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Le pape François à Lesbos : une mise en scène savamment orchestrée

pape_francois_lesbosSamedi 16 avril 2016 : le pape François est à Lesbos comme il l’avait annoncé. Pour faire pleurer dans les chaumières, culpabiliser l’homme blanc dégénéré et honteux de lui-même, blâmer le maigre sursaut identitaire de quelques pays Européens, inciter à l’accueil total, global de tous les migrants qui s’engouffrent, poussés par les vagues successives d’envahisseurs, par toutes les portes ouvertes du Vieux continent. C’est le trop plein du Tiers-Monde que François convie à se déverser dans une Europe toute ridée, décadente et hédoniste, vieillissante et matérialiste, à qui il manque les bras de ses propres enfants qu’elle a tués dans le sein de leur mère ! Peut-être cette invasion aux lendemains qui déchanteront n’est que le juste châtiment de l’individualisme égoïste et mortel des générations soixante-huit et post-soixante-huit ?

Visite idéologique, privilégiant une humanité nomade et vagabonde, instable et déracinée, malléable et corvéable à merci, si nécessaire au projet mondialiste, conçu dans des officines qui sont loin d’être catholiques, mais aussi visite œcuménique. Tant qu’on y est pourquoi se refuser cette gâterie. Le mondialisme pince toutes les cordes sensibles du violon humanitariste dont le pape argentin manie actuellement l’archet pour jouer au monde une mélodie universelle d’amour global et fraternel. Pour vaincre et s’imposer à cette nouvelle humanité née de révolutions successives de par le monde, violentes et sournoises, connues et souterraines, meurtrières des corps mais surtout des âmes, la « gouvernance mondiale » a besoin d’une « fraternité » humaine et religieuse, sans dogmes, (sauf un), sans frontières, au Dieu unique, informe et multi-forme ! Le Dieu unique du pape François !

A Lesbos, François a joué magnifiquement sa partition dans une mise en scène réglée comme du papier à musique. Reçu par le premier ministre grec décrié Alexis Tsipras  qui se refait ainsi une virginité aux yeux des technocrates bruxellois, agents du mondialisme, il en a profité pour remercier la solidarité et le dévouement aux valeurs universelles des grecs : « Je suis avant tout venu pour remercier le peuple grec de sa générosité. La Grèce est le berceau de l’humanité (…) Et on voit qu’elle continue à donner un exemple d’humanité  » pour ensuite préconiser la répartition des migrants sur tout le territoire européen. On peut comprendre d’ailleurs que les Grecs ne veuillent pas voir tous ces migrants s’enraciner sur leur sol. Mais la solution des portes ouvertes si chère à François n’en est pas une non plus.

Le pape, à Lesbos, c’est défini comme le porte-parole des migrants : « comme hommes de foi, nous désirons unir nos voix pour parler ouvertement en votre nom. » En compagnie du patriarche œcuménique de Constantinople Bartolomé et de l’archevêque d’Athènes Hyeronimos, il s’est rendu dans le camp de Moria où vivent 2500 « réfugiés demandeurs d’asile ».  Il en a salué 250 sous une tente dressée à cet effet. Et a fustigé à nouveau les Européens en affirmant que beaucoup reste encore à faire pour assurer un accueil digne des migrants. Toujours la même culpabilisation de l’homme blanc et occidental, qui n’en fait jamais assez, qui ne donne jamais assez…Au train où il va, le pape finira par demander aux Européens de donner, avec le sourire, leur maison, leur femme, leurs enfants, leur travail aux nouveaux arrivants… pour qu’ils se sentent pleinement chez nous chez eux ! Le processus d’ailleurs n’a-t-il pas déjà commencé ? 

Dans un geste grandiloquent, avec les deux autres chefs religieux, François a jeté des couronnes de lauriers, tradition antique symbolisant la gloire et le triomphe des vainqueurs, dans la mer Égée, en mémoire des migrants qui se sont noyés pendant la traversée. Comme si ces envahisseurs, hommes jeunes pour la plupart, étaient les nouveaux héros des temps modernes, eux qui fuient le champ de bataille de leur pays ! Mais ne sont-ils pas déjà vainqueurs, sans coup férir, des Européens amorphes et apathiques, amollis et dévirilisés, matés par le poison bergoglien ?

Dans un container aménagé, il a déjeuné avec 8 migrants, le patriarche Bartolomé et l’archevêque d’Athènes Hyeronimos. Migrants, choisis, triés sur le volet, par soucis de sécurité, n’en doutons pas. Qui nous fera croire, alors que l’on nous bassine tous les  jours sur les risques d’attentat, que le pape argentin est une des personnalité les plus en vue de la planète, qu’une enquête n’a pas été menée pour connaître ces clandestins venus de nulle part avant de les présenter à François ?

Spontanéité donc toute relative pour cette visite humanitaire hautement médiatisée et orchestrée de main de maître pour un méli-mélo sensationnel et destructeur des barrières immunitaires des Européens !

Francesca de Villasmundo

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