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Le pape François prend la défense du voile islamique

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Il opte pour les portes ouvertes à tous les migrants qui se pressent aux confins de l’Europe. Au nom d’une Europe capable d’intégrer toutes les cultures et toutes les religions. Il compare les barbares païens des temps anciens à ces nouveaux envahisseurs musulmans des temps modernes ! Comparaison idéologique et trompeuse. Les uns se sont convertis au christianisme grâce au rôle apostolique des papes antiques, les autres importent leur religion coranique et l’imposent, avec le soutien de l’actuel pontife romain. Qui n’est pas à une contradiction près: il parle d’intégration tout en encourageant le communautarisme…

Dans sa longue interview de début de semaine accordée au quotidien La Croix, le pape François s’est fait le défenseur, au  nom des migrants, de l’intégration, et au nom d’une « bonne » laïcité et de la liberté religieuse, du port du voile islamique dans nos rues qui honorent des saints chrétiens… Véritable plaidoyer en faveur d’une coutume musulmane en nos contrées européennes ; vraie victoire du communautarisme musulman qui fait le buzz sur internet. Et authentique perte d’une vision politique chrétienne de la cité et de l’esprit d »apostolat.

Abordant la question de la laïcité et de l’importance de l’islam en France,  Guillaume Goubert, directeur de La Croix et Sébastien Maillard, envoyé spécial à Rome, ont ainsi demandé au pape François : 

« La Croix : L’importance de l’islam aujourd’hui en France comme l’ancrage historique chrétien du pays soulèvent des questions récurrentes sur la place des religions dans l’espace public. Quelle est, selon vous, une bonne laïcité ? »

Réponse du pape François :

« Un État doit être laïque. Les États confessionnels finissent mal. Cela va contre l’Histoire. Je crois qu’une laïcité accompagnée d’une solide loi garantissant la liberté religieuse offre un cadre pour aller de l’avant. Nous sommes tous égaux, comme fils de Dieu ou avec notre dignité de personne. Mais chacun doit avoir la liberté d’extérioriser sa propre foi. Si une femme musulmane veut porter le voile, elle doit pouvoir le faire. De même, si un catholique veut porter une croix. On doit pouvoir professer sa foi non pas à côté mais au sein de la culture.
La petite critique que j’adresserais à la France à cet égard est d’exagérer la laïcité. Cela provient d’une manière de considérer les religions comme une sous-culture et non comme une culture à part entière. Je crains que cette approche, qui se comprend par l’héritage des Lumières, ne demeure encore. La France devrait faire un pas en avant à ce sujet pour accepter que l’ouverture à la transcendance soit un droit pour tous. »

Tout dans cette réponse est contraire à la saine doctrine catholique, au bon sens naturel, à la réalité historique et favorise le communautarisme, l’indifférentisme religieux, la non-assimilation des immigrés musulmans en Europe, tous facteurs explosifs qui préparent des lendemains de sang qui sont déjà présents.

« Un État doit être laïc  » ? Pourtant dans son encyclique Quas primas qui institue la fête du Christ-Roi, Pie XI condamne le laïcisme qu’il qualifie de « peste » :

« La peste de notre époque, c’est le laïcisme, ainsi qu’on l’appelle, avec ses erreurs et ses entreprises criminelles. (…) On commença, en effet, par nier la souveraineté du Christ sur toutes les nations ; on refusa à l’Église le droit, conséquence du droit même du Christ, d’enseigner le genre humain, de promulguer des lois, de gouverner les peuples en vue de leur béatitude éternelle. Puis, peu à peu, on assimila la religion du Christ aux fausses religions et, sans aucune honte, on la plaça au même niveau. (…)  Il se trouve même des États qui crurent pouvoir se passer de Dieu et firent consister leur religion dans l’irréligion et l’oubli conscient et volontaire de Dieu. »

Et c’est ce modèle que vante le pape argentin !

« Les États confessionnels finissent mal. » Parce que l’État confessionnel de Saint Louis, roi de France, a mal fini ? Après, si au nom d’une égalité idéologique des civilisations et des cultures, le pape met tous les États confessionnels sur le même plan, celui de Saint Louis, de Garcia Moreno, et celui théocratique et despotique de la salafiste Arabie Saoudite, alors oui cela finit mal… pour les chrétiens  !

« Cela va contre l’Histoire ? » Y aurait-il un sens de l’Histoire qui conduit au laïcisme obligatoire pour tous les États ? Voilà un argument bien marxiste, progressiste et évolutionniste.  

« Mais chacun doit avoir la liberté d’extérioriser sa propre foi. Si une femme musulmane veut porter le voile, elle doit pouvoir le faire. De même, si un catholique veut porter une croix. On doit pouvoir professer sa foi non pas à côté mais au sein de la culture.

Parce que porter la croix du Christ, emblème de l’unique Sauveur du genre humain, est comparable au voile islamique de la fausse religion mahométane ? Là encore, les papes d’avant le concile Vatican II qui mit à la mode la liberté religieuse et la liberté de conscience,  conscients de leur rôle de gardien de la seule et unique religion et soucieux de convertir l’humanité au Christ, Salut des nations, s’opposent à François. Grégoire XVI avait qualifié de délire « la liberté de conscience et des cultes considérée comme un droit propre à chaque homme, de même que l’entière liberté de manifester hautement et publiquement des opinions quelles qu’elles soient, sans que l’autorité civile ni ecclésiastique puisse imposer une limite »

Délire en action aujourd’hui, délire promu par François : au nom de ce « respect » et de ce « droit », de « la liberté d’extérioriser sa propre foi », le pape encourage les musulmans immigrés en France et en Europe, à réclamer toujours plus de menus hallal dans les cantines, de fêtes coraniques dans le calendrier, à imposer le port du voile dans la rue si ce n’est de la prison ambulante qu’est la burqa pour les femmes, pour demain revendiquer la polygamie et l’application stricte de la charia, ses décapitations, ses amputations, son esclavage sexuel, et autres joyeusetés, dans tous les pays d’ancienne civilisation chrétienne. Cela se passe déjà au Danemark ! Et les attentats religieux qui ensanglantent nos pays européens ne sont-ils pas une expression de ce délire ? 

Le pape François, souverain médiatique d’une Église conciliaire oublieuse des droits de Dieu, premier défenseur de  la laïcité mais aussi de l’islamisation de nos sociétés occidentales : deux réalités politiques et sociales anti-catholiques !

Si les tenants français d’une neutralité religieuse totale de l’espace public se sont soulevés contre cette déclaration bergoglienne qui préconise une liberté religieuse totale pour les fidèles de toutes les religions dans la sphère publique, les musulmans, eux, l’ont applaudie des deux mains : cette défense du port du voile islamique par le plus grand leader religieux du monde, l’homme en blanc du Vatican, est une victoire incontestable du monde mahométan sur un Occident décadent et athée oublieux de ses racines chrétiennes. La revanche des sarrasins !

Cette dérive est cependant dans la logique des choses : la nature ayant horreur du vide, le laïcisme étant le refus du vrai Dieu, une marche en avant vers le néant, l’islam conquérant s’affiche triomphalement, avec la bénédiction du pape François, dans un espace public déserté par une Église conciliaire conquise par les idéaux droits-del’hommiste de liberté-égalité-fraternité au point d’en oublier de protéger son troupeau ! 

C’est le Voyage en Absurdie.

Francesca de Villasmundo

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