Le prochain gouvernement italien interdit aux francs-maçons

La trisaïeule du François Joseph concerné, l’archiduchesse régnante d’Autriche et femme du Saint Empereur Romain François de Lorraine, la très catholique Marie-Thérèse, en raison de l‘appartenance maçonnique de son mari a bien omis de publier dans ses domaines la bulle papale contre la franc-maçonnerie, omission qui explique entre autres choses les cas de Mozart (3e degré) et de son très catholique père (1er degré), mais il est surprenant que le conclave ait admis le véto d’un simple empereur d’Autriche, donc d’un empire héréditaire proclamé en 1804 par le Saint Empereur Romain François II, grand-fils de Marie-Thérèse et grand-père de François Joseph I. d’Autriche.
C’est-à-dire que de 1792 – c’est d’ailleurs à ce François II que la France à déclaré la guerre en septembre – jusqu’en 1804 François II./I. (comme on l’appelle de nos jours) n’était que Saint Empereur Romain élu ; en 1804 il se fit en plus l’empereur héréditaire d’Autriche François I ; et en 1806 il abdiqua la couronne du Saint-Empire, depuis quand il n’y a plus eu d’élection et couronnement d’un roi de Romains qui serait par la suite proclamé Saint Empereur et couronné par l’archevêque de Cologne en tant que représentant du pape (dans sa capacité d’archichancelier du Saint Empire Romain pour la deuxième nation de l’Empire, l’italienne, la plus grande nation étant l’allemande et la plus petite la bourguignonne). Il n’y a eu que quatre empereurs d’Autriche : François Ier, Ferdinand Ier, François Joseph Ier et Charles Ier, à moins qu’on ne compte le fils aîné de ce dernier, le feu Othon de Habsbourg, qui plus tard renonça à toute prétention à la couronne d’Autriche.
Selon l’Église, et juridiquement on doit lui donner raison, le Saint Empire Romain continue à exister ; c’est pourquoi plusieurs décrets du XIXe, des papes comme de la S.R.C., stipulent que les prières de Vendredi Saint et Samedi Saint pour le Saint Empereur Romain doivent continuer à être imprimées dans tout Missale Romanum ; le fait qu’elles ne se chantent plus depuis 1806 n’est pas une nouveauté, parce qu’on ne les chantait jamais throno vacante, c’est-à-dire depuis la mort d’un Empereur jusqu’à l‘élection (partiellement) et couronnement (pleinement) de son successeur.
C’est-à-dire que François Joseph I., n’étant pas le Saint Empereur Romain mais seulement le troisième des quatre empereurs héréditaires d’Autriche, n’avait pas de véto à opposer à l’élection de Rampolla comme pape. Je soupçonne que les ennemis cardinalices et autres de celui-ci ont pactisé avec l’Autriche pour pratiquer cette supercherie, ce tour de passe-passe pour lequel les deux côtés auront eu leurs raisons.
Les prières dont je parle restèrent prescrits jusqu’à la publication de l’Ordo Hebdomadæ Sanctæ Instauratus (les prémices de Bugnini comme démolisseur liturgique) ; je ne sais pas à quel moment elles disparurent du Missel. De toute façon je suis de l’avis que Mgr Lefebvre aurait dû garder le Missal Romanum et le Breviarium Romanum d’avant Bugnini ; mais c’est toujours après coup qu’on est plus malin.