En Italie, la chambre des députés a approuvé, le 8 juin 2016, la loi qui punit avec un emprisonnement de 2 à 6 ans, « l’incitation à la haine raciale qui se fonde en tout ou en partie sur la négation de la Shoah ou des crimes de génocide, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre. » Elle est passée avec 237 oui, 5 non, et 102 députés se sont abstenus.
En substance, le « négationnisme » deviendra un cas aggravant de la loi Mancino par rapport aux délits de discrimination raciale et de nature xénophobe.
« Hier, à la chambre, a été accompli le dernier acte d’un extraordinaire engagement civique et culturel qui a eu comme protagonistes les plus importantes institutions de notre pays » s’est exclamé le président de l’Union des Communautés juives italiennes (l’Ucei), Renzo Gattegna. « Avec la voie libre à la loi contre le négationnisme, qui introduit une aggravation de la peine pour quiconque se rend responsable de propager la haine et de négationnisme de la Shoah, l’Italie écrit en effet une page historique de sa récente vie parlementaire et dote le législateur d’un nouveau et fondamental instrument dans la lutte contre les professionnels du mensonge tout en protégeant dans le même temps, avec clarté, les principes immuables tels que la liberté d’opinion et de recherche. » Drôle de façon de défendre la liberté de recherche et d’opinion…
« Nos remerciements, rajoute le président de l’Ucei, vont en particulier à tous les parlementaires qui ont permis que ce résultat puisse avoir lieu par des moyens et en un temps adéquats. »
Le texte approuvé à la chambre prévoit, en particulier, la réclusion jusqu’à 1 an et 6 mois ou une amende de 6000€ pour qui propage des idées fondées sur la supériorité ou sur la haine raciale ou ethnique, ou qui incite à commettre ou commet des actes de discrimination pour motifs raciaux, ethniques, nationaux ou religieux.
Par cette loi, sont donc interdits toute organisation, association, tout mouvement ou groupe, qui aurait, selon des critères laissés à l’appréciation du seul législateur, parmi ses buts l’incitation à la discrimination ou à la violence pour motifs raciaux, ethniques, nationaux ou religieux. Qui y participerait risquerait entre 6 mois à 4 ans de prison, qui passeraient de 1 à 6 ans pour qui dirige ou promeut ces associations. En ces temps d’immigration-invasion qui submerge la péninsule, voilà une loi faite pour museler l’opinion et interdire toute contestation ou défense identitaire pour le plus grand profit des lobbies immigrationistes et mondialistes.
Est prévue par ailleurs dans l’ordonnance pénale la réclusion de 2 à 6 ans, dans les cas où la propagande, l’instigation et l’incitation se fondent « en tout ou en partie sur la négation de la Shoah ou des crimes de génocide, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre. «
L’Italie se met aux normes de la célèbre loi française anti-révisionniste Fabius-Gayssot.
En Occident, terre anciennement chrétienne, ce n’est pas un délit d’avoir des doutes sur l’existence de Dieu. Mais c’est un délit grave, punissable par la loi et l’emprisonnement, d’avoir des doutes sur l’Holocauste
Francesca de Villasmundo
http://www.ilsecoloxix.it/p/italia/2016/06/08/ASOYXN2C-reclusione_negazionismo_diventa.shtml
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