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La déclaration dite de Nashville (Nashville Statement) aux Etats-Unis a fait grand bruit. Un ensemble d’organisations évangélistes se sont réunies et ont rédigé le 29 août un texte en quatorze points. Sa préparation avait suscité de vastes controverses.

En résumé, si Dieu aime les LGTB, il ne les juge pas moins. En effet il ne peut pas accepter l’homosexualité car il a créé l’homme et la femme ; jamais Jésus n’aurait accepté un mariage homosexuel ou bigame. Se faire homosexuel ou transgenre va contre l’ordre de la Création et la volonté de Dieu. Une telle conduite met ceux qui la pratiquent en dehors de la morale divine. Ceux qui ont une attraction pour le même sexe et vivent dans la pureté sont particulièrement aimés de Dieu. Approuver l’homosexualité et le transgenre est un péché tout aussi grave que pour ceux qui vivent dans cet état : c’est se départir de la foi et du témoignage que tout chrétien doit porter. J’en passe …et des meilleures. Bref, pour les évangélistes, c’est tolérance zéro.

Nous n’en dirons pas plus car rapporter d’autres éléments plus prégnants risqueraient de faire tomber sous le coup de la censure totalitaire et législative concernant l’homophobie.

Cependant ces quatorze points rejoignent l’enseignement traditionnel de l’Eglise sur le sujet. Avec une nuance importante. Celle-ci disjoint le pécheur et le péché. Il ne faut pas juger les hommes mais le principe de vie qui les anime. Ceci se référant à la réponse de Jésus à la femme adultère : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

La Déclaration de Nashville s’est vue contrée violemment par le père Martin. Ce  jésuite a récemment été nommé par le pape, conseiller à la communication du Vatican. Plus progressiste il n’y a pas. C’est un des hommes-clé de l’autodestruction de l’Eglise. Dans Civilta Catholica, en ce qui concerne l’homosexualité, il lie le péché au pécheur. Comme on ne peut juger le pécheur, il n’y a pas lieu de juger le péché. Curieux sophisme. Mon voisin bat sa femme. Qui suis-je pour le juger aurait dit François ? Il n’y a donc pas lieu de dire que battre sa femme est ignominieux. En pratique le père Martin fait exploser tout l’enseignement de l’Eglise sur la morale

Martin va prendre la mouche sur la Déclaration de Nasville ; bien que ce ne soit pas ses oignons. Il va ainsi envoyer une série de sept tweets qui ont été relevés par le journal (de gauche) Washington Post du 30 août. L’un d’entre eux est absolument incroyable : “I affirm : That LGBT people are some of the holiest people I know”. “J’affirme : que les personnes LGBT sont parmi les plus saintes que je connaisse “. Ah Bon ! Certes Dieu nous appelle tous à la sainteté. Qu’attend donc Martin pour faire partie de LGBT ? A moins qu’il en soit déjà et qu’il est déjà saint sur terre. Qu’il vienne donc se joindre au club homo très discret et calfeutré en bas de l’immeuble que j’habite durant ces vacances…Martin aura tous loisirs pour y exhiber sa sainteté.

Voilà le genre de zigomars qui règnent actuellement à Rome par la grâce de François.

Jean-Pierre Dickès

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67 Commentaires
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Erich Ziegler
Erich Ziegler
il y a 4 années

Quelle importance !!! Les Gourous de la religion « conconciliaire » peuvent faire ce qu’ils veulent après leur révolution de 1962… Que cette nouvelle branche du protestantisme qui en compte déjà de trop nombreuses multitudes, peuvent bien vénérer Luther, la terramama ou le bibendum Michelin ne me préoccupe pas plus que cela… Demain dimanche, je prierai pour leur conversion et en latin… Dominus meus et Deus meus !
Vive le Christ-Roi !

Etienne
Etienne
il y a 4 années

Les chauves-souris qui ont étouffé l’Eglise veulent interdire à d’autres de l’aider à respirer.
Quant à tenter sa restauration ? Crime de lèse-majesté !

Cadoudal
Cadoudal
il y a 4 années

résultat de la pastorale de Vatican II :
il n’y a plus que 2% des Français qui vont à la messe chaque dimanche;
contre 25% en 1960.

et ne parlons pas du génocide des prêtres ; ils sont passés dans un nuage de gaz mortel.

une réforme qui s’ appelle : suicide collectif.

Jules
Jules
il y a 4 années
Répondre  Cadoudal

Je vais encore plus loin: il reste 0.5 % de catholiques car si l’on va à la « messe » moderne et qu’on refuse 1 SEUL article de foi, on n’est plus catholique. Les sondages démontrent que ceux-là ne croient plus à la résurection, au péché originel, etc.

Sandrine
Sandrine
il y a 4 années
Répondre  Jules

Et même, certains évêques ne croient pas à la Sainte Trinité !
Que dire de l’enfer, du purgatoire (des images d’Épinal pour eux), de la virginité perpétuelle de Marie, etc.

swz
swz
il y a 4 années

Ils sont décevants, lamentables, toujours dans le sens du vent alors que les églises et les séminaires se vident ; ces éveques conciliaires sont comme au temps de Ste Jeanne d »Arc!

Lionel
Lionel
il y a 4 années

Paris, le 15 août 1982
NOTRE CONSTANTE REVENDICATION LÉGITIME
Depuis la parution dans NOTITIAE n°185 de décembre 1981 du « rapport sur l’enquête du Cardinal James KNOX, ancien Préfet de la Congrégation Sacrée pour les Sacrements et le Culte Divin, concernant l’usage du latin et la Messe tridentine », la question liturgique rebondit. Ne convient-il pas de rappeler brièvement ce qu’en pensaient les Cardinaux OTTAVIANI et BACCI dans leur « bref examen critique de la nouvelle Messe » présenté à Paul VI le 3 septembre 1969 ?
Les deux prélats déplorent notamment que « le nouvel Ordo Missae, si l’on considère les éléments nouveaux, susceptibles d’appréciations fort diverses, qui y paraissent sous-entendus ou impliqués, s’éloigne de façon impressionnante, dans l’ensemble comme dans le détail, de la théologie catholique de la Sainte Messe, telle qu’elle a été formulée à la XXIIème session du Concile de Trente ».
Citant « un périodique connu, destiné aux évêques et exprimant leur enseignement », les Cardinaux OTTAVIANI et BACCI estiment que « l’on veut faire table rase de toute la théologie de la Messe. En substance, on se rapproche de la théologie protestante qui a détruit le sacrifice de la Messe ». Or, ces critiques déterminent parfaitement le motif essentiel de notre attachement à l’ancienne liturgie. Il est donc vain d’évoquer, pour l’expliquer, la nostalgie, ou des considérations d’ordre politique, si tant est qu’elles puissent être objectivement établies. De plus, nous trouvons, à l’instar de nos amis britanniques, que « l’ancien rite consacre plus de temps que le nouveau au recueillement pendant la Messe, que le latin n’a jamais été un obstacle à la compréhension… » et nous ressentons également « le nouveau rite comme étant moins fastueux, moins propice au recueillement et, par dessus tout, au respect dû au Saint Sacrement… » (THE UNIVERSE du 31 octobre 1980). Nous partageons donc entièrement leurs conclusions.
D’autre part, la Congrégation nous prête le sentiment que « ceux qui célèbrent la Messe de Paul VI ne croient pas à la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie » (sic). Cette question revêt une extrême gravité. Elle rejoint l’objet principal de notre motivation, la théologie de la Sainte Messe. « La « cène » est caractérisée, comme étant celle de l’assemblée présidée par le prêtre ; celle de l’assemblée réunie afin de réaliser « le mémorial du Seigneur », qui rappelle ce qu’Il fit le Jeudi saint » écrivent en substance les Cardinaux OTTAVIANI et BACCI, poursuivant : « tout cela n’implique ni la Présence réelle, ni la réalité du Sacrifice, ni le caractère sacramentel du prêtre qui consacre, ni la valeur intrinsèque du Sacrifice eucharistique indépendamment de la présence de l’assemblée. En un mot, la nouvelle définition de la Messe (Institutio generalis, chapitre 2, n°7) ne contient aucune des données dogmatiques qui sont essentielles à la Messe et qui en constituent la véritable définition. L’omission, en un tel endroit, de ces données dogmatiques, ne peut être que volontaire ». Or, nos amis d’outre-Manche jugent « la traduction anglaise de la Messe laide, inexacte et doctrinalement défectueuse… » Certains même souhaitent que « l’on traduise l’ancien rite en anglais » (THE UNIVERSE du 31 octobre 1980). Ce sont précisément les « traductions inexactes et doctrinalement défectueuses », la façon dont elles sont ressenties et interprétées, les comportements, qui nous incitent à penser que certains « catholiques » ne croient pas ou plus à la Présence réelle dans la Sainte Eucharistie. Nous nous indignons que des évêques, au lieu d’observer l’évidence, se plaignent des personnes qui ne font que la constater. Nous réclamons un retour à l’orthodoxie.
Non, nous ne sommes pas de perpétuels mécontents, des aigris nostalgiques et politisés qui, sans motifs sérieux, pour se mettre inconsidérément en évidence, entretiendraient la querelle liturgique. Nous aimons l’Église à laquelle nous avons choisi d’appartenir. Nous avons seulement retenu que « la foi procure la vie éternelle ».

Jules
Jules
il y a 4 années

Pourquoi encore en parler ? Ces types ne sont plus évêques que de nom. Interpellé sur le texte conciliaire qui déclare que les musulmans adorent le même Dieu que les catholiques, le président des « évêques » de France a répondu que « le concile n’avait jamais dit cela »… Il n’a même pas lu le concile…

Cadoudal
Cadoudal
il y a 4 années
Répondre  Jules

quand les évêques sont en communion avec un diable déguisé en prêtre qui , avec son nez rouge de sinistre clown , ose dire:  » je crois en Dieu; pas le Dieu catholique ; il n’y a pas de Dieu catholique « ;
tout est fini.

christian schwender
christian schwender
il y a 4 années

ils ne veulent pas reconnaitre que c’est vatican II qui a vidé les églises et les séminaires. Ils nient l’évidence même !

Petra
Petra
il y a 4 années

C’est la jalousie qui les fait parler ; OEcuménisme oui, mais plutôt avec les hérétiques .

Lionel
Lionel
il y a 4 années
Répondre  Petra

Non, c’est l’incompatibilité des deux rites et ils le savent, car c »est voulu!…

Lionel
Lionel
il y a 4 années
Répondre  Petra

Non, c’est l’incompatibilité entre les deux rites et ils le savent, car c’est voulu!…

TDF
TDF
il y a 4 années

Les cardinaux Ottaviani et Bacci furent les premiers à condamner cette nouvelle messe protestantisée fabriquée par le franc-maçon Bugnini avec l’aide de pasteurs protestants. Les sacrilèges dus à cette abominable nouvelle messe s’accumulent chaque jour comme le dit l’article ci-dessus. Le refus de cette nouvelle messe est doctrinal et non sentimental.
On connait l’hostilité des évêques français contre les fidèles de la Tradition. Les Marty Etchegaray qui restèrent silencieux sur l’avortements retrouvaient toute leur vigueur pour combattre la Tradition. Les Lustiger Decourtray continuèrent de plus belle. Maintenant les évêques français ont perdu de leur superbe. Ils n’ont plus l’influence des évêques des années 70 2000. Les pouvoirs politiques les traitent avec mépris comme on a pu le voir à l’occasion du confinement. Les évêques français sont complètement discrédités.
On peut se demander si le pape Paul VI (qui n’avait rien d’un saint même à titre personnel car on sait qu’il avait des moeurs abominables) qui imposait de manière dictatoriale une messe copiée sur la cène protestante avait la foi catholique.
Enfin rappelons que sans Mgr Lefebvre et la Fraternité St Pie X la vraie messe aurait disparu.