Pour le 70e anniversaire de ce machin mondialiste et anti-catholique qu’est le Conseil œcuménique des Églises, le pape François s’est déplacé en personne à Genève où le conseil a son siège.

Troisième pontife à se rendre auprès de cette instance œcuménique protestante, après Paul VI (1969) et Jean-Paul II (1982), il a déclaré faire ce voyage pour « l’unité » :

« C’est un voyage qui est vers l’unité, avec des désirs d’unité ».

Le président de la confédération helvétique Alain Berset a accueilli le pape sur le tarmac de l’aéroport.

Le premier rendez-vous du pape argentin a eu lieu au siège du Centre œcuménique des Églises où il a présidé, bien entendu, à une prière œcuménique devant le comité central du Conseil œcuménique des Églises de Genève (World Council of Churches, Wcc), organisme dont ne fait pas partie l’Église catholique mais avec qui les autorités modernistes romaines dialoguent et collaborent depuis le concile Vatican II.

Le parterre de personnalités était composé de pasteurs et ‘pasteures’ luthériens, ‘évêques’ évangéliques, prêtres anglicans et métropolites orthodoxes. Le métropolite roumain Nifon di Tirgoviste a salué en premier François :

« Nous nous sommes réunis pour offrir à Dieu louanges et remerciements pour le ‘nuage de témoins’ qui, durant les 70 ans d’existence du Conseil, a travaillé pour l’unité des chrétiens et pour l’unité de l’humanité et du créé. »

« Cheminer, prier et travailler ensemble » est le thème de cette rencontre œcuménique. Thème repris par l’hôte du Vatican qui est, dans cette ambiance œcuménique, comme un poisson dans l’eau. Le chemin œcuménique est selon lui un « chemin de conversion » et de rejet de « la mondanité » qu’il considère être la source des divisions entre chrétiens : 

« Les divisions entre chrétiens sont souvent arrivées parce que, à la racine, dans la vie des communautés, s’est infiltrée une mentalité mondaine. »

Ce raccourcis historique mensonger permet de taire la véritable raison des divisions dans le monde chrétien : l’hérésie doctrinale qui prend sa source dans l’orgueil humain. Mais parler d’hérésie mettrait un terme à ce chemin œcuménique qui n’aspire pas à faire rentrer au seul bercail de salut, l’Église catholique, les chrétiens égarés dans les fausses églises protestantes et schismatiques. L’œcuménisme moderne et conciliaire ne parle que d’unité, « unité dans la diversité », où le relativisme est maître, la Vérité reléguée au rang de babiole. En fait, c’est Dieu lui-même, source de la Vérité catholique, la seule vraie, qui est rejeté, pour un ersatz divin, empli de contradictions, né de la conscience humaine, et au service de l’humanité.

Cet événement romano-genevois s’inscrit dans la continuité « du grand mouvement d’apostasie organisé, dans tous les pays, pour l’établissement d’une Église universelle qui n’aura ni dogmes, ni hiérarchie, ni règle pour l’esprit, ni frein pour les passions… » déjà pressenti en 1910 dans son encyclique Notre charge Apostolique par le saint pape Pie X qui condamnait fermement les promoteurs de cette ‘union dans la diversité’ :

« Plus étranges encore, effrayantes et attristantes à la fois, sont l’audace et la légèreté d’esprit d’hommes qui se disent catholiques, qui rêvent de refondre la société dans de pareilles conditions et d’établir sur terre, par-dessus l’Église catholique  » le règne de la justice et de l’amour « , avec des ouvriers venus de toute part, de toutes religions ou sans religion, avec ou sans croyances, pourvu qu’ils oublient ce qui les divise : leurs convictions religieuses et philosophiques, et qu’ils mettent en commun ce qui les unit : un généreux idéalisme et des forces morales prises  » où ils peuvent  » […] Que vont-ils produire ? Qu’est-ce qui va sortir de cette collaboration ? Une construction purement verbale et chimérique, où l’on verra miroiter pêle-mêle et dans une confusion séduisante les mots de liberté, de justice, de fraternité et d’amour, d’égalité et d’exaltation humaine, le tout basé sur une dignité humaine mal comprise. Ce sera une agitation tumultueuse, stérile pour le but proposé et qui profitera aux remueurs de masses moins utopistes. […] Le résultat de cette promiscuité en travail […] : une religion […] plus universelle que l’Église catholique, réunissant tous les hommes devenus enfin frères et camarades dans  » le règne de Dieu ».-  » On ne travaille pas pour l’Église, on travaille pour l’humanité « . »

Les différents discours sociétaux, humanistes, écologistes, œcuméniques prononcés aujourd’hui à Genève devant ce Conseil œcuméniques des Églises protestantes par le pape François sont un reflet parfait de cette « audace » et de cette « légèreté d’esprit d’hommes qui se disent catholiques » et qui œuvrent à la réalisation d’« une religion […] plus universelle que l’Église catholique », soi-disant pour le bien de l’humanité alors qu’ils l’entraînent à sa perte en l’écartant de la seule vraie voie de salut, la Tradition et la doctrine catholiques.

Francesca de Villasmundo

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