De Actu Catho :
La justice a condamné Benjamin Ledig, qui s’était filmé sur les réseaux sociaux en train de danser lascivement dans une église de Paris.
Le jeune homme, qui se présente comme un «influenceur», a été reconnu coupable de préjudice moral par une ordonnance de référé rendue le 22 avril. Le curé de la paroisse à laquelle appartient l’église Saint-Paul-Saint-Louis, dans laquelle les faits ont eu lieu, a publié une tribune sur le site Aleteia en réaction à cette condamnation.
Le père Vivarès a ainsi indiqué que sa décision de porter l’affaire devant la justice ne reposait pas sur la vidéo à proprement parler (une danse provocante en crop-top dans la chapelle), mais sur le lieu où elle a été faite, sans autorisation.«ATTEINTE À L’AFFECTATION CULTUELLE DES LIEUX»
Le tribunal judiciaire de Paris s’est référé à la loi 1905 garantissant la séparation des Eglises et de l’Etat, qui affirme que «toute activité autre que cultuelle doit être autorisée par le curé» ayant en charge le fonctionnement d’un édifice religieux. Or, ce n’était pas le cas.
De plus, il a été retenu contre le jeune homme que celui-ci a refusé de retirer les vidéos de son compte TikTok (il en a réalisé une seconde, au même endroit). Considérant cela, la justice a estimé qu’il avait «manifestement porté atteinte à l’affectation cultuelle des lieux» et avait «nécessairement causé un préjudice moral» au curé. En conséquence, il doit lui verser 2.500 euros de réparation de ce préjudice, plus 2.000 euros au titre de frais de justice, selon l’ordonnance de référé consultée par CNEWS.En déplorant et condamnant les nombreuses menaces et insultes que Benjamin Ledig a reçu suite à ses vidéos, le père Vivarès a tenu à rappeler que tous les lieux de culte en France sont des sanctuaires «et que rien ne peut y être organisé sans l’accord explicite et préalable de (leurs) responsables». «Respectons ces lieux et cette paix qui nous sont offerts et dont notre pays et ses habitants ont tant besoin», a-t-il conclu dans sa tribune.
Les réactions n’ont pas tardé sur les réseaux sociaux, comme celle de Badou :
Bien chers amis,
Nous pouvons rendre grâce du fait que justice ait été rendue ! Cependant, il ne faut pas oublier que le véritable dommage ne peut être effacé par le droit : la profanation d’une église, sanctuaire de la présence eucharistique, demeure, et seule la prière peut la réparer en même temps qu’elle console le cœur outragé de Notre Seigneur. En ces temps difficiles, continuons à prier fidèlement le chapelet, tout en étant vigilant aux profanations qui pourraient avoir lieu.
Christus Vincit !
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