Avvenire, le très progressiste quotidien de la Conférence épiscopale italienne, qui travaille à dédouaner l’homosexualité, la communion aux divorcés-remariés, les modes contre-nature, tout ce qui en somme va contre la doctrine catholique et dans le sens du vent médiatique, a ouvert dernièrement ses colonnes à des dessins blasphématoires et sacrilèges qui paraissent tous les dimanches sous le titre « Hello Jesus » de Sergio Staino !
« Depuis quelque temps écrit le blog italien Cooperatores Veritatis, le dessinateur communiste Staino est passé à Avvenire, (…) en maintenant et respectant, avec raison selon lui, sa nature athée. Et personne ne lui a demandé, comme cela aurait du être, de respecter tout au moins les Saints, et surtout Jésus-Christ… On pouvait quand même espérer et s’attendre à ce que Staino soit saisi par un léger et caché timor di Dio, ou tout au moins par le respect de la foi d’autrui… Et bien non ! »
Dans son édition du dimanche 25 février dernier, informe l’article, Avvenire a publié une bande-dessinée du dessinateur italien, qui se dit satirique, scandaleusement blasphématoire et sacrilège. Elle dépeint Jésus-Christ confronté à la vanité d’une sainte vaniteuse, Sainte Marie-Madeleine. L’illustration ne laisse guère de doutes quant à une relation maritale entre la Sainte et le Christ. Staino s’inspire des thèses caricaturales, sulfureuses et ignares véhiculées par le « Da Vinci Code », le roman blasphématoire de l’auteur américain et ésotérique Dan Brown.
Au-delà du trait de crayon vulgaire et des réparties qui n’ont d’humoristique que le nom, tout le dessin colporte une pensée hérétique : le Christ passe pour être simplement un homme, sans nature divine, aux prises avec « sa » femme hystérique qui le gifle, parce que il est « condamné » par son Père « à toujours dire la vérité ».
Et cela avec l’aval du quotidien des évêques italiens Avvenire, devenu aussi blasphématoire que Charlie-Hebdo mais plus pernicieux que le journal satirique français ! Ce dernier n’a pas en effet vocation a été distribué dans les églises tandis qu‘Avvenire est diffusé dans les paroisses italiennes… Malheur donc à ces évêques par qui un si grand scandale arrive.
Francesca de Villasmundo
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