L’effet le plus inattendu des révélations concernant l’ampleur de la surveillance de tout ce que nous faisons sur internet par la NSA est le retour de… la machine à écrire.
Démodée, has been, obsolète, carrément inconnue d’une grande part de la génération geek, la machine à écrire ne survivait que grâce à quelques partisans de son charme rétro qui rappelle les conditions de travail des grands écrivains du vingtième siècle.
Mais en 2013, le Kremlin créa la surprise en commandant une vingtaine de machines à écrire afin de s’assurer de la confidentialité de certains courriers.
Cet été 2014, c’est au tour de l’Allemagne de se doter officiellement de machines à écrire. Il faut rappeler que l’Allemagne, fidèle partenaire euro-atlantiste, a vécu un véritable traumatisme en apprenant que même les conversations d’Angela Merkel faisaient l’objet d’une écoute attentive des grandes oreilles des services secrets américains.
C’est Patrick Sensburg, qui enquête pour la commission parlementaire allemande sur l’espionnage de l’Allemagne par la NSA qui a déclaré à la télévision qu’il encourageait les autorités politiques allemandes à en revenir à la machine à écrire.
La France, toujours prisonnière de sa mentalité de vassale des Etats-Unis, n’envisage pas pour l’instant de priver la NSA des réflexions époustouflantes de François Hollande.
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