De retour de Suède, le 1er novembre 2016, le pape François a tenu sa traditionnelle conférence de presse sur l’avion qui le ramenait à Rome en répondant aux questions des journalistes accrédités auprès de lui.
Bien entendu, le sujet des migrants chers au pape François, qui en a fait une des thématiques principales de son pontificat, a été abordé. Mais cette fois-ci, le pape argentin a été moins sûr de lui dans ses réponses qu’auparavant. Plutôt embrouillé, contradictoire, confus.
Comme s’il s’était enfin rendu compte que, face à la réalité de cette immigration folle, sauvage, ses belles paroles d’accueil sonnent bien trop déconnectées du quotidien des Européens… et leur déplaisent de plus en plus. Les récents séismes en Italie ont du également secouer sa vision idyllique de l’hospitalité pour tous ! Voilà un pays confronté à des flux monstrueux de clandestins dont elle ne sait plus quoi faire, où les loger, comment les nourrir, qui doit maintenant, en urgence, reloger et nourrir des milliers de ses propres concitoyens qui, en quelques secousses, se sont retrouvés sans toit ni travail ! Situation dramatique qui suscite grogne et colère des Italiens envers des clandestins pique-assiette !
Oh, Jorge Maria Bergoglio n’a pas changé totalement son discours humanitariste, loin s’en faut, mais disons qu’il a mis un peu d’eau dans son vin… immigrationiste ! S’il continue à affirmer mordicus qu' »en théorie, on [c’est-à-dire les pays] ne peut pas fermer son cœur à un réfugié » il a néanmoins consenti, et c’est une première !, à admettre, de façon alambiquée, décousue, incertaine, que les gouvernements doivent être également prudents :
« Ils doivent être très ouverts pour recevoir mais ils doivent aussi faire le calcul de savoir comment les recevoir. Parce qu’on ne doit pas seulement recevoir un réfugié mais il faut aussi l’intégrer. Et si un pays à une capacité d’intégration, disons de 20, qu’il fasse cela. S’il peut davantage, qu’il fasse plus. Mais toujours avec le cœur ouvert, parce qu’il n’est pas humain de fermer le cœur, de fermer les portes. À la fin, cela se paie politiquement. Tout comme on peut aussi payer politiquement une imprudence dans les calculs en recevant plus que l’on peut intégrer. »
Un petit rétropédalage par rapport aux discours précédents où il fustigeait l’égoïsme des Européens, leur indifférence, leur insensibilité de cœur et les incitait à ouvrir en grand leur portes…
Mais ne nous y trompons pas : ce fut un petit, tout petit rétropédalage, son message idéologique migratoire reste sensiblement le même. Les pays doivent maintenir leur politique d’accueil envers les migrants, « doivent être très ouverts à les recevoir » estime-t-il, dans la mesure de leur capacité parce que « migrer est un droit ». Le seul problème est qu’aucun de ces nouveaux arrivants n’a obtenu de droit d’entrée. Le pape argentin oublie tout bonnement, par pensée immigrationiste, que ces « migrants » arrivent illégalement sur le territoire européen. Si migrer est un droit, arriver clandestinement est un délit punissable par la loi !
Mais à ces clandestins illégaux, les pays européens ont le devoir, précise-t-il, de veiller à leur intégration en leur offrant « un toit, un travail, une école, l’apprentissage de la langue« . Et, c’est sa concession à la réalité de l’invasion, s’ils ne peuvent les intégrer ainsi, il vaut mieux ne pas les accueillir… mais ne pas les accueillir, c’est être fermés… et rebelote… La contradiction se mord la queue !
Il est vraiment étonnant ce pape argentin qui protège les hors-la-loi et impute leur intégration aux hôtes malgré eux ! Car explique-t-il
« Si le réfugié n’est pas intégré, permettez-moi ce néologisme, il se ‘ghettoïse’, il devient un ghetto. Et sa culture ne se développe pas en relation avec l’autre culture. Ce qui est très dangereux. »
Sous-entendez, c’est votre faute s’ils deviennent des terroristes, quoi ! Parce que, tellement animé par un parti pris en faveur des gentils envahisseurs, cela ne lui vient même pas une seconde à l’esprit que la majorité de ces clandestins d’origine musulmane, « migrants » ou « réfugiés » comme les appelle la doxa ambiante, a envie de conserver sa culture extra-européenne, sa religion anti-chrétienne, ses us et coutumes exotiques, ses mœurs tribales ou claniques, sa charia mahométane, ses zones de non-droit… que l’intégration c’est finie, quant à l’assimilation, la seule solution valable, elle a été jetée aux oubliettes depuis belle lurette !
Alors, oui, le pape François a mis un bémol à ses propos immigrationistes extrémistes. Qui restent cependant des propos immigrationistes… un peu moins extrémistes !
Francesca de Villasmundo
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