La nouvelle a été relatée par le journal officieux du Saint-Siège, Vatican Insider : un essai inédit de Benoît XVI sur le dialogue judéo-catholique vient d’être rendu public.

« Ce devait être une réflexion personnelle, dévoile Vatican Insider, mais le cardinal Koch a convaincu le pape émérite de le publier. »

Cette réflexion a donc été retranscrite dans le dernier numéro de Communio, revue internationale de théologie et de culture fondée en 1972 par Joseph Ratzinger, Hans Urs von Balthasar, Henri de Lubac, Jean-Luc Marion et d’autres théologiens progressistes.

Dans cet essai, le théologien Ratzinger revient sur deux aspects délicats qui concernent le rapport entre catholicisme et judaïsme, « la théorie de la substitution » et l’aspect de « l’alliance jamais révolue ».

« Dans la préface de l’article, explique Vatican Insider, datée du 26 octobre 2017, le cardinal Koch révèle que l’essai écrit par Benoît XVI avait été remis au prélat comme réflexion personnelle. Ce fut le même président du Conseil pontifical pour l’unité des Chrétiens à convaincre Ratzinger de donner ce texte aux médias. »

« Benoît XVI, continue le quotidien italien, précise dans son essai que l’idée que l’Église ait pris la place d’Israël n’a jamais existé comme telle”. Le judaïsme, écrit le pontife émérite, n’est pas une religion parmi les autres, mais se trouve dans une condition spéciale et doit être reconnue comme telle par l’Église”. »

« Sur la question de l’alliance jamais révolueentre Dieu et les juifs, Benoît XVI, précise Vatican Insider, écrit : la formule de l’alliance jamais révolue a été sûrement d’une grande aide dans la première phase du nouveau dialogue entre juifs et chrétiens mais sur le long terme elle n’est pas suffisante pour exprimer la grandeur de la réalité de manière suffisamment appropriée.” »

Ce nouvel essai de Joseph Ratzinger témoigne que le pape Benoît XVI est resté tout au long de son pontificat un progressiste oecuménique, envoûté par la nouvelle théologie énoncée par le Concile Vatican II et le décret Nostra Aetate au sujet du peuple juif, véritable idéologie messianique venue remplacée la doctrine catholique traditionnelle qui enseigne que le judaïsme est responsable de la mort du Verbe incarné, vrai Dieu et vrai homme.

Le Judaïsme moderne, de l’après-Rédemption, en ne reconnaissant pas le Messie en le Christ, ne peut être qu’un ennemi de l’Église catholique et du règne du Christ-Roi. L’ancienne alliance, celle entre Dieu et le peuple d’Israël, est morte lors de la crucifixion du Christ, l’Église catholique, la nouvelle alliance entre Dieu et les hommes, est née du côté ouvert du Messie crucifié.

En refusant collectivement et à travers les siècles le Messie que Dieu leur a envoyé, les juifs ont perdu leur qualité de ‘peuple élu’. Dans son Acte de Consécration du genre humain, le pape Léon XIII l’affirme clairement :

« Regardez enfin avec miséricorde les enfants de ce peuple qui fut jadis votre préféré ; que sur eux aussi descende, mais aujourd’hui en baptême de vie et de Rédemption, le sang qu’autrefois ils appelaient sur leurs têtes. »

Francesca de Villasmundo

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