Le 18 mai, la Chambre des députés a « exhorté le Pouvoir Exécutif de défendre la position des pays membres de l’Organisation des États américains qui considèrent que l’avortement est un droit humain. » De plus dans la même résolution, elle « réitère son engagement de respecter l’article 4.1 concernant la protection du droit à la vie à partir de la conception ».
De plus les Paraguayens « pressent les membres de l’Organisation des États Américains de déclarer l’année 2016, comme celle du « droit à la vie » et demande aux présidents de ces pays, de faire de même.
Le président Cartes en arrivant au pouvoir s’est présenté comme un défenseur du droit à la vie, malgré les pressions du géant onusien et du mondialisme. Notamment le Conseil de l’ONU sur les droits humains par trois fois l’a sommé de légaliser l’assassinat des enfants non nés dans le sein maternel. Il a été critiqué par plusieurs nations européennes décadentes lesquels s’acheminent vers leur propre disparition par la contraception et l’avortement et le grand remplacement.
La réponse de la Chambre des députes paraguayens a été sans appel. Elle a rappelé que le premier droit humain fondamental est celui de vivre et que l’avortement n’a jamais été un droit humain. Même si ce nom est paraphrasé sous diverses appellations plus ou moins fallacieuses comme « les droits de femmes » ou les « droits sexuels reproductifs ». À noter que le Président Cartes a fait une déclaration pour dire qu’il n’était pas question pour lui de courber le dos sous les pressions des agences internationales qui veut saper les droits de l’enfant à naître et ceux de la famille. Il fit aussi une déclaration à la presse : « nous serons là pour défendre les droits à la vie et à la famille. »
Ainsi un petit pays de 7 millions d’habitants donne une belle leçon au monde entier.
Jean-Pierre Dickès
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