Le Parti Populaire espagnol avait promis de remettre en cause les lois pro-mort votées par les socialistes du gouvernement Zapatero. Mais le chef du gouvernement actuel qui se dit de droite, Mariano Rajoy, confirme sa ligne molle et libérale. Ainsi, la seule restriction qui sera apportée par le projet de loi est l’autorisation parentale pour les mineures souhaitant avorter.

Et pour cacher sa faiblesse, le Parti Populaire a recours à la mauvaise foi : « Pour un sujet comme celui-ci, il faut tenter, indépendamment des convictions morales ou religieuses de chacun, de ne pas imposer à travers une législation civile un modèle de pensée » a déclaré Rafael Hernando actuel porte parole du parti gouvernemental au Congrès des députés.

Pourtant, savoir si on peut ou pas tuer un être humain vivant, y compris dans le sein de sa mère, ne relève pas d’une conviction morale ni religieuse. Mais si on peut tuer, sous prétexte de confort personnel ou de choix, alors il ne faut pas s’émouvoir outre mesure des atrocités nazis ni de la barbarie islamique. Entre décapiter au couteau un « mécréant » au nom d’Allah ou déchiqueter au ciseau un enfant dans le sein maternel au nom de la liberté de choix, le concours de l’horreur est de l’abjection mène à la mort et au malheur.

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