Ce nom a été magnifié larga manu et sur tous les tons. Il est peu connu en France. Il s’agit d’une américaine (1879-1966) qui fonda l’Américan Birth Control League en 1921. Cet organisme de contrôle des naissances prendra le nom de Planning Familial en 1942. L’œuvre de cette femme est encensée universellement par le politiquement correct ; par exemple cet été dernier dans Le Figaro cadrant une série de portraits sur les personnages qui marquèrent le XXème siècle. Wikipédia fait à peine mieux.
Sanger donne elle-même le profil de sa pensée : « Toutes les misères de ce monde sont imputables au fait que l’on permet aux irresponsables ignorants, illettrés et pauvres de se reproduire sans que nous ayons la moindre maîtrise sur leur fécondité. » Il faut empêcher les « indésirables » de se reproduire. Qui sont-ils dans son esprit ? C’est à cette question que le formatage des esprits oublie de répondre. Faisons-le pour lui.
En réalité Margaret Sanger a une haine des noirs. Sa pensée est qu’il faut absolument les empêcher de se reproduire. Elle se déclare alors proche du Klu Klux Klan. On sait qu’elle ira haranguer par des conférences les membres de cet organisme ; ceci au moins treize fois lors desquelles elle crachera son venin sur cette race. Elle est profondément eugéniste et raciste. Il va de soi que la pilule et l’avortement sont pour elle des instruments de choix pour aboutir à l’élimination de cette population. Ses idées inspirèrent largement le Club de Rome (1972) qui vit dans les méthodes qu’elle proposait, le moyen de réduire la population du Tiers Monde.
Qu’en fut-il ? En réalité la contraception et l’avortement affectent préférentiellement les pays occidentaux. Ceux-ci sont par comparaison comme des parents qui jouent avec le petit train de leurs enfants à leur place. Mais il s’agit hélas d’un jeu mortel avec à la clé la disparition de toute notre civilisation ; comme le montre le fameux « Rapport sur l’Intégration » présenté par notre Premier Ministre et signé de la plume de plusieurs ministres et hauts fonctionnaires.
Pourquoi parler de cette affaire ? Parce que le 12 décembre dernier, l’Amérique vient de donner la répartition des chiffres de l’avortement pour 2010 ; ceci par répartition de l’origine ethnique. On y apprend qu’il y eut 415.479 avortements (soit proportionnellement environ deux tiers en moins qu’en France). Un tiers de l’ensemble seulement concerne des personnes de race blanche ; les deux autres tiers concernent la minorité hispano-africaine. Le record est tenu par la ville de New-York ou 82 % des avortements concernent ce groupe de population.
Le rêve de Margaret Sanger quand elle proclamait « Nous voulons exterminer la population noire. » Il entre progressivement dans la réalité.
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