En Italie, on prend les mêmes et on recommence : Sergio Mattarella vient d’être reconduit à la Présidence de la République italienne, faute de successeur. Le président, âgé de 80 ans, avait fait ses adieux et se préparait à couler une paisible retraite. Mais l’incapacité des forces politiques à s’entendre sur un nom l’a contraint à reprendre du service. Les dernières semaines, il les avait passées à faire ses adieux.
Mais après une semaine de vote présidentiel durant laquelle un millier de grands électeurs se sont livrés à sept tours de scrutin sans issue, un groupe de chefs de parti et de délégués régionaux lui a demandé solennellement de rester en fonction quelques années de plus. Mattarella ayant accepté, même si c’est sans enthousiasme, dès lors, le huitième tour de scrutin n’était plus qu’une formalité. Un peu après 20 heures, le 29 janvier dernier, Sergio Mattarella a été réélu pour un second septennat avec 759 voix sur 984 suffrages exprimés. Derrière la victoire de Mattarella, c’est avant tout la défaite de la droite italienne qui s’est discréditée durant ce scrutin. En premier lieu, le leader de la Ligue, Matteo Salvini.
Car Mattarella n’a pas accepté sans condition sa réélection, il en a posé une et de taille pour l’avenir des Italiens : que les partis présents au gouvernement de Mario Draghi continuent de collaborer. Ce scénario complait à l’Union Européenne, il suffit de lire la presse étrangère, et rassure les marchés financiers : l’ancien banquier de Goldman Sachs, ancien président de la Banque centrale européenne, celui qui a maquillé les comptes de la Grèce pour la faire entrer dans le dispositif de la monnaie unique pour ensuite la réduire en esclavage, reste aux commandes d’une Italie qu’il a fait entrer de plein pied dans le totalitarisme sanitaire, prélude du Great Reset cher aux « élites » actuelles issues du sérail de Schwab.
Avec la reconfirmation de Mattarella au Quirinal, sous la direction du président du Conseil Draghi, l’axe menant l’Italie se renforce, complété d’ailleurs par l’élection à la présidence de la Cour constitutionnelle italienne, qui comme en France est au service de Pfizer, de Giuliano Amato, compère des deux autres dans l’instauration du contrôle social à la chinoise via la crise sanitaire.
Un scénario inquiétant, dans un système bloqué où les partis comptent de moins en moins et où il n’y a plus de réelle opposition, Salvini ayant rompu l’unité de la Ligue après son accord à une collaboration contre-nature au sein du gouvernement Draghi et son placet répété aux dérives liberticides actuelles, dont la peine de mort sociale pour les réfractaires à l’injection expérimentale anti-covid, sous prétexte de crise sanitaire.
Avec ce trio de tête, Mattarella à la Présidence, Draghi à la tête du gouvernement, Amato comme garant de la Constitution, en mesure de contrôler, dominer et diriger l’Italie longtemps et sans aucune opposition conséquente, on peut donc s’attendre dans les mois à venir à l’adoption rapide de la loi sur l’euthanasie et du projet de loi sur le « délit d’homophobie », notion plus que subjective. Sur le front de ‘l’urgence pandémique’, sauf changement de cap radical qui ne semble pas à l’ordre du jour malgré le peu de dangerosité du rhume Omicron, on peut craindre une obligation totale de vaccination, la présentation du Super Green Pass, passe vaccinal, pour entrer dans les magasins d’alimentation, et pourquoi pas des camps de concentration pour les non vaccinés comme certains pays de l’hémisphère sud, le bel paese surfant comme eux sur de vagues covidiennes en vagues tyranniques. Sans qu’une voix s’élève pour murmurer que non, c’est trop, ce n’est pas possible.
Francesca de Villasmundo
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Les pilotes doivent penser à leur collègue plombé parles turques (téléguidés par les ricains). Ils doivent prendre plaisir à les narguer. BRAVO LES RUSSES.
Ça me fait penser un peu à ça :
https://www.youtube.com/watch?v=EPhOuuSkL50
Oui, J’ai pensé la même chose, c’était les Américains qui avaient donné les coordonnées de l’avion russe en Syrie. Ils peuvent s’estimer heureux de n’avoir que des feintes d’attaques!
En effet, nous ne ne voyons que le haut de l’iceberg ; eux comprennent certainement le pourquoi du comment du message.
« Qui sait qu’en Estonie la population estonienne d’origine russe n’a pas le droit de vote ?.. » E. Defresne
Et pourtant les Russes sont européens et voisins de l’Estonie! Il faudrait appliquer les mêmes critères de vote aux étrangers extra-européens en France! Plus de droit de vote. Les résultats des élections n’auraient plus rien à voir!
Les Russes savaient ce qu’ils faisaient. C’était une action délibéré de s’approcher aussi près. Mais ils devrait faire attention. Des guerres ont commencer pour moins que çà.
Vous devriez rentrer dans l’état major de Vlad’ pour être aussi perspicace 🙂
Perspicacité qui lui a manqué lorsque l’avion russe a été abattu manifestement.
C’est vrai. La trahison…
Il a cru qu’il pouvait faire ce qu’il voulait. Et il a été rappelé à l’ordre. Malheureusement au prix d’une vie.
Il a surtout été abattu en Syrie au delà de la frontière Turque par un pays n’était pas censé être en guerre.
On retombe un peu dans la guerre froide d’antan. Pour les Russes l’avion de chasse russe n’a pas pénétré dans l’espace aérien turc et l’armée turque n’a pas tenté d’entrer en contact radio ou visuel avec l’appareil russe avant de l’abattre. Et la version de la Turquie : l’avion russe avait bien volé dans son espace aérien turc en précisant que le bombardier russe a été prévenu avant d’être abattu.
Après suivant le pont de vue de chacun…
Cette conclusion malheureuse était à prévoir. Ce n’était pas la première fois que des avions russes violait l’espace aérien turc.
A MDC68
Vous n’êtes pas loin de crier « vive l’Etat islamique et vive Erdogan! » Entre traitres vous vous comprenez.
La trahison ce n’est qu’une question de date.
« Ce n’était pas la première fois que des avions russes violait l’espace aérien turc. »
-Preuves?
Lien d’un article du Figaro :
http://www.lefigaro.fr/international/2015/11/24/01003-20151124ARTFIG00109-la-turquie-abat-un-avion-militaire-russe-pres-de-sa-frontiere-avec-la-syrie.php
Ceci pour illustrer que ce n’était pas la première fois. J’ai bien aimé la justification des Russes. « Mauvaises conditions météo ». Je ne savais pas que leurs avions ne pouvaient voler correctement que par temps clair et dégagé.
Autre lien plus « sulfureux » pour illustrer la violation en elle même.
http://www.voltairenet.org/article189451.html
J’avoue que je lui accorde moins de crédit compte tenu de la personnalité de l’auteur. Il reconnaît la violation. Et critique la décision de la Turquie.
1-Pas la première fois : http://www.lefigaro.fr/international/2015/11/24/01003-20151124ARTFIG00109-la-turquie-abat-un-avion-militaire-russe-pres-de-sa-frontiere-avec-la-syrie.php
J’ai beaucoup aimé l’argumentaire russe sur l’incident du 03 octobre. « Mauvaises conditions météo » Je ne savais que leurs avions ne pouvaient voler correctement que par temps clair et dégagé.
2-Sur la violation en elle même : un lien plus « sulfureux » : je lui accorde évidemment moins de crédit.
http://www.voltairenet.org/article189451.html
Désolé…
Mauvaise manœuvre de ma part.
Un article de journal comme preuve…
Décidément, ça ne s’améliore pas.
Les coordonnées de l’avion avaient été relevées au moment de l’impact et indiquent bel et bien qu’il ne se trouvait pas en territoire turc.
De plus, la Turquie viole des milliers de fois par an l’espace aérien Grec…mais cela ne suscite pas de réaction.
On ne s’en étonne pas.
Et on fait quoi pour les avions turcs qui violent régulièrement l’espace aérien grec sans aucune justification technique?
Poutine a un illustre prédécesseur dans ce domaine : Jésus !
c’est l’hôpital qui se fout de la charité,les ricains sont coutumiers du fait,ils se prennent pour les maitres du monde qu’ils ne sont pas
pauvres petits lapinous !
et encore , ils ne se sont pas pris de bombinettes , quel blagueur ce Vladimir
Vraiment, ces « amères-loques » n’ont pas le sens de l’humour russe!!
Bravo Vladimir, continue!
En effet, les amères loques n’aiment pas qu’on leur renvoie la politesse. Ils ne trouvent pas drôles leurs propres blagues.
Un peu de sérieux la !
Les Russes sont chez eux ,les autres ont fait des centaines de kilometres pour venir les provoquer !
Vive Poutine , longue vie !!
Vladimir vient nous liberer de l’occupation américaine !!
Si j’avais eu la chance d’être dans l’un des avions russes, j’aurais balancé le pot-de-chambre sur la passerelle du rafiot de Furoncle Sam pour emmerder, aux sens propre et sale, les amères loques.
Ceci dit, on dirait que Furoncle Sam n’a qu’un rafiot en état de couci-couça marche, le Donald Cook. Et en plus, le nom de rafiot évoque le canard cuit.
‘Ceci dit, on dirait que Furoncle Sam n’a qu’un rafiot en état de couci-couça marche, le Donald Cook. Et en plus, le nom de rafiot évoque le canard cuit.’
Très amusant, Maître Cube, je suis mort de rire! 🙂
Malheureusement ils doivent avoir des réserves ailleurs, ce sont les plus grands producteurs d’armes de la planète très loin devant tout le monde. Mais cela ne signifie pas que leurs armes soient au top. Il est vrai que pour les sous-fifres à qui ils les destinent (EI&Cie) c’est suffisant. Mais face aux Russes, ça n’a pas l’air d’être le top.
@Tchetnik
Les coordonnées de l’avion avaient été relevées au moment de l’impact => Par qui ? les Russes ?
Les Turcs seraient-ils plus « objectifs à vos yeux?
(Encore un drôle de Chrétien)
Coordonnées simplement relevées par les appareils de positionnement. Lesquels sont en général assez neutres…
Pas du tout.
D’ailleurs dans ce genre d’affaire je ne fais confiance à aucune des parties prenantes.
Quand à vos coordonnées GPS … de qui ? d’où ? Quelle est la source ?
Le seul juge de paix si je puis dire dans ce type d’affaire c’est la boîte noire. Mais puisque les articles de journaux sont suspicieux à vos yeux, vous pourrez remplacer « « Russes » par « Turcs » dans ce qui va suivre.
Donc d’après les journaux :
1- La boîte noire est aux mains des Russes
2- Ils ont mis en scène son ouverture devant les caméras de télévision (il ne manquait que les danseuses paraît t’il)
3- Tout çà pour arriver à la conclusion : Oh mince alors elle n’est pas exploitable. Et çà va prendre du temps pour pouvoir lire (modifier ? truquer ?) les données.
4 à 5 mois plus tard, je suis prêt à parier gros que nous n’aurons jamais une conclusion claire et définitive de cette affaire.
Les russes avec Poutine ont joué très astucieusement jusqu’à présent. Je ne crois pas du tout à une réaction de revanche improvisée mais plutôt à une mise en garde calculée face à une Amérique qui cherche à provoquer : Quelle serait la réaction des Etats Unis si une flotte militaire russe naviguait dans les eaux internationales à 70 km de New York ? Je pense qu’elle serait beaucoup plus agressive que celle des russes …
C’est aussi l’occasion pour les russes avec des avions (qui n’étaient pas armés) de tester les systèmes électroniques américains (plutôt que les neutraliser une seconde fois) car il serait stupide de dévoiler à nouveau leur technologie aux américains qui échaudés par ce qui s’est passé en Mer Noire ont certainement mis en place un système d’observation pour rattraper leur retard …
@Emilie Defresne
Votre mépris pour les « minuscules états de la Baltique » ne vous honore pas; ils ont chèrement payé l’acquisition de leur indépendance vis-à-vis de leur puissant voisin, normal qu’ils prennent quelques précautions, l’UE étant incapable d’assurer leur sécurité!
Que les Russes n’aient pas de droit de vote en Estonie est une très sage mesure; on devrait en faire autant en France et réserver la citoyenneté aux seuls nationaux.
Mais votre russolatrie exacerbée vous aveugle madame; un jour peut-etre regretterez vous vos illusions et votre mauvaise foi (?)…
Quelle indépendance chèrement payée ? Ils sont passés corps et bien sous la domination américano-sioniste sans transition et ils en redemandent, alors qu’ils auraient eu l’occasion de jouer à leur profit d’une balance entre les deux superpuissances.
Car si les soviétiques ont rendu sans contre-partie leur liberté aux républiques baltes, en France nous attendons depuis 1945 que les américano-sionistes nous rendent la nôtre! Mais pour la récupérer il va falloir se battre, parce que eux ne lâcheront rien!
Avant de donner des leçons de géopolitiques aux autres, ouvrez donc un livre d’histoire au moins une fois dans votre vie; informez vous surtout de la période entre 1917 et 1950…
Vous feriez bien de commencer à apprendre l’Histoire avant de tenter de donner des leçons: L’URSS n’existe plus depuis 1991!
On dirait pas!…Mais la « tentation » de l’impérialisme, à Moscou, lui existe toujours…( pas qu’à Washington )