Si le patron des traditionalistes français prend la précaution de dire que « la plupart des musulmans en France rejettent et condamnent avec horreur cet acte de barbarie perpétré par des sauvages », il met le doigt là où cela fait mal en dénonçant la complicité « des hommes politiques et des autorités catholiques […] qui encourage[nt] l’extension de l’islam dans notre pays » !
A l’appui de son accusation, nous pouvons rappeler que le cardinal Barbarin a, à de nombreuses reprises, favorisé le développement de l’islam. Pas plus tard que le 10 juillet dernier, il apportait son « soutien au projet d’un Institut de Civilisation Musulmane dans la Métropole lyonnaise. » C’est encore lui qui, le 4 janvier 2011, se vantait d’avoir appris par cœur la chahâda qui est D’ABORD une condamnation du christianisme. C’est en effet la seule et unique « profession de foi » religieuse qui commence par une négation: « J‘atteste qu’il N’y a PAS d’autre Dieu que le Dieu unique (du Coran) et que Mahomet est son prophète. » La première partie est une négation de la Trinité (et c’est compris ainsi par les théologiens musulmans), la deuxième partie est une négation du Christ. »
Malheureusement, le cardinal de Lyon n’est pas le seul à promouvoir une idéologie mortifère dont souffrent depuis longtemps les chrétiens d’Orient. Depuis le pape Jean-Paul II déclarant en 1997 aux musulmans de Bosnie-Herzégovine : « les musulmans adorent l’unique vrai Dieu » jusqu’au curé d’Auray qui fait prier ses fidèles à la mosquée le vendredi, les exemples sont légion de ce dévoiement du sens de la charité ou de la miséricorde (Voir ici).
Rappelons enfin que la mosquée de Saint-Etienne-du-Rouvray – qui avait été inaugurée en 2000 – a été construite sur une parcelle de terrain offerte par la paroisse catholique de la ville…
Le Père Jacques Hamel, et nous le croyons sincère dans sa démarche, « échangeait » régulièrement avec les croyants musulmans de son quartier et faisait partie d’un « comité interconfessionnel depuis 18 mois où il discutait de religion et de savoir-vivre ensemble ».
Il a été égorgé par des monstres qui se réclament de cette « religion » à laquelle le Concile Vatican II a donné des lettres de noblesse à travers Nostra Ætate.
Sa mort sonne comme un reproche sanglant pour tous ceux qui, sous le prétexte de ne pas faire d’amalgames, refusent de nommer les choses et de dénoncer un islamisme qui veut instaurer la charia par le meurtre et la haine.
Nos sommes bien loin de la « religion d’amour »…
Christian LASSALE
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