Sur leur site internet, les ONG humanitaristes le disent clairement :
« Nous voulons des voies légales pour faire arriver les migrants. »
Et puisque pour l’instant l’UE ne le peut ou ne le veut, elles y pensent elles à les faire venir !
Le refrain est toujours le même : puisque l’Europe se refuse à favoriser par des lois appropriées la venue de tous les migrants chez elle, les ONG organisent l’invasion et font de « pont » entre l’Afrique et le Vieux continent.
Avec l’excuse des sauvetages en mer, elles combattent une bataille idéologique pour contraindre les nations européennes à se transformer en port hospitalier pour tout individu étranger qui débarque à la recherche de l’Eldorado.
Si sauver quelqu’un en mer n’est pas un crime, tout autre est d’inciter des milliers de personnes à traverser, sur des embarcations de fortune, la Méditerranée pour atteindre les côtes européennes et débarquer clandestinement en Italie ou ailleurs. Ainsi que le soupçonnent les parquets de Catane et Palerme, en Sicile, de Cagliari en Sardaigne, et de Reggio Calabria dans le sud de l’Italie, diverses ONG présentes en mer se rendent responsables de différentes manières d‘un tel délit.
Ces ONG, Médecins sans frontières, Save the Children, Moas, Sea-Eye et toutes les autres, agissent ainsi par idéologie immigrationniste : elles ne partagent pas les politiques européennes restrictives et veulent la création de « canaux légaux » pour tous ! Tant que ces « canaux » n’existeront pas elles les remplaceront, tout simplement, en continuant à se positionner à quelques milles des côtes libyennes et à intercepter les bateaux de migrants. Et elles ne s’en cachent même pas :
« En considérant l’absence d’opérations de recherche et de secours engagées sur une vaste échelle, nous avons décidé de nous activer en première ligne » écrit MSF sur son site internet. « Nous sommes conscients que les opérations de recherche et de secours ne constituent pas une solution : seulement l’institution de voies légales et sûres pour rejoindre l’Europe pourraient réduire ou empêcher les morts en mer. »
Save the children écrit pareillement sur le web :
«Parmi les recommandations présentées à l’UE et aux États membres nous demandons d’activer et de garantir des voies sûres et légales à travers lesquelles les migrants, et en particulier les enfants, puissent rejoindre l’Europe en évitant ainsi de se confier aux trafiquants d’êtres humains. »
Life Boat en vient même à accuser l’Europe d’avoir des politiques de « verrouillage » de la Méditerranée !
Le combat de ces ONG va donc bien plus loin que celui de sauver des vies en mer. Elles veulent imposer aux nations européennes l’accueil total ainsi que la légalisation de tous les étrangers qui arrivent. Sous couvert de mettre un terme aux mafias de passeurs, elles incitent par ailleurs à une immigration de masse. Elles veulent contraindre les états à accueillir indistinctement quiconque veut venir et à leur donner une nouvelle citoyenneté. C’est le constat du procureur de la République italienne, Carmelo Zuccaro, qui s’est demandé durant son audition devant les commissions parlementaires s’il est normal que soit « consenti à des organisations privées de se substituer aux forces politiques et aux volontés des nations. »
Deux faits sont clairs cependant : en 2016 sur les 91 000 demandes d’asile uniquement 17 000 ont abouti positivement. Peu sont donc de vrais « réfugiés ». Mais depuis que les ONG humanitaristes patrouillent en mer pour sauver, comme elles disent, des réfugiés en mer, depuis qu’ont commencé les opérations SAR (recherche et sauvetage), étonnement, le nombre de morts en Méditerranée a augmenté. Quelque chose ne tourne donc pas rond… il semblerait que l’engagement humanitariste et idéologique de ces ONG soit mortifère…
Francesca de Villasmundo
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