Jean-Marie Guénois du Figaro titre à juste titre « En Grèce, le voyage très politique du pape François ».
Le pape François, en visite hier dimanche 5 décembre sur l’île grecque de Lesbos a, à nouveau, promu l’ouverture de l’Europe à tous les clandestins qui entrent illégalement et fustigé les nationalismes égoïstes. Il a appelé à en finir avec ce qu’il nomme incongrument un « naufrage de civilisation », lors d’une allocution au camp de migrants de Mavrovouni. Jouant comme à son habitude sur la corde sensible de ceux qui l’écoutent encore, il a qualifié la mer Méditerranée de « cimetière froid sans pierres tombales ». Continuant sur ce leitmotiv immigrationniste, il a insisté, devant la présidente grecque Katerina Sakellaropoulou, le vice-président de la Commission européenne Margaritis Schinas et le ministre grec des Migrations Notis Mitarachi :
« Ne permettons pas que la mare nostrum se transforme en une désolante mare mortuum, que ce lieu de rencontre devienne le théâtre de conflits ! Ne laissons pas cette mer des souvenirs devenir la mer de l’oubli. »
Parallèlement à ces mots lénifiants, il a condamné cette « l’Europe [qui] persiste à tergiverser » face aux arrivées de migrants « parfois bloquée » et « déchirée par les égoïsmes nationalistes », « au lieu d’être un moteur de solidarité ».
Jorge Maria Bergoglio a longuement salué et béni les familles présentes, parmi lesquelles de nombreux enfants. « Welcome ! », « We love you », pouvait-on entendre. Il s’est également offert un bain de foule, sans masque ni distanciation sociale, parmi ces « migrants », dont peu si ce n’est aucun doivent avoir reçu le sérum anti-covid et qu’il entend faire entrer sans passeport, ni sanitaire ni national, sur le Vieux continent. Attitude pour le moins paradoxale quand l’on sait que le même est un ayatollah de la vaccination anti-covid et des mesures anti-sociales drastiques, si intransigeant avec les non-vaccinés vus comme un danger pour les vaccinés, au point de renvoyer sans un mot ni un remerciement ses gardes-suisses réfractaires ou prudents avec ces injections expérimentales, et d’interdire l’entrée de la cité du Vatican à quiconque ne présente pas un passeport sanitaire en bonne et due forme.
Politique indubitablement, ce déplacement en Grèce et particulièrement à Lesbos, peut être mis sous le signe d’une vision politique mondialiste, El papa argentin se faisant à nouveau le chantre des injonctions de l’idéologie du village global et le collaborateur volontaire des mondialistes au pouvoir dans les instances internationales et bruxelloises. Son altruisme, aligné sur les diktats de la conscience morale universelle, est à géométrie variable, dur avec les non-vaccinés parce que telle est l’attitude dominante parmi les puissants du jour de Bill Gates à Klaus Schwab, en passant par les banquiers Macron et Draghi, débonnaire avec les clandestins ainsi que le veulent ces mêmes sphères financières et globalistes.
En tout, le pape François à un esprit étroit qui se conforme au politiquement correct, et seulement à lui.
Francesca de Villasmundo
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