Le cardinal Parolin, secrétaire d’État du Vatican, s’est félicité au nom du pape François de l’adoption du Pacte Mondial sur les migrations. En employant une « rhétorique » bien politiquement correcte, anxiogène, tout en étant matinée de sentimentalisme humanitariste.
En un temps où croissent les flux migratoires « la rhétorique peut éclipser la raison » a affirmé le prélat délégué par le pape argentin à la Conférence de Marrakech, et monte alors « une vague de racisme et de xénophobie », cette grande peur des bien-pensants ! Bien dans la ligne immigrationniste bergoglienne, le cardinal Parolin a ensuite repris à son compte la fable médiatique servie aux peuples envahis sur l’utilité philanthropique, et pour eux tout d’abord, de cet accord pondu par les globalistes onusiens : il « aidera , a-t-il allégué, tous les gouvernements, ainsi que les organisations non gouvernementales, y compris les religieuses, à gérer collectivement la migration de manière sûre, ordonnée et régulière », objectif « qu’aucun État ne peut réaliser tout seul ».
« Je suis heureux de présenter les chaleureuses félicitations de Sa Sainteté, le pape François, et en son nom, je me réjouis de l’adoption formelle de ce Pacte Mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière » adoption qui, a continué le cardinal chef de la délégation vaticane au Maroc, « surgit à un moment critique de l’histoire » parce que « la migration a toujours été une réponse naturelle aux crises et au désir inné d’opportunités majeures, d’une vie plus pleine et avec plus de liberté, paix et sécurité ». Aujourd’hui, énonce-t-il « il y a plus de personnes en mouvement que jamais auparavant ». Et c’est bien cette évidence qui rend les migrations actuelles, phénoménales, inassimilables à la différence de la grande invasion barbare dès IV et V e siècles de notre ère. Mais cette réalité ne fait pas le poids en ces mentalités progressistes qui voient dans les migrants avant tout « des frères et sœurs qui ont besoin de solidarité et de services de bases ».
Le cardinal Parolin annonce aussi que « le Saint-Siège a déjà lancé le processus pour trouver des moyens plus efficaces avec lesquels les institutions de l’Église catholique et les organisations d’inspiration catholique dans le monde entier peuvent utiliser le compendium des meilleures pratiques et recommandations du Pacte Mondial qui illustrent l’accueil, la protection, la promotion et l’intégration des migrants ».
Il fallait s’attendre à ces félicitations du Saint-Siège envers le Pacte Mondial et les pays signataires. Mais à l’heure où le terrorisme perpétré par des jeunes musulmans issus de l’immigration en terre européenne se fait toujours plus prégnant, la récente attaque terroriste à Strasbourg en est une triste illustration, ces félicitations sonnent déraisonnables et parfaitement déconnectés de l’impossible assimilation de ces colossales vagues de migrants. Sur ce point l’ancien stratège de Donald Trump, Steve Bannon a raison : le Saint-Siège est devenu un allié « des élites globalistes contre les citoyens des nations du monde ».
Francesca de Villasmundo
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