Le pape François, âgé de 84 ans a été opéré du colon sous anesthésie générale hier dimanche 4 juillet. Le Vatican a annoncé lundi que l’opération s’est bien passée. « Il se trouve dans de bonnes conditions générales, est alerte et respire sans assistance », peut-on lire dans un communiqué.
Le pape François restera hospitalisé une semaine environ, a encore annoncé le Vatican « sauf complications ».
Le pape souffre d’une inflammation potentiellement douloureuse des diverticules, hernies ou poches qui se forment sur les parois de l’appareil digestif et dont la fréquence augmente avec l’âge. Une des complications possibles de cette affection est la sténose, c’est-à-dire un rétrécissement de l’intestin.
« L’intervention chirurgicale effectuée dans la soirée du 4 juillet a duré environ trois heures », a précisé le service de presse du Saint-Siège.
On pourrait croire, puisque cette opération pour une sténose diverticulaire symptomatique du côlon a eu lieu un dimanche, que celle-ci n’était pas programmée mais faite en urgence. Que nenni !
Le pape a été admis dimanche à l’hôpital Gemelli de Rome pour cette « intervention chirurgicale sous anesthésie générale programmée du côlon » souligne le Vatican. D’ailleurs, la semaine dernière, à la veille de la fête des Saints Pierre et Paul, Jorge Maria Bergoglio avait semblé faire allusion à l’opération à venir en disant :
« je vous demande de prier pour le pape, de prier d’une manière spéciale. Le pape a besoin de vos prières ».
Alors que cette opération aurait pu être programmée un simple jour de la semaine, c’est un dimanche, le jour du Seigneur, le jour où tout travail doit être banni dans la mesure du possible, qu’elle a lieu.
Le concile de Trente précisait quant à l’obligation du repos dominical :
« Les œuvres serviles de toute espèce sont défendues en ce jour, non parce qu’elles sont indignes ou mauvaises de leur nature, mais parce qu’elles seraient capables de détourner notre esprit du service de Dieu qui est la fin du précepte. »
Obligation que même le code moderniste de Droit Canonique de Jean-Paul II reprenait :
« Le dimanche… doit être observé dans l’Église tout entière comme le principal jour de fête du précepte », pour contribuer à ce que « tous jouissent du temps de repos et de loisir suffisant qui leur permette de cultiver leur vie familiale, culturelle, sociale et religieuse ». « Le dimanche et les autres jours de fête de précepte, les fidèles sont tenus par l’obligation de participer à la Messe ». « Le dimanche ou les autres jours de précepte, les fidèles s’abstiendront de ces travaux et de ces affaires qui empêchent le culte dû à Dieu, la joie propre du jour du Seigneur ou la détente convenable de l’esprit et de l’âme ».
« Chaque chrétien doit éviter d’imposer sans nécessité à autrui ce qui l’empêcherait de garder le Jour du Seigneur » précise même le Catéchisme conciliaire publié lui-aussi par Jean-Paul II. Mais si François est un digne héritier de Jean-Paul dans le domaine du progressisme doctrinal et liturgique, il n’en va pas de même pour ces règles héritées de la Tradition que le pape polonais n’avait pas voulu ou osé toucher.
Décidemment l’actuelle plus haute autorité de la cité du Vatican veut choquer en toute chose en agissant à rebours des commandements divins… participant ainsi à la déconstruction du monde catholique, et du monde tout court.
Francesca de Villasmundo
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