L’analyse prévisionnelle commandée par le PS pour une étude en interne de ce qui l’attend aux élections cantonales et départementales a jeté un froid polaire dans les rangs des caciques du parti mais aussi chez les élus locaux qui doivent s’attendre à perdre leurs sièges.
Au premier tour, les candidats du PS pourraient être éliminés dans 500 à 700 cantons (sur 1.995).
L’alliance UMP-UDI-MODEM se verrait éliminée au premier tour dans 300 à 400 cantons.
Quant aux élections départementales, le PS y perdrait au moins 15 des 50 départements qui sont actuellement sous sa coupe. Et une vingtaine sont considérés comme très incertains.
Du coup, les pros de la communication travaillent sur les éléments de langage destinés à positiver la déroute ! Sur les plateaux de télévision, les représentants socialistes parleront de « bonne résistance » si le PS conserve 35 de ses 50 départements, d’une « défaite logique » dans la situation où le PS conserve entre 20 et 35 départements. Ce n’est qu’à moins de 20 départements maintenus que le PS reconnaîtra un résultat « très mauvais ».
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !
