fumer car cela les rend malades. Or pour le sida non seulement il ne dissuade pas les rapports homosexuels mais en plus il encourage l’homosexualité. Le raisonnement est évidemment le même en France.
Au nom de la non-discrimination
En Amérique, le Département de la santé et le Comité consultatif du département sur la sécurité du sang et des tissus saisis en 2010 d’une demande d’autorisation concernant les prélèvements sanguins des Gays, l’avaient rejetée mais en laissant une porte à de nouvelles données. A cette époque avait été évoqué le cas des hémophiles morts du sida des suites de transfusions sanguines. Pourtant, sous la pression de LGBT, il est question de modifier les règles actuelles sous prétexte de discrimination envers cette population. Quelles précautions alors prendre pour ne pas contaminer tous ceux qui reçoivent du sang contaminé ? Peut-on compter sur le dépistage ? La réponse est non. Elle est simple et se trouve facilement sur Internet avec les mots « période incubation sida ». Cette période est hautement contagieuse et dure entre 15 jours et trois mois. Elle est muette sérologiquement ? Une transfusion effectuée alors avec ce sang aboutit à tout coup à la transmission de la maladie.
Naïveté
Peut-on contourner cette difficulté ? Les supporters de ce genre de dons prétendent qu’il suffit de « demander à l’homosexuel s’il a eu des rapports sexuels avec un autre homme durant les 12 mois précédents ». Voilà qui est d’une naïveté désarmante. Car comment savoir que la réponse donnée soit exacte ? C’est impossible. Des homos ont voulu se venger de leur maladie en la refilant aux autres. Gaëtan Dugas, patient zéro du sida, avait délibérément infecté quarante partenaires sur les plus de deux cent qu’il avait eus.
Un nouveau scandale du sang contaminé ?
En juin 2012, Marisol Touraine, ministre de la santé, dans un premier temps demandait à lever l’interdiction actuelle du don sanguin par les homosexuels promulguée en 1982. Facile à dire quand on n’est pas de formation médicale. Six mois plus tard, le 14 décembre, elle fait une volte-face spectaculaire, un rétro-pédalage. Les «conditions ne sont pas réunies pour lever cette interdiction ». Elle a tout à fait raison : à terme elle risquait en effet une condamnation pour « homicide involontaire » lui permettant de rejoindre son fils en prison. Sans doute n’avait-elle pas entendu parler auparavant de l’affaire du sang contaminé ?
Jean-Pierre Dickès
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