Les parlementaires européens de l’ancien monde ont tenté, ce mercredi après-midi, de couper l’élan populaire -ou populiste s’ils préfèrent- par leur vote  en faveur de sanctions contre la politique anti-immigration et souverainiste de la Hongrie.  La résolution est passée avec 448 votes pour et 197 contre et 48 abstentions. C’est-à-dire que le PPE, parti européen auquel appartient à la fois le Premier ministre hongrois et Angela Merkel, a voté avec les partisans de l’abaissement des frontières, contre son allié Viktor Orban.

Des parlementaires européens saisis de frayeur face à la montée des « populismes » 

C’est dire si les élections qui ont eu lieu dans l’Union ces derniers mois en Autriche, Hongrie, Allemagne, Italie, Suède, etc., qui toutes indiquent une volonté  des peuples européens de retrouver leur souveraineté et de protéger leur identité culturelle, voire religieuse, inquiète cette assemblée de notables, voués aux oligarques et aux étrangers, qui sentent leurs sièges vaciller sous leurs séants, tandis que les élections européennes de 2019 pointent à l’horizon.

Ce vote dont se félicitent si bruyamment les tenants de la politique de Macron et de Merkel, n’est en réalité que le premier pas d’une longue procédure qui demande à la fin l’unanimité des membres du Conseil pour être adoptée. Car la résolution votée par le Parlement n’est encore que : une invitation pour le Conseil européen « à constater s’il existe un risque clair de violation grave, par la Hongrie, des valeurs visées à l’article 2 du traité UE et à adresser à la Hongrie des recommandations appropriées à cet égard ». La Hongrie est donc encore assez loin d’être sanctionnée et d’ici que la question se pose réellement, il va couler de l’eau sous les ponts et notamment une élection capitale pour tous les pays de l’Union, celle des élections européennes de 2019 où les souverainistes patriotes pourraient renverser la situation.

Une telle procédure avait déjà été lancée contre la Pologne, mais la Hongrie y avait opposé son veto et elle n’avait pas pu aboutir.

Vers un axe des « populismes »

Ce vote est une démonstration pour M. Orban de ce que vaut le PPE, parti auquel il se rattache au Parlement européen; une bonne occasion de lui claquer la porte au nez et de rejoindre le parti ENL (Europe des nations et des Libertés) auquel appartient notamment son ami Salvini,  de la Ligue italienne, ainsi que le Rassemblement national (ex-FN), qui y compte la grande majorité des membres. De fait, Viktor Orban est depuis longtemps considéré comme allié des souverainistes identitaires, au sein de l’UE, tant par ses amis politiques que par ses adversaires. Il est donc loin d’être isolé dans l’Union et le temps travaille en sa faveur.

Il a été reproché à M. Orban et aux « populistes » en général, notamment par M. Macron, de vouloir l’argent de l’Union sans vouloir se plier aux règles de l’Union. Or les règles de l’Union doivent être au service des peuples et non les peuples au service des règles, elles peuvent donc être changées, n’en déplaise à M. Macron et à ses amis mondialistes.

Au cœur de l’affaire, l’abaissement des frontières au profit d’une immigration de masse en provenance de pays musulmans, ce contre quoi, Viktor Orban, le populaire premier ministre de Hongrie, a été le premier à s’élever au sein de l’Union européenne avec ses alliés du groupe de Visegrad (Pologne, Slovaquie, Tchéquie, Hongrie), en élevant des barrières aux frontières de la Hongrie et donc aussi de l’espace Schengen. Ce qui devrait réjouir les tenants de l’espace Schengen.

Les mondialistes de l’UE tentent par tous les moyens d’empêcher une victoire des patries aux prochaines élections européennes

Après la séquestration, par les juges rouges du Parquet National Financier, avant tout procès, de la dotation d’État due au Rassemblement national (ex-FN) pour l’éradiquer, on voit que tous les moyens sont bons pour les immigrationnistes, pour entraver la volonté populaire des nations et empêcher le renversement de majorité au Parlement européen qui tient une chance historique de passer de la gauche oligarchique à la droite identitaire et souverainiste.

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