Le prêtre américain, l’insupportable et si sulfureux jésuite James Martin, nommé consultant au service communication du Vatican par le pape, est devenu depuis des années un des promoteurs assidus de ce que quelques-uns qualifient sans peine, et fort à propos, « d’homohérésie ».
Revenant sur son thème de prédilection, l’acceptation pleine et entière par l’univers catholique des pratiques inverties, il a affirmé samedi 3 novembre, lors d’une rencontre de la Compagnie de Jésus, et devant les étudiants, que « les choses sont en train de changer » dans l’Église officielle à propos des l’homosexualité. Bien entendu, pour soutenir son affirmation, il prend appui sur la plus haute autorité dans l’Église, le pape lui-même :
« Regardez simplement ce qui est arrivé ces cinq dernières années depuis l’élection du pape François. Avant tout la réponse du pape François sur les personnes Lgbt ‘Qui suis-je pour juger ?’. Ses cinq paroles les plus fameuses étaient en réponse à une question sur les personnes gay, n’est-ce pas ? Savez-vous que c’est le premier pape a usé du terme ‘gay’ dans une affirmation ? »
Voilà l’aveu explicite de la soumission radicale d’El papa argentin à la « culture gay » c’est-à-dire à un style de vie pleinement et activement homosexuel.
James Martin continue son office de propagandiste de la « culture gay » en soulignant que l’actuel pape « a des amis gay. Il a parlé du fait qu’il veut que les personnes gay se sentent bien dans l’Église. C’est énorme. Il a aussi nommé des évêques , archevêques, et cardinaux gay-friendly, comme le cardinal Tobin, l’archevêque de Newark, qui par exemple a célébré une « Messe de bienvenue » pour les personnes Lgbt dans sa cathédrale…» Ainsi ajoute-t-il « il y a une tendance que l’on ne peut arrêter » vers une reconnaissance de la présence des Lgbt dans l’Église, ce qui en termes clairs signifie la reconnaissances des pratiques homosexuelles comme normales et non-peccamineuses, à l’opposé du catéchisme, du Magistère, et des positions rigoureuses condamnant l’homosexualité de saints comme Paul l’Apôtre, Thomas d’Aquin, Catherine de Sienne ou saint Pierre Damien.
James Martin révèle à quel point ce sujet a été débattu dans un sens positif au récent Synode sur les jeunes : « La semaine dernière, par exemple, au Synode des jeunes, des évêques et des experts se sont réunis pour discuter des jeunes. Et les problèmes Lgbt ont été discutés dans la salle plus ouvertement que dans aucun autre synode auparavant, n’est-ce pas ? Cela est un grand pas en avant » même si, déplore-t-il, « le Synode n’a pas réussi à user le terme Lgbt, et a préféré rester ferme sur la citation ‘orientation sexuelle’, à cause de l’opposition de régions où les droits des Lgbt n’ont pas avancé, comme certains diocèses des États-Unis, de l’Afrique sub-saharienne, et en Inde… mais l’Église est en train d’apprendre. »
Celle que Mgr Lefebvre appelait ‘l’Église conciliaire’,- en ne faisant que reprendre les mots que lui avait adressés Mgr Giovanni Benelli, le substitut de la secrétairerie d’État du pape Paul VI-, est en train d’apprendre à s’éloigner toujours plus, de façon impressionnante, dans l’ensemble comme dans le détail, de la théologie catholique…
Francesca de Villasmundo
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