François est le pape le plus aimé des médias et des politiciens. Du moins quand il se positionne en faveur de l’immigration, de l’injection contre le Covid ou accueille à sa table des prostitués transgenres.
Par contre, si par extraordinaire, François rappelle une quelconque vérité de la doctrine catholique, le voilà immédiatement pointé du doigt par les mêmes médias et politiciens.
Avortement, sujet tabou
Une illustration nous en est donnée avec la visite qu’il a faite en Belgique et les quelques mots qu’il a tenus pour condamner l’avortement. Rien qui devrait en principe surprendre de la part d’un souverain pontife de l’Eglise catholique. Mais puisqu’il a habitué médias et politiciens à s’écarter de la doctrine catholique, les voilà qui s’offusquent qu’il prétende conserver la moindre conformité aux enseignements de l’Eglise.
Le Premier ministre belge en Affaires courantes, Alexander De Croo, a donc convoqué le nonce apostolique à un entretien au sujet des propos « inacceptables » du pape !
« Mon message sera clair. Ce qui s’est passé est inacceptable », a déclaré Alexander De Croo jeudi en séance plénière de la Chambre. « Qu’un chef d’État étranger tienne un tel discours par rapport à des lois de notre pays est totalement inacceptable. L’époque où l’Église dictait les travaux est derrière nous ». Il répondait de la sorte à des interpellations des députés Sarah Schlitz (Ecolo-Groen), Katja Gabriëls (Open Vld), Charlotte Deborsu (MR) et Caroline Désir (PS).
Gay pride et actrice porno
Rappelons qu’Alexander De Croo, du parti libéral flamand, est connu pour ses participations régulières aux marches LGBT, ainsi que pour des fuites de messages qu’il échangeait avec une actrice porno…
Pierre-Alain Depauw
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