Par un Motu Proprio du 1er septembre 2015 le pape François établit, par sa propre disposition, que ceux qui, au cours de l’Année Sainte de la Miséricorde, s’approcheront, pour célébrer le Sacrement de la Réconciliation, des prêtres de la Fraternité Saint Pie X recevront une absolution valide et licite de leurs péchés. »
La Fraternité Saint Pie X a immédiatement salué « ce geste paternel » rappelant que pour « le ministère du sacrement de pénitence, elle s’est toujours appuyée, en toute certitude, sur la juridiction extraordinaire que confèrent les Normae generales du Code de droit canonique. »
Un tel rappel était nécessaire pour ne pas laisser croire que les confessions – et le sacrement de mariage – conférées eu sein de la FSSPX sont invalides le reste du temps comme le laisse supposer le Motu Proprio.
Il ne faut pas oublier les circonstances de cette année Jubilaire qui fondent cette volonté du pape François sur une vision totalement faussée de la miséricorde ainsi que sur la célébration des 50 ans du concile Vatican II, la plus grande catastrophe de tous les temps pour l’Eglise catholique. La portée œcuménique et relativiste de cette notion de la miséricorde semble être la même en direction des homosexuels, des divorcés remariés – voir dossier sur le Synode – et… de la Fraternité Saint Pie X.
Il convient également de rappeler que l’absolution est dispensée de façon valide et licite par l’ensemble des communautés traditionnelles n’ayant pas de juridiction officielle, en raison de cet état de nécessité qui perdure plus que jamais à cause de la crise universelle de l’Eglise, et qui par ailleurs, ne cesse de s’aggraver.
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