Par la réforme du tribunal constitutionnel, le président Andrzej Duda, fort de sa majorité parlementaire nouvellement élue, a fait voter une loi afin que les entraves constitutionnelles à ses réformes promises soient levées, à la façon dont François Hollande lui-même a fait modifier la constitution française notamment pour imposer la prolongation de l’État d’urgence, ce qui est un renforcement autoritaire de la constitution française qui nuira très certainement à la liberté des Français en général. Mais ce qui est bien vu par les mondialistes satisfaits en France, est très mal vu par les mêmes en Pologne lorsqu’il s’agit de lutter contre l’immigration et contre la perte du caractère chrétien de la civilisation.

Avant même que la loi n’ait été votée, les gendarmes de la conscience union-européenne se sont dressés pour intimider le président polonais, Lech Valesa et Frank Timmermans en tête. Lech Walesa, qui émarge sans doute toujours aux registres de la CIA, a appelé à un référendum sur l’organisation d’élections anticipées, alors que les dernières n’ont même pas deux mois. Peu soucieux de la volonté de ses compatriotes, pourtant clairement exprimée par deux fois massivement en l’espace d’un an: au moment des présidentielles d’abord, où le catholique conservateur Andrej Duda a été élu, et ensuite lors des législatives où le parti de Jaroslaw Kaczynski, le leader du parti Droit et Justice (PiS), a obtenu une large majorité, notamment pour lutter contre l’immigration, mais également pour que la Pologne ne rejoigne pas l’Euroland et se démarque de l’autoritarisme de l’Union.

« Le mensonge et la crédulité s’accouplent et engendrent l’Opinion. » Paul Valéry

Les élus identitaires de Pologne n’ont donc pas l’intention de se laisser ramollir sous les invectives et menaces à peine voilées, des  internationalistes immigrationnistes, qu’ils se trouvent dans la minorité polonaise ou en dehors. Décidément les anciennes républiques soviétiques donnent l’exemple du courage et de la fierté de leur identité qu’ils entendent bien garder, face à une Europe de l’Ouest colonisée et lobotomisée depuis la seconde guerre mondiale par les banksters américains, qu’ils ont eu la crédulité de prendre pour leurs sauveurs. Triste mais flagrante illustration de la maxime de Paul Valéry: « Le mensonge et la crédulité s’accouplent et engendrent l’Opinion. » Un accouplement satanique qui n’a pas encore eu le temps de s’imposer en Pologne, Dieu merci!

La majorité parlementaire polonaise affirme qu’avec cette loi « elle va mettre de l’ordre » dans le fonctionnement du tribunal et ainsi éliminer les obstacles constitutionnels dressés à dessein pour bloquer toutes réformes identitaires. Des réformes qui ont été promises lors des deux élections successives et plébiscitées par le peuple, mais qui ont suscité les critiques outragées de la Cour suprême et de plusieurs organisations non-gouvernementales dont Amnesty International. Des critiques qui n’ont pas réussi à mobiliser la population polonaise malgré les appels tapageurs à deux manifestations qui n’ont rassemblé que quelques milliers de personnes dans les grandes villes du pays au cri bien connu de la démocratie en danger. Ce cri qui, des révolutions de couleurs aux printemps arabes aboutissent à la guerre,  à la tyrannie, et dans tous les cas au chaos mondialiste.

Mercredi, le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans a demandé « que cette loi ne soit pas adoptée finalement, ou au moins qu’elle n’entre pas en vigueur avant que toutes les questions concernant son impact sur l’indépendance et le fonctionnement du tribunal constitutionnel aient été pleinement et correctement évaluées ».

La nouvelle loi, votée malgré les unio-européistes, qui entrera en vigueur dès sa publication au Journal officiel polonais, introduit notamment la règle de la majorité qualifiée des deux tiers pour les décisions du tribunal, obligé désormais de réunir, pour pouvoir statuer dans les cas de grande importance, 13 des 15 juges que compte cette cour, au lieu de neuf auparavant. Selon un procédé, lui aussi contesté par les démocrates auto-proclamés, cinq juges favorables au pouvoir en place ont été nommés suite à l’élection de la nouvelle majorité, ce qui devrait empêcher le blocage des réformes promises. 

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a lui aussi hurlé avec les loups en exprimant sa « préoccupation »… en vain. Ce qui est possible en Pologne devrait l’être en France en 2017, il suffit de changer de président et de majorité parlementaire.

Emilie Defresne

emiliedefresne@medias-presse.info

 

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