Le président ougandais approuve une loi-anti-homosexualité
Le président ougandais approuve une loi-anti-homosexualité

« Dans notre pays, nous aurons nos mœurs. Nous protégerons nos enfants. Nous faisons cette loi pour nous-mêmes. Nous faisons cette loi pour nos enfants. Nous faisons cette loi pour les enfants de nos enfants.», a déclaré le ministre ougandais des Travaux publics.

L’Ouganda, pays à majorité chrétienne, a voté cette semaine une loi renforçant sa défense du mariage et de la morale sexuelle selon les lois bibliques. La nouvelle législation criminalise davantage la sodomie et d’autres comportements dépravés.

La nation africaine a adopté mardi, à l’unanimité, le « projet de loi anti-homosexualité ». Le président Yoweri Museveni avait appelé le Parlement à soutenir la mesure, déclarant que l’Occident pro-LGBT devrait « cesser de faire perdre le temps de l’humanité en nous imposant leurs pratiques sociales ».

L’activité homosexuelle est depuis longtemps illégale en Ouganda selon le code pénal du pays. Cependant, en mars 2022, un député a présenté la proposition de loi « anti-homosexualité », qui s’inspirait d’une loi de 2014 annulée par un tribunal, principalement en raison de la pression des forces internationales.

Que dit la nouvelle loi ?

Interdiction de toute forme de relations sexuelles entre personnes du même sexe.
Interdiction à quiconque de s’identifier comme lesbienne, gay, transgenre, queer ou toute autre identité sexuelle ou de genre qui n’est ni masculine ni féminine.
Peine de mort pour toute personne se livrant à l’homosexualité aggravée.
Peine d’emprisonnement à perpétuité pour les personnes reconnues coupables d’actes homosexuels.
10 ans d’emprisonnement pour les personnes convaincues de recruter un enfant dans le but de se livrer à des actes homosexuels.
10 ans d’emprisonnement pour un propriétaire ou gestionnaire d’immeubles qui permet sciemment à l’homosexualité de se produire dans ses locaux.
10 ans d’emprisonnement pour celui qui contracte mariage avec une personne du même sexe, préside un mariage homosexuel ou participe sciemment à la préparation d’un tel mariage.
7 ans d’emprisonnement pour les individus qui ont tenté d’accomplir des actes homosexuels.
3 ans d’emprisonnement pour un enfant reconnu coupable d’actes homosexuels.

Les législateurs ougandais ont exprimé des inquiétudes croissantes concernant le recrutement d’enfants dans le mode de vie LGBT. Des groupes comme Sexual Minorities Uganda, qui a été fondé en 2004 mais interdit en 2022, auraient ciblé des mineurs avec des paiements en espèces pour participer à des films gays classés X. La propagande destinée à préparer les jeunes à soutenir (et même à s’engager dans ) l’homosexualité a également été découverte dans des écoles.

Le ministre ougandais des Travaux publics, Ecweru Musa Francis, a prononcé cette semaine un discours passionné au Parlement, notant les effets néfastes de l’homosexualité sur sa nation.

« Je suis allé dans certains hôpitaux. Et j’ai vu des enfants avec des anus déchirés… Ces enfants ont été agressés par des homosexuels. Et si quelqu’un dit que tout va bien… cette personne est diabolique ! L’enfer appartiendra à cette personne ! », s’est-il exclamé.

« Ceux qui y croient, dans leur pays, l’ont là-bas », a-t-il poursuivi. « Dans notre pays, nous aurons nos mœurs. Nous protégerons nos enfants. Nous faisons cette loi pour nous-mêmes. Nous faisons cette loi pour nos enfants. Nous faisons cette loi pour les enfants de nos enfants. Ce pays restera ferme… les homosexuels n’ont pas de place en Ouganda.»

Le ministre d’État national chargé du commerce, de l’industrie et des coopératives, Bahati David, a également exprimé son soutien au projet de loi en déclarant: «Pour voir que nous nous sommes réunis… pour faire une déclaration et protéger l’avenir de nos enfants, je dis seulement que la gloire revient à Dieu… Dieu est content de ce qui se passe.»

« Personne ne devrait nous faire du chantage. Personne ne devrait nous intimider », a-t-il ajouté, faisant référence aux efforts continus de l’Occident pour imposer l’acceptation de la sodomie au peuple africain.

C’est exactement ce qu’a fait le secrétaire d’État américain Anthony Blinken, qui a dénoncé l’adoption du projet de loi sur Twitter. « La loi contre l’homosexualité adoptée par le Parlement ougandais hier porterait atteinte aux droits humains fondamentaux de tous les Ougandais et pourrait annuler les acquis de la lutte contre le VIH/sida », s’est-il plaint. « Nous exhortons le gouvernement ougandais à reconsidérer fortement la mise en œuvre de cette législation. »

Amnesty International et les Nations Unies ont également critiqué la nouvelle législation ougandaise.

L’Ouganda a joué un rôle de premier plan dans la lutte contre l’agenda LGBT ces dernières années. Longtemps cible des militants du contrôle de la population comme Bill Gates, le pays a admirablement résisté aux efforts néo-colonialistes de l’Union européenne pro-gay, ainsi qu’aux politiques de promotion de l’avortement du Premier ministre canadien Justin Trudeau.

Asuman Basalirwa, le député qui a présenté le « projet de loi anti-homosexualité », a récemment tweeté que l’homosexualité est « un mal humain qui enfreint les lois ougandaises et menace le caractère sacré de la famille, la sécurité de nos enfants et le la continuation de l’humanité par la reproduction.»

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