Le thème des « migrants » et de ce que le pape nomme « leur droit à émigrer » est revenu sur le devant de la scène, – l’a-t-il jamais quitté d’ailleurs-, lors d’un long entretien accordé à un journal de SDF milanais «Scarp de’ tenis» , en vue de préparer la venue de François dans la ville du nord le 25 mars prochain.
Dans les colonnes du quotidien de rue, François s’est épanché sur l’urgence migratoire sans hésiter à culpabiliser l’Europe et à prôner l’accueil intégral.
«Ceux qui arrivent en Europe fuient la guerre ou la faim. Et nous, nous sommes d’une certaine façon coupables parce que nous exploitons leur terre mais nous ne faisons aucun type d’investissement dont ils puissent extraire un bénéfice. »
François confond, dans ce message trompeur, les grands groupes internationaux et multi-nationales détenus de par le monde par quelques trusts et financiers apatrides, dont le milliardaire Georges Soros au discours immigrationniste de même acabit que le sien est un exemple notable, et la pauvre masse des Européens, bourgeois moyens, pauvres ouvriers ou simples employés, submergée par l’invasion migratoire alors qu’elle n’a aucun intérêt financier en Afrique, Asie ou autre pays du Tiers-Monde. Ce ne sont d’ailleurs pas les plus riches parmi les Européens qui sont frappés, en premier en tout cas, de plein fouet par cette déferlante extra-européenne mais les plus faibles et les plus pauvres. Mais à ces pauvres-là, il semble que François préfère quand même les clandestins…
Il oublie également bien facilement que de trop nombreux pays, africains en particulier, aux richesses minières incommensurables, sont exploités par une petite caste de dictateurs noirs, bien de chez eux, après avoir rejeté violemment la colonisation européenne, qui quoi qu’en dise la bien-pensance morale internationale, du genre cette fois-ci d’Emmanuel Macron, larbin de certains banksters, avait fait plus de bien que de mal à ces pays tribaux.
Mais pour le pape jésuite, les réalités économiques, les réalités politiques, les réalités historiques, les réalités financières, la réalité d’une mondialisation en marche qui s’appuie sur le déracinement des hommes pour procurer sur le Vieux Continent de la main d’œuvre à bon marché et corvéable à merci à ces mêmes trusts qui s’enrichissent en Afrique, en Amérique Latine et ailleurs, n’entrent pas en ligne de compte quand il parle de ses amis les migrants, revêtus de toutes les qualités. D’ailleurs leur seule qualité de « migrants » échoués sur les terres européennes inhospitalières selon lui fait d’eux, à écouter El pape argentin, des êtres sacro-saints et intouchables.
« Ils ont le droit d’émigrer, a tonné François, et ils ont le droit à être accueilli et aidé.»
Il a, il est vrai, rajouté par la suite qu’il faut aussi que les gouvernements soient prudents mais pour réaffirmer dans le propos suivant l’importance de la promotion d’une intégration, qui respecte la culture de l’autre. Pour appuyer ses paroles et donner un exemple du manque d’intégration imputable à la mauvaise volonté des Européens il a reparlé des terroristes « belges » de l’aéroport de Bruxelles ! François s’est donc fait, comme à chaque fois qu’il disserte sur les « migrants », le chantre du multi-culturalisme et du brassage des peuples, du droit du sol sur le droit du sang, d’une nationalité de papier plus que de cœur, de cet altruisme immigrationniste qui est synonyme de disparition de notre Europe des peuples millénaires et de son identité chrétienne.
L’accueil des « migrants » a-t-il donc expliqué
« doit se faire avec cette vertu chrétienne qui doit être le propre des gouvernants, je parle de la prudence. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie accueillir tous ceux que l’on « peut » accueillir. Pour ce qui concerne le nombre. Mais il est tout aussi important d’avoir une réflexion de « comment » accueillir. Parce que accueillir signifie intégrer. C’est la chose la plus difficile parce que si les migrants ne s’intègrent pas, ils sont ghettoïsés. J’ai toujours en mémoire l’épisode de Zaventem (l’attentat de Bruxelles du 22 mars 2016, ndlr) ; ces garçons étaient belges, fils de migrants mais ils habitaient un quartier qui est un ghetto. Que signifie intégrer ? Voici un autre exemple : de Lesbos sont venus avec moi en Italie 13 personnes. Le deuxième jour après leur arrivée, grâce à la Communauté Sant’Egidio, les enfants fréquentaient déjà l’école. Ensuite, très vite ils ont trouvé un logement, les adultes se sont donnés du mal pour fréquenter des cours afin d’apprendre la langue italienne et pour trouver un travail. Bien sûr, pour les enfants c’est plus facile : ils vont à l’école et en peu de mois ils parlent l’Italien mieux que moi. Les hommes ont cherché un travail et l’ont trouvé. Intégrer veut dire entrer dans la vie du pays, respecter la loi du pays, respecter la culture du pays mais aussi faire respecter sa propre culture et ses propres richesses culturelles. L’intégration est un travail très difficile. »
Le monde que décrit François est une chimère, une illusion, un univers rose bonbon, gentillet, bondé de clandestins bisounours. François vit dans un rêve parallèle à la réalité crue ! L’intégration, cela fait des décennies qu’on nous rabâche les oreilles avec elle, sans que cela fonctionne, malgré les milliards qu’on injecte dedans, par la faute disons-le clairement des immigrés eux-mêmes qui veulent garder leur culture, leur religion, leurs coutumes et leurs mœurs qui s’opposent trop souvent et violemment à la civilisation européenne.
L’intégration est un échec. Elle est un échec, premièrement parce que c’est l’assimilation qu’il fallait promouvoir et non l’intégration. L’assimilation s’oppose au multi-culturalisme défendu par François et pousse l’immigré a abandonné sa culture d’origine pour adopter le mode de vie religieux, social, légal du pays adoptif. L’assimilation est le seul moyen qui permette à une nation d’intégrer des individus étrangers sans dommage pour sa culture et sa civilisation. Et prédisposent les générations suivantes à se considérer réellement partie intégrante de la nation.
Secondement, l’intégration est un échec parce que le nombre d’immigrés, surtout musulmans, sur le sol européen a largement dépassé le seuil qu’il est possible même d’assimiler. Les communautés d’origine se sont reformées et d’immigrés dociles il y a 60-70 ans passés, les nouveaux arrivants, mais aussi la deuxième ou troisième génération, sont devenus des conquérants mahométans revendicatifs hostiles aux coutumes du pays d’accueil et ambitionnant d’imposer leur mode de vie aux autres. La prolifération des mosquées sur le sol européen, des minarets, de la nourriture halal, des modes vestimentaires coraniques, etc. en sont l’illustration éclatante.
A quelques exception près, mais il y a toujours des exceptions, l’intégration est un échec parce que la charia et le Coran ne sont pas européo-compatibles ! Quoi que rêve François…
Francesca de Villasmundo
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