Simona Baldassarre commente ainsi cette décision sur sa page Facebook :
« Je suis consternée par l’attitude du Parlement européen, qui a rejeté aujourd’hui mon amendement concernant les droits de l’homme qui condamnait la maternité de substitution comme une violation manifeste des droits de l’homme et de la dignité des femmes. De cette façon, il se fait complice d’un honteux business en expansion continue de près de 6 milliards de dollars par an, où les riches acheteurs exploitent les femmes des pays pauvres en marchandisant leur corps comme une nouvelle forme d’esclavage. Les enfants innocents arrachés aux mères deviennent un simple objet contractuel. »
Des mots qui font écho à ceux de la ministre de l’Agriculture italienne, Teresa Bellanova:
« Dans la bataille pour la liberté des femmes, contre la marchandisation, contre l’idée de pouvoir voir un simple but reproductif dans le corps féminin, je ne trouve aucune gêne à exprimer mon non catégorique à toute forme d ‘ »utérus loué ». Je ne juge ni ne condamne le désir d’être mère ou père. Je dis que cela ne peut pas être à tous les prix si les coûts sont de cette nature. On ne peut pas continuer à travestir cette pratique en la comparant avec celle du don séculaire, lorsque le donateur est le sujet faible de la relation. Et j’ajouterai qu’une réforme radicale des lois régissant l’adoption et la garde ne peut plus être différée. »
Francesca de Villasmundo
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