Les méditations du Chemin de Croix du Vendredi Saint ont été communiquées à la presse : le pape François a choisi le texte pro-migrants de Sœur Bonetti !
Au cours de cette Via Crucis qui se tient traditionnellement dans le Colisée de Rome, des thèmes d’actualité, vus sous l’angle de la pensée unique immigrationniste, sont de la partie. Tout spécialement, il sera question des ports italiens fermés aux débarquements de clandestins par l’actuel ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, loin d’être le meilleur ami d’El papa argentin.
Ce Chemin de Croix, mené par le pape François, se décline en un dur « J’accuse » envers la politique de fermeté italienne. Comme le signale l’Agence de presse italienne Adnkronos, le pape a choisi la religieuse Eugenia Bonetti pour rédiger les méditations des stations de la Via Crucis. Cette sœur est depuis longtemps une activiste pro-migrants : elle représente cette frange de l’Église moderniste contemporaine qui s’implique dans l’accueil et les portes ouvertes à toute la misère du monde venue d’ailleurs. Dans l’introduction on peut lire :
« Nous voulons parcourir cette voie douloureuse ensemble avec tous les pauvres, les exclus de la société et les nouveaux crucifiés de l’histoire d’aujourd’hui, victimes de nos fermetures, des pouvoirs et des législations, de l’aveuglement et de l’égoïsme, mais surtout de notre cœur endurci par l’indifférence. »
Plus loin, une méditation aborde de façon plus directe les ports fermés, en une révision progressiste de l’action de Marie :
« Que l’exemple de Marie et des femmes disciples témoins des souffrances et de la mort de Jésus nous pousse à nous engager pour ne pas faire sentir la solitude à ceux qui agonisent aujourd’hui dans les trop nombreux calvaires éparpillés dans le monde, parmi lesquels les camps d’accueil semblables à des lagers dans des pays de transit, les bateaux auxquels un port sûr est refusé, les longues tractations bureaucratiques pour la destination finale, les centre de permanence, les hot spot, les camps pour travailleurs saisonniers. »
Puis ce long texte se fait encore plus insistant et politique en lançant un appel aux puissants de la terre pour qu’ils changent les politiques liées à la gestion de cette urgence migratoire :
« Que la Croix du Christ illumine la conscience des citadins, de l’Église, des législateurs et de tous ceux qui se disent disciples du Christ, afin qu’à tous parvienne la Bonne Nouvelle de la Rédemption. »
La sœur ne s’arrête pas aux gouvernants et politiciens, elle exhorte aussi les fidèles à suivre sa ligne immigrationniste :
« La situation sociale, économique et politique des migrants et des victimes de la traite humaine nous interroge et nous secoue. Nous tous, spécialement les chrétiens, devons croître dans la prise de conscience que nous sommes tous responsables du problème et tous nous devons et pouvons être part de la solution. »
« Les déserts et les mers sont devenus les nouveaux cimetières d’aujourd’hui », récite la dernière méditation.
« Face à ces morts il n’y a pas de réponses. Il y a en revanche des responsabilités. Des frères qui laissent mourir d’autres frères. Hommes, femmes, enfants, que nous n’avons pas pu ou voulu sauver…. Quelle cruauté s’abat sur ceux qui fuient. »
« Puisse la mort de ton Fils Jésus donner aux chefs des nations et aux responsables des législations la prise de conscience de leur rôle en défense de chaque personne créée à ton image et à ta ressemblance. »
Ce chemin de Croix s’inscrit parfaitement dans la pensée bergoglienne naturaliste, déconnectée du spirituel et du surnaturel catholiques, avec ses méditations partisanes qui tomberont vite dans l’oubli éternel à cause de leur dimension par trop temporelle et politique et de leur philosophie mondialiste. La voix pontificale argentine ne semble destiner, en ce saint temps de la Passion, qu’à faire retentir les prosaïques et sentimentaux poncifs contemporains sur les migrants et leur destin, dans l’oubli impie du péché de l’homme, cause de la mort du Christ…
Ce n’est certainement pas cette rhétorique immigrationniste qu’attendent les fidèles catholiques lors de la méditation de la Passion et de la Mort du Christ-Sauveur !
Francesca de Villasmundo
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