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Le Pape François, Jacques Gaillot, les homosexuels et les immigrés…

Alors que les milieux subversifs s’attèlent à influencer les préparatifs du Synode consacré à la Famille, il n’est pas inutile de revenir sur la rencontre entre le Pape François et Mgr Gaillot.

Mardi dernier, l’évêque français Jacques Gaillot, connu pour ses positions déviantes et contraires à la doctrine catholique, a été reçu pendant trois quarts d’heure par le pape François, pour le plus grand plaisir du lobby LGBT.

Selon le récit de cette rencontre, Jacques Gaillot, « évêque in partibus de Partenia », a défendu les revendications du lobby LGBT, ainsi que des divorcés remariés et des immigrés. « Je ne viens rien vous demander, ai-je dit au pape, mais tout un peuple de pauvres est content que vous me receviez, et se sent ainsi reconnu. Je lui ai parlé (…) , des divorcés, des homosexuels. Ce peuple attend beaucoup de vous », a dit Jacques Gaillot à l’AFP. « J’étais dans un parloir de la Maison Sainte-Marthe (où réside le pape) et une porte s’ouvre: c’est le pape qui rentre, simplement. La réunion s’est passée de manière familiale, sans protocole. C’est vraiment un homme libre. A un moment il s’est levé et a dit: vous avez un photographe? Comme il n’y en avait pas, nous avons pris (une photo) avec un (téléphone) portable ».

Jacques Gaillot dit avoir raconté au Pape comment il lui arrivait « de bénir un couple d’homosexuels ». « Je suis en civil et je bénis. Ce n’est pas un mariage, c’est une bénédiction. On a le droit de donner la bénédiction de Dieu, on bénit bien des maisons! Le pape a écouté, il est ouvert à tout cela. A ce moment il a rappelé que bénir, c’est dire du bien de Dieu à des gens ».

Jacques Gaillot affirme que le pape lui a simplement dit: « continuez, ce que vous faites est bien ».

Jacques Gaillot était accompagné du curé de la paroisse Saint-Merri dans le quartier du Marais à Paris, Daniel Duigou. Et le pape s’est félicité que le cardinal-archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, ait demandé à cette paroisse de se consacrer aux migrants, qui sont, a-t-il dit, « la chair de l’Église ».

En décembre 1988, Jacques Gaillot, alors évêque d’Evreux, avait donné une interview au magazine érotique Lui. Quelques jours après, il avait passé la soirée de Noël dans les studios de radio Pacific FM à raconter qu’il était prêt à bénir les homosexuels qui en feraient leur demande à l’occasion de leur union.

Le 2 février 1989, il publiait un article intitulé « Être homosexuel et catholique » dans l’hebdomadaire Gai Pied.

Le 12 mars 1989, Jacques Gaillot déclarait au Club de la Presse : « Il y a un droit au blasphème. Le sacré, c’est l’homme.« 

Depuis 2013, Jacques Gaillot publie des tribunes dans le Huffington Post dans lesquelles il se déclare notamment partisan de la légalisation de l’euthanasie et du mariage homosexuel.

Autant savoir.

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