Au cours de son message de Noël 2016, télédiffusé, le président tchèque Milos Zeman a de nouveau affirmé son opposition à l’accueil d’immigrés clandestins musulmans dans son pays, faisant de cette immigration le terreau des attentats qui ont endeuillé l’Union européenne:
«Accueillir les migrants musulmans, difficiles à intégrer sur notre territoire, signifierait créer un bouillon de culture [favorable à] d’éventuelles attaques terroristes», a affirmé Milos Zeman dans son message de Noël.
Bien qu’il n’ait pas parlé de l’attentat islamique anti-chrétien du marché de Noël de Berlin, le président tchèque en faisant le « lien entre la vague migratoire et les attaques terroristes », a mis en cause Angela Merkel qui continue de promouvoir l’immigration d’origine musulmane dans l’Union, en dépit des attentats. Ces paroles de bon sens visent également les dirigeants français socialistes, complices de la politique de grand remplacement d’Angela Merkel.
«Presque personne ne doute plus aujourd’hui d’un lien entre la vague migratoire et les attaques terroristes », a encore estimé Milos Zeman élu en 2013 à la tête du pays. « C’est pourquoi je m’oppose à l’idée selon laquelle il serait bon d’accueillir sur notre territoire dans les deux années à venir quelque 6.200 migrants sur une soi-disant base volontaire, ce qui est presque la même chose que des quotas obligatoires.»
En contre-partie le chef de l’État tchèque s’est dit favorable à une «aide aux migrants dans leur pays d’origine ou dans des pays voisins», ainsi qu’à une assistance à l’Italie et à la Grèce, les pays frontaliers de la zone de Schengen qui «font face à la vague migratoire».
La République tchèque fait partie du groupe de Visegrad avec la Hongrie, la Pologne et la Slovaquie, pays qui ont fait bloc contre la politique migratoire européenne notamment portée par Angela Merkel.
A l’occasion de ses vœux de nouvel an de janvier 2015, le président tchèque Milos Zeman avait dévoilé: « Je crois que cette invasion est organisée par la confrérie des Frères musulmans, utilisant des moyens financiers venus d’un certain nombre d’États ». Le président tchèque, avait alors pointé deux raisons à l’actuelle crise migratoire musulmane sur l’Union européenne; d’une part la complaisance de l’Union face à cette déferlante, et de l’autre à des « efforts de la confrérie [des frères musulmans] en vue d’atteindre ses objectifs ». « La confrérie des Frères musulmans ne peut pas lancer une guerre contre l’Europe, elle ne dispose pas de moyens, mais elle peut préparer une vague croissante de migrants pour prendre progressivement le contrôle de l’Europe ».
Le président turc, Erdogan, est notoirement connu comme membre de la confrérie des « Frères musulmans ». Sans que Milos Zeman ne l’ait nommé. Mais parmi les artisans des projets de cette dangereuse confrérie islamiste, on ne peut que penser au chef d’État turc. Difficile d’oublier l’immense foule de ses compatriotes installés en France qu’il était venu haranguer à Strasbourg avec la complicité de François Hollande et de Manuel Valls, au moment des élections dans son pays.
Dans son message de Noël 2015, Milos Zeman avait qualifié la vague migratoire d’« invasion organisée ».
emiliedefresne@medias-presse.info
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