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En cette fin de semaine de mai 2017, deux messages à l’opposé sur la question migratoire parviennent de l’Italie.

Tandis que les 7 grands de ce monde réunis dans le Sud de la péninsule submergée de migrants réaffirment le droit souverain de chaque pays à fermer ses frontières face à l’immigration et à établir des seuils pour les migrants, à Gènes dans le Nord du Bel Paese le pape François maintient que les portes doivent rester grandes ouvertes à l’invasion migratoire.

En tournée apostolique dans la ville de naissance du fameux explorateur Christophe Colomb, Jorge Maria Bergoglio n’a pas manqué à nouveau d’exprimer son opinion en faveur de l’accueil inconditionnel des migrants dans tous pays où ils débarquent.

« Est-il normal que la Méditerranée soit devenue un cimetière ? »

commence-t-il par déclarer, dans le but sans doute d’émouvoir les cœurs et ainsi mieux faire passer son message immigrophile.

« C’est normal cela ? Est-il normal que tant de pays, et je ne dis pas cela pour l’Italie, parce que l’Italie est tellement généreuse, que tant de pays ferment la porte à des gens blessés, qui fuient la faim et la guerre. C’est normal cela ? Si cela n’est pas normal alors il faut que je m’implique, je dois m’impliquer pour que cela n’arrive pas » explique-t-il à la jeune fille qui lui pose la question. « Et si tu n’as pas le courage de t’impliquer, tais-toi et demande courage au Seigneur.» Parce qu’il faut « du courage » pour s’engager, le même « qu’a eu Christophe Colomb. »

Si, à Taormine, les 7 puissants de ce monde font preuve d’un peu de réalisme socio-politique, peut-être sous la pression de Trump et d’un peuple italien confronté au trop-plein de clandestins, à Gènes le pape François a démontré qu’il continue à se mouvoir dans des illusions humanitaristes pérennes, ferments de conflits futurs socio-politico-religieux.

Francesca de Villasmundo

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Alexandre Sanguedolce
Alexandre Sanguedolce
il y a 6 années

Des actes, au moins, Salvini tient fermement ses promesses.
C’est un véritable homme d’État.

Louis d'Hautan
Louis d'Hautan
il y a 6 années

Et ce n’est que le début. L’Europe n’a pas fini de saigner.

Mirage
Mirage
il y a 6 années

Des migrants du Népal ???!!!

Daniel Daflon
Daniel Daflon
il y a 6 années

Ces bonobos ne sont pas encore débarqués qu’ils utilisent déjà la violence pour imposer leur volonté. Cela présage t-il d’une conduite respectueuse, calme et disciplinée s’ils descendent sur le sol italien ?
Couler ces bateaux après trois sommations dès qu’ils entrent dans les eaux territoriales, servirait d’avertissement salutaire aux futurs candidats à l’invasion qui seraient de suite beaucoup moins nombreux à tenter l’aventure.
Les bobos bisounours manifesteraient bruyamment et la police leur caresserait les côtes à grands coups de matraques pour leur remettre les idées en place.
Bien entendu, selon la formule consacrée et usée jusqu’à la trame, le « machin » condamnerait fermement le traitement infligé aux « réfugiés ». On l’enverrait se faire voir chez les…..Chez qui au juste ? Chez ceux à qui ont louerait leurs plus vieux cargos pour transporter les macaques entrés illégalement précédemment jusqu’à un îlot désertique des îles Kerguelen, où ils se retrouveraient tous entre eux à manger des berniques, et peut être quelques uns de leurs copains, en respirant un air iodé pur et vivifiant. La belle vie.
Et le problème d’invasion de l’Europe serait réglé à un coût minima pour les contribuables (Ce qui est bien l’essentiel).
Avec un peu de volonté politique, aucun problème n’est insoluble.

Petit Marguerite
Petit Marguerite
il y a 6 années

Il y a la guerre en Palestine, au Yemen, en Lybie notamment. Même si ce sont des conflits où ne s’affrontent pas « les grands », comme en Syrie.