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Le pape qui ne « se mêle pas de politique » reçoit Bernie Sanders, le candidat de gauche à la Maison blanche

WASHINGTON – During July 16, 2014 testimony before the Senate Committee on Veterans’ Affairs, Acting Secretary of Veterans Affairs Sloan D. Gibson outlined serious problems regarding access to healthcare and key actions the Department of Veterans Affairs (VA) has taken to get Veterans off wait lists and into clinics. “The trust that is the foundation of all we do – the trust of the Veterans we serve and the trust of the American people and their elected representatives –has eroded,” said Acting Secretary Gibson. “We have to earn that trust back through deliberate and decisive action, and by creating an open and transparent approach for dealing with our stakeholders to better serve Veterans.” (VA/Robert Turtil)

Il en est tout fier Bernie Sanders et il ne se prive pas de le dire :

« Ça été un vrai honneur pour moi et ma femme de passer un peu de temps avec lui. Je pense que c’est une des personnes les plus extraordinaires non seulement dans le monde d’aujourd’hui mais aussi dans l’histoire moderne du monde. « 

De retour de Rome où il était invité à un colloque pour célébrer les 25 ans de l’encyclique politique  Centesimus Annus de Jean-Paul II, Bernie Sanders, candidat à la primaire des Démocrates pour l’élection à la Maison Blanche, évoque, auprès des journalistes, sa rencontre avec le pape François, qui l’a ému au plus haut point, lui l’homme de gauche, sensibilité communiste, laïciste, pro-Lgbt, pro-avortement, pro-immigration, etc.

François a bien lui essayé de relativiser cette rencontre qui fait jaser en ironisant, lors de la conférence de presse dans l’avion qui le ramenait de Lesbos : « Il savait que j’allais sortir à cette heure, et a eu la gentillesse de me saluer.  Si quelqu’un pense que saluer équivaut à se mêler de politique, je conseillerais à cette personne de se trouver un psychiatre ! »

Il faut comprendre que pour un pape qui proclame « le pape ne se met pas dans la politique concrète d’un pays« , rencontrer le peut-être futur candidat à la Maison Blanche en pleine course des primaires américaines, c’est un peu contradictoire ! La pirouette ironique est nécessaire…

On peut se demander cependant : et si cela avait été Donald Trump, le candidat à la primaire républicaine, à la place de Bernie Sanders, François aurait-il fait preuve d’autant d’éducation et compréhension ou lui aurait-il fermé la porte ? Quand on se souvient des propos bergogliens sur Trump, « Une personne qui veut construire des murs et non des ponts n’est pas chrétienne« , on peut douter sérieusement d’un accueil chaleureux…

Mais bon, ce n’est pas Trump, le candidat plutôt à droite, anti-immigration, mais Bernie le socialiste-crypto-communiste, qui a été invité, par l’Académie Pontificale des Sciences Sociales, pour débattre de l’encyclique politique du pape polonais, le pourfendeur dit-on du communisme… Allez comprendre : quand François se mêle de politique, aujourd’hui, c’est à gauche toute. Voudrait-il donner, sans le dire, des consignes de votes aux américains, qu’il ne s’y prendrait autrement !

Francesca de Villasmundo

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