Le prince Philippe, duc d’Edimbourg et mari d’Elisabeth II d’Angleterre, est décédé. A l’âge vénérable de 99 ans. Une longue vie, trois pas derrière la reine, au service de la couronne britannique … et de la pensée unique dont il était un digne représentant. Et un décès facétieux en ce temps covidien… Car si le prince Philippe est connu pour sa prestance, et ses « gaffes » et plaisanteries pétries d’humour britannique, qui pouvaient mettre mal à l’aise, certains de ses bons mots étaient à prendre bien plus au sérieux, ils reflétaient un état d’esprit progressiste « avant-gardiste ».

« Fondateur de WWF pour « sauver l’environnement », souligne la journaliste Patricia Gooding-Williams sur le site Daily Compass, il aurait volontiers sacrifié une partie de l’humanité, au point de déclarer qu’il voulait se réincarner en virus mortel. Imprégné d’idéologie néo-malthusienne, il était le fils et le promoteur d’une culture eugénique. Voici un côté moins connu du mari de la reine Elizabeth, Philip d’Edimbourg » dont les funérailles ont eu lieu samedi.

Dans un entretien accordé en 1988 à Deutsche Press-Agentur, il avait émis, non une de ses gaffes habituelles mais le fond de sa pensée :

« Si je pouvais me réincarner, j’aimerais revenir en tant que virus mortel, pour aider à résoudre le problème de la surpopulation. »

« Ce n’était pas l’un de ses commentaires impromptus qui ont fait sa réputation, explique Gooding-Williams. Au contraire, il exprime par là une conviction profonde qui détermine toute son action. La citation (…) s’ajoute à de nombreuses autres interviews et conférences qu’il a données sur le thème de la conservation. La sauvegarde de l’environnement était une tâche qu’il avait assumée avec un dévouement idéologique et il invitait tous les hommes de pouvoir à faire de même parce que, par définition, ceux-ci ont un impact direct sur le comportement de ceux qui sont en dessous d’eux. Mais la phrase sur l’hypothétique réincarnation, le fait que le duc d’Édimbourg voulait revenir comme un virus mortel pour « guérir » le monde de sa prétendue maladie, la surpopulation, tuant des millions de personnes, a créé un certain étonnement. De plus, il n’a jamais précisé s’il ressentait quelque chose au sujet des immenses souffrances qu’il infligerait à ceux qu’il infecterait. »

« Cependant, analyse toujours la journaliste du Daily compass, le contrôle de la population, comme son commentaire le suggère, n’était pas l’objectif principal du prince Philippe, mais plutôt le moyen d’arriver à une fin. Son souci était de préserver un environnement durable et, à son avis, la croissance incontrôlée de la population était le cancer qui, s’il n’était pas traité, finirait par entraîner sa disparition. Il a vu la question de la croissance incontrôlée de la population de la même manière impassible qu’il a vu la nécessité d’abattre les animaux pour maintenir l’équilibre délicat de la durabilité naturelle. Le prince Philip a exprimé cette conviction très clairement en utilisant l’exemple du succès d’un projet des Nations Unies dans les années 1940 qui a éradiqué le paludisme au Sri Lanka. ‘’Ce que les gens ne savaient pas, c’est que le paludisme contrôlait en fait la croissance démographique. La conséquence a été qu’en 20 ans environ, la population a doublé. Maintenant, ils doivent trouver quelque chose pour tous ces gens à faire et un moyen de les nourrir.‘’ »

Le prince Philippe n’a jamais renié son message écologique et malthusien. Patricia Gooding-Williams rappelle que lors d’un entretien en 1981 avec Fred Hauptfuhrer pour le magazine People qui fera l’objet d’un article intitulé Les races disparues concernent le prince Philip, mais pas autant que la surpopulation, à la question, « laquelle considérez-vous comme la principale menace pour l’environnement ? », le consort d’Elisabeth II répondit :

« La croissance de la population humaine est probablement la plus grande menace pour la survie à long terme. Ce serait une catastrophe majeure si elle n’était pas freinée, non seulement pour le monde naturel, mais pour le monde humain. Plus il y aura de gens, plus ils consommeront de ressources, plus ils créeront de pollution, plus ils se battront. Nous n’avons aucune alternative. Si le nombre n’est pas contrôlé volontairement, il sera involontairement contrôlé par une augmentation de la maladie, de la faim et de la guerre. »

Il faut noter la contradiction dans la tête progressiste du prince Philippe : d’un côté, il déplore que la disparition de la malaria ait permis le doublement de la population du Sri Lanka, de l’autre il déplore la maladie comme moyen de réguler la démographie. Pour en vérité, vendre le contrôle volontaire des naissances, objectif des eugénistes et des malthusiens, de ces hommes puissants qui veulent être comme des dieux, « maîtres » de la vie et de la mort…

Et d’ailleurs lorsque Fred Hauptfuhrer lui demanda si « le contrôle des naissances fait partie de la solution ? », le duc déclara :

« Oui, mais vous ne pouvez pas légiférer sur ces problèmes. Vous devez convaincre les gens d’en comprendre la nécessité : les personnes les plus importantes, celles qui ont des responsabilités et peuvent réellement faire quelque chose pour résoudre le problème. Ceux qui n’ont pas de responsabilité doivent le faire parce que ce sont les destinataires. Ils doivent accepter les mesures. »

En ce temps de virus covidien et de vaccins expérimentaux aux effets secondaires graves sur la fertilité humaine dénoncés par de nombreux scientifiques et médecins, le discours du prince Philippe prend une tout autre dimension, réelle, concrète.  De visionnaire, il devient inspirateur, voire instigateur, des plans sanitaires actuels et des mesures de coercition, qui s’acheminent vers une vaccination dans les faits obligatoire, qu’ « il faut accepter », quels que soient les risques de stérilité.

Et, si cela ne suffit pas, concluons avec la journaliste Gooding-Williams :

« les militants du contrôle de la population croiseront probablement les doigts dans l’espoir que le prince Philip reviendra en effet sous la forme d’un virus horrible et les aidera à terminer le travail ! »

Francesca de Villasmundo

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