« La Méditerranée n’est plus le terrain de jeu des passeurs et des ONG »
Accusées de favoriser l’immigration illégale en Italie et d’encourager les mafias criminelles, satellites de Daesh en Libye, certaines ONG sont dans le collimateur de la justice italienne. Mais ces humanitaristes boutonneux déterminés à changer le monde en une vaste auberge espagnole ouverte à tous, sans frontières ni peuples à protéger, ont un soutien de poids en la personne du pape François, que l’on sait depuis son ascension au trône pétrinien, tout spécialement obsédé par le sort des «réfugiés et migrants », son sujet de prédilection.
Les révélations, devenues publiques, de collusion entre volontaires et trafiquants d’êtres humains, cette collaboration scandaleuse entre passeurs libyens et activistes idéologiques no-border embarqués sur les bateaux de sauvetage des ONG, ont eu raison de leur aura auprès de l’opinion publique qui leur retire sa faveur. Certaines de ces organisations ont récemment annoncé qu’elles se voyaient obliger de cesser leur mission en Méditerranée, qui consistait bien plus en un service de taxi gratuit entre Libye et Italie qu’à des opérations de secours !
Cela signe-t-il le début de la fin de l’invasion migratoire en Italie et par ce biais de l’Europe ?
Peut-être mais encore ne faut-il pas crier victoire trop tôt ! Ce serait sous-estimer l’activisme du pape François qui ne doit pas voir d’un bon œil cette obstruction au transbordement d’immigrés d’un continent à l’autre, les Européens coupables de tous les maux de la planète se devant d’accueillir toute la misère du monde. Aussi, en pleine crise politique et judiciaire entre les gouvernements italien et libyen d’un côté et les ONG humanitaristes sur la sellette de l’autre, El papa argentin, qui ne fait pas de politique a-t-il affirmé un jour, a subversivement délivré son soutien aux ONG qui œuvrent à la venue des migrants, par le biais d’un message adressé aux participants de la rencontre internationale «Méditerranée : un port de fraternité», qui s’est conclue ce lundi 14 août, organisée par le diocèse d’Ugento-Santa Maria de Leuca, dans les Pouilles, avec le soutien de nombreuses institutions et associations.
«Il faut un engagement toujours plus généreux pour favoriser la culture de l’accueil et de la solidarité, en promouvant ainsi la paix et la fraternité entre les peuples»
leur a écrit Jorge Maria Bergoglio qui ne dévie pas d’un pouce de son idéologie immigrationniste qu’il appuie sur l’espoir illusoire de retrouver ainsi une fraternelle humanité originelle par-delà le péché originel, les religions, les cultures, les mœurs, des us et des coutumes diamétralement opposés.
Le pape explique l’organe de presse du Vatican News Va, dans son courrier adressé à l’évêque local, Mgr Vito Angiuli,
« encourage la communauté chrétienne et les jeunes des pays méditerranéens présents, «comme aussi toutes les personnes de bonne volonté, à considérer la présence de tant de frères et sœurs migrants comme une opportunité de croissance humaine, de rencontre et de dialogue, comme aussi une occasion pour annoncer et témoigner de l’Évangile de la charité» et soutient cette initiative qui culminera dans la signature de la « Charte de Leuca », un document dans lequel les jeunes présents à la rencontre demandent aux puissants de la terre de promouvoir la paix, de bannir les armes, et de s’engager concrètement pour l’ouverture des corridors humanitaires pour les populations qui fuient la guerre».
Toute la dimension immigrophile de ce rassemblement soutenu non seulement par le pape argentin mais aussi par la conférence épiscopale italienne, la Caritas italienne, Pax Christi ou encore la Fondation Migrantes, institution fondée par les évêques italiens, est contenue en cette Charte lourde de sens. Car en somme, cette agitation autour de l’action des ONG, leurs scandales révélés au grand jour par les médias du système, ce qui peut d’ailleurs paraître étonnant venant de leur part, s’avèrent devenir le prétexte pour obliger les pays à mettre en place ces fameux corridors humanitaires, dont le pape est de fait un fervent partisan, tout comme l’Union Européenne, les ONG humanitaristes et les mondialistes. Ils seront un moyen efficace, sous couvert de lutter contre le trafic d’êtres humains, de légaliser les migrations clandestines et d’institutionnaliser les mouvements de populations.
Pour le plus grand dam des peuples européens.
Francesca de Villasmundo
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