Vladimir Poutine n’est pas le problème, mais fait partie de la solution ! C’est le constat porté par le président de la République italienne, Sergio Mattarella, lors de sa visite officielle en Russie et sa rencontre avec son homologue russe, le 11 avril 2017.
Cette déclaration qui dénote au sein l’hystérie collective actuelle contre le chef du Kremlin vaut la peine d’être soulignée. D’autant plus qu’elle émane du président d’un pays traditionnellement aligné sur les États-Unis.
Monsieur Mattarella ne s’est pas fait conditionné par le glacial vent anti-russe qui souffle dans les chancelleries occidentales. Et a démontré ne pas croire aux thèses pré-construites par des va-t-en-guerre américains. Il a préconisé la continuation du dialogue et des négociations avec le partenaire russe.
L’Italie redevient ainsi un allié crédible aux yeux soupçonneux de Moscou. Sur les questions les plus épineuses, Syrie et Libye, débattues entre les deux hommes, le président italien a fait preuve de bon sens et de mesure :
« L’utilisation des armes chimiques est inacceptable : j’espère que Moscou pourra user de toute son influence. » a-t-il déclaré avant de préciser que l’Italie est pour « le principe de vérification des responsabilités et est prête à jouer son rôle soit dans le cadre européen qu’au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU. »
Ligne défendue par Poutine également qui lui a répondu :
« Avant il faut vérifier les faits et puis prendre les décisions justes. »
Ce qui est logique.
Francesca de Villasmundo
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !