« Le fascisme occidental est aussi dangereux que le bolchévisme », a déclaré le Premier ministre géorgien Irakli Kobakhidze après le vote par le Parlement géorgien de la loi anti-ONG occidentales afin d’échapper au «scénario ukrainien».
Ce vote du Parlement a été obtenu malgré le veto de la présidente, Salomé Zourabichvili, une Géorgienne née en France et agent local de Washington. Et malgré les menaces explicites de l’Union Européenne et de Washington.
Des ONG très intrusives
La nouvelle législation géorgienne sur les agents étrangers cible les organisations étrangères installées en Géorgie et recevant 20% ou plus de leur financement de l’étranger.
Ces prétendues ONG sont des proxys de Washington, alors que l’Occident infiltre et travaille au corps la société géorgienne depuis les années 2000.
Et ce d’autant plus que l’OTAN cible la Géorgie depuis 2002 pour en faire une «deuxième ligne de front contre la Russie», a rappelé le Premier ministre géorgien Irakli Kobakhidze.
Celui-ci a rappelé avec diplomatie:
« Vous vous souvenez tous de deux tentatives de révolutions, une troisième tentative s’est ajoutée les semaines précédentes. Tout cela, bien sûr, souligne la nécessité de reconsidérer les relations géorgiennes-américaines. »
Léo Kersauzie
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