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Le Premier ministre belge avoue que les décès attribués au coronavirus en maisons de repos sont « surévalués »

Hier, mercredi, le Premier ministre belge Sophie Wilmès tenait une conférence de presse sur la situation en Belgique au regard de l’épidémie de coronavirus. Le Premier ministre belge a consacré un certain temps de sa conférence de presse à évoquer la situation dans les maisons de repos et de soin (MRS).

La Première ministre a cité le chiffre de 210.000 tests à destination des maisons de repos et de soin, affirmant que tant l’ensemble du personnel que les résidents seront testés. « Ce testing à grande échelle doit permettre d’intensifier la prise en charge différenciée des personnes atteintes du Covid-19, préservant ainsi la santé des résidents des maisons de repos et de soin ».

Ensuite, Sophie Wilmès a fait un aveu intéressant dans la foulée de ses propos sur la vague de tests : « Par ailleurs, il permet déjà d’apporter un éclairage plus précis sur le nombre de décès dans les maisons de repos. Ainsi, si la Belgique a fait le choix de la plus grande transparence dans la communication liée, ou peut-être pas, au Covid-19, il semble toutefois que certains rapportages soient surévalués. »

Des questions se posent donc sur le nombre très élevé de décès déclarés COVID-19 dans les maisons de repos.

Sur le plateau du journal télévisé de 13 heures de la RTBF, le Dr. Yves Coppiters, épidémiologiste et professeur de Santé publique à l’ULB, a déclaré que seuls 3% des décès avaient été testés positifs au coronavirus. Et qu’un certain nombre de décès qui semblaient être au COVID-19 n’avaient pas été testés.

Pourra-t-on tester post-mortem un certain nombre de décès suspects et, peut-être, attribuer ceux-ci à d’autres que le COVID-19 ? Si c’était le cas, les chiffres belges de mortalité pourraient baisser de manière significative…

Du côté du personnel des maisons de repos, il est fréquemment souligné que la privation de visites imposée aux personnes âgées entraîne fréquemment leur décès parce qu’elles se laissent mourir.

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