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Le pape François, le leader de l’humanité, à la mode de Vatican II

Dans quelques jours, adviendra le 3e anniversaire de l’élection de Jorge Mario Bergoglio à la Chaire de Saint-Pierre. Trois années d’un pontificat marqué par « une volonté de fer de renverser tout ce qui a toujours été cru et enseigné par l’Église en faisant passer cet esprit révolutionnaire pour de la charité et pour une capacité à écouter le peuple des croyants et ses exigences » pour reprendre l’analyse parue dans le Courrier de Rome de novembre 2015 sous la plume du professeur de philosophie Matteo D’Amico.

Trois années de pontificat d’un pur produit du Concile Vatican II, Bergoglio en étant « l’expression la plus accomplie, l’issue finale et nihiliste. » (idem) Sa révolution consiste à porter à son terme la destruction du dogme et la modification de la doctrine catholique au nom d’une pastorale toujours en mouvement, évolutive, qui veut adapter le dogme et la doctrine aux us et coutumes modernes des peuples d’aujourd’hui et non pas rappeler une morale et un dogme immuables, une unique Vérité de foi, transcendant toute vie de toute époque. C’est l’affirmation bergoglienne « qu’on n’est pas chrétien de la même façon dans l’Argentine d’aujourd’hui et dans l’Argentine d’il y a cent ans ». C’est l’abandon de la Vérité enseignée par l’Église pour un doute permanent  car pour le pape François « Chez un chrétien il y a quelque chose de suspect lorsqu’il cesse d’admettre le besoin d’être critiqué par d’autres interlocuteurs » puisque, avait-il déjà affirmé de façon ô combien erronée, « la doctrine n’est pas un système fermé et qui ne doit pas soulever de questions et de doutes. »

Trois années d’un enseignement personnel, hétérodoxe, erroné, fantasmagorique, propagateur d’hérésie, où la foi, pour François, « est une foi fiducielle, c’est-à-dire qu’elle doit être réduite à un abandon sentimental à l’amour de Dieu pour nous, à son pardon ; elle est tuée, d’après lui, par tout raidissement dans des formules ou définitions dogmatiques, qui risquent d’éloigner les fidèles, de freiner leur élan vers Dieu » explique le professeur D’Amico. Une foi à saveur protestante bien plus que catholique, une foi sentimentale, subjective et au goût de chacun !

Trois années de protestantisation toujours plus visible de l’Église issue du concile Vatican II, pour la plus grande joie des mondialistes messianiques, des maçons, et autres idéologues qui rêvent et œuvrent à l’avènement d’une grande religion mondiale, fourre-tout de toutes les traditions religieuses, au nom d’une paix et d’une fraternité humaine fondées sur la trilogie révolutionnaire, liberté, égalité, fraternité. Avec à sa tête un homme en blanc pour donner plus de relief et d’impact sur les foules manipulables, ce serait le top pour ces sectateurs, inspirés du Diable.

Trois années qui ont été commentées par le Père Lombardi dans une longue interview à Radio Vatican. Parfait témoignage d’un des proches d’entre les proches du pape argentin de cette orientation mondialiste et messianique qu’impose François au monde catholique. « J’ai l’impression, explique le Père Lombardi, que croit l’influence du pape comme maître de l’humanité, de l’Église et de l’humanité, dans une prospective globale. (…) Il est présent sur un horizon global et il traite avec autorité les questions de l’humanité et de l’Église d’aujourd’hui. (…) L’humanité regarde le pape François comme une personne qui l’aide à trouver l’orientation, à trouver des messages de référence dans une situation qui est très incertaine. C’est donc un leader crédible, un maître crédible…pour penser au chemin de l’humanité vers le lendemain »

Une Église bergoglienne en chemin, évolutive, en mutation, vers des lendemains toujours meilleurs ! 

« Le pape,continue le père Lombardi,  en particulier, en venant de la fin du monde, c’est-à-dire d’une prospective nouvelle, a aussi la capacité particulière de voir et de cueillir les attentes de renouvellement de l’Église et de ses structures de gouvernement en fonction de la mission universelle et d’aller à la rencontre des exigences de l’Église dans les différentes parties du monde. (…) Lui-même avoue plusieurs fois que mettre en chemin l’Église ne veut pas dire qu’il sache avec clarté quel est le point d’arrivée ou quel dessein complexe va être rejoint. Non, lui il sait qu’il faut se mettre en chemin, mais souvent sans savoir exactement pour où. »

Quel aveu ! Où va l’Église conciliaire avec à sa tête Jorge Bergoglio, ces principaux propagandistes ne le savent même pas ! Ces théologiens modernistes, avec Bergoglio à leur tête, leader mondial, fous de leur idéologie relativiste pernicieuse, ont abandonné la Vérité pour les affres tyranniques de l’ambiguïté, de l’indétermination, de la défiance et déviance envers la doctrine millénaire de l’Église catholique. Et ils entraînent les restes du pauvre troupeau catholique, conciliaire par ignorance, habitude, conformisme, paresse, vers des horizons incertains et une éternité douteuse, et ne s’en cachent même pas. « Ils enseignent autre chose, ils entraînent l’Église dans autre chose que l’Église catholique  » disait fort justement feu l’évêque traditionaliste Mgr Lefebvre. 

Avec eux, avec François, c’est l’Église conciliaire, secte infiltrée au sein de l’Église catholique pour la ruiner et la détruire, qui est en chemin vers la tour de Babel ! 

Francesca de Villasmundo

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