Au cours d’un entretien au quotidien Vatican Insider, la voix officieuse du Saint-Siège, le pape François, qui avait dit « ne pas se mêler » de la politique des pays quand il s’était agi de protéger le mariage traditionnel mis à mal en Italie par une loi autorisant le « mariage pour tous », se mêle de politique pour dénoncer l’idée de « souverainisme » :

« Le souverainisme est une attitude d’isolement. Je suis préoccupé parce qu’on entend des discours qui ressemblent à ceux d’Hitler en 1934. « Nous d’abord. Nous…nous » : ce sont des pensées qui font peur. Le souverainisme est une fermeture. Un pays doit être souverain mais non fermé. La souveraineté doit être défendue mais les rapports avec d’autres pays, avec la Communauté européenne, doivent également être défendus et promus. Le souverainisme est une exagération qui finit toujours mal : il conduit à la guerre. »

« Même chose pour les populismes. Le peuple est souverain tandis que les populismes nous mènent aux souverainismes : ce suffixe en « isme » ne fait jamais du bien. »

Et de poursuivre ce discours où la reductio ad hithlerum cohabite avec la bien-pensance mondialiste en plaidant, comme à son habitude, pour l’ouverture des frontières en faveur des migrants, et cela en s’appuyant sur une lecture humanitariste des Évangiles :

« Premièrement ne jamais délaisser le droit le plus importants de tous : celui de la vie (…) »

Et du moment que les migrants arrivent chez nous « il faut suivre des critères. Premièrement : recevoir qui est aussi un devoir chrétien, évangélique. Les portes doivent être ouvertes, et non fermées. Deuxièmement : accompagner. Troisièmement : promouvoir. Quatrièmement : intégrer. »

Quant à la question de savoir si le nombre dépasse la possibilité d’accueil, il la balaye d’une revers de paroles :

« La situation peut être résolue à travers le dialogue avec les autres pays. Il y a des pays qui ont besoin de gens, je pense à l’agriculture. J’ai vu récemment que face à l’urgence quelque chose de semblable est arrivée : cela me donne de l’espoir. Et puis, vous savez à quoi cela servira ? A la créativité. Par exemple, on m’a raconté que dans un pays européen il y a des villages semi-déserts à cause de la chute démographique. On pourrait transférer là certaines communautés de migrants, qui par ailleurs seraient en mesure de raviver l ‘économie de la zone. »

Voilà bien là un des sempiternels raisonnements fallacieux de propagande pro-migrants dont les mondialistes sont les spécialistes : alors que l’agriculture européenne est sinistrée, la paysannerie survivante savamment détruite, l’économie en déroute, le taux de chômage en hausse, ils nous vantent, de manière contradictoire, le besoin de main d’œuvre. Quant à la défense de l’identité culturelle et civilisationnelle des pays d’accueil, elle est chose plus que négligeable, inexistante, pour ces gens-là et pour le pape François avec !

Francesca de Villasmundo


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