Pour le début du centenaire des apparitions de Notre-Dame à Fatima en 1917 à trois petits bergers, François, Jacinthe et leur cousine Lucie, le pape François sera deux jours au Portugal. Il est arrivé ce vendredi 12 mai 2017 dans l’après-midi. Après avoir été accueilli par le président portugais et l’évêque de la base aérienne de Monte Real où il a atterri, le pape argentin s’est rendu directement au sanctuaire où une foule de plusieurs centaines de milliers de personnes l’attendait.
Le Pontife a été tout d’abord s’agenouiller devant la statue blanche et or de la Madone couronnée, à l’intérieur de la petite chapelle des apparitions. C’est là qu’elle s’est manifestée aux trois petits bergers il y a cent ans. Il a déposé une Rose d’or pour Notre Dame de Fatima, en signe de l’union physique ou spirituelle avec tous les pèlerins de Fatima.
«Avec Marie en pèlerin d’espérance et de paix» est la devise de ce voyage que le pape conçoit plus comme un pèlerinage auprès de la «Reine du Rosaire de Fatima» pour implorer la paix. Dans sa prière il a demandé «la concorde entre tous les peuples» et de suivre « l’exemple des bienheureux François et Jacinthe » pour « abattre les murs » et « vaincre les frontières ». Et de poursuivre :
«Nous serons une Église vêtue de blanc, de la pureté blanchie dans le sang de l’agneau versé aujourd’hui encore dans toutes les guerres qui détruisent le monde».
En récitant cette supplique pour une paix mondiale utopique, et dans laquelle il assimile abusivement l’humanité souffrante à l’Agneau rédempteur, il a notamment utilisé pour se désigner lui-même l’expression d’ « évêque vêtu de blanc. » Ce sera sa seule allusion, il faut le signaler, au troisième secret de Fatima en cette première journée dédiée au centenaire des apparitions.
Le soir même, il s’est adressé à la foule présente sur l‘esplanade du sanctuaire où il a développé sa vision de Marie en recentrant son message sur la pauvreté, l’injustice et l’exclusion sociales tout en exposant sa théologie de la Miséricorde divine à saveur protestante. Dans son homélie, il évoque il est vrai souvent Marie mais pour lui nier, en résumé, son rôle d’avocate entre nous et Dieu :
«Pèlerins avec Marie… Quelle Marie ? La “Bienheureuse pour avoir cru” toujours et en toutes circonstances aux paroles divines (cf. Lc 1, 42.45), ou au contraire une “image pieuse” à laquelle on a recours pour recevoir des faveurs à bas coût ? La Vierge Marie de l’Evangile, vénérée par l’Eglise priante, ou au contraire une Marie affublée d’une sensibilité subjective qu’on voit tenir ferme le bras justicier de Dieu prêt à punir : une Marie meilleure que le Christ, vu comme un juge impitoyable ; plus miséricordieuse que l’Agneau immolé pour nous.
On commet une grande injustice contre Dieu et contre sa grâce quand on affirme en premier lieu que les pécheurs sont punis par son jugement sans placer avant – comme le manifeste l’Evangile – qu’ils sont pardonnés par sa miséricorde ! Nous devons faire passer la miséricorde avant le jugement et, de toute façon, le jugement de Dieu sera toujours fait à la lumière de sa miséricorde. Evidemment la miséricorde de Dieu ne nie pas la justice, parce que Jésus a pris sur lui les conséquences de notre péché avec le châtiment mérité. Il ne nie pas le péché mais il a payé pour nous sur la Croix. Et ainsi, dans la foi qui nous unit à la Croix du Christ, nous sommes libérés de nos péchés ; mettons de côté toute forme de peur et de crainte, parce que cela ne convient pas à celui qui est aimé. »
La miséricorde divine selon François, c’est la « miséricorde pour tous », le pêcheur repentant comme le pêcheur non-repentant. Rappelle-t-il la nécessité de se repentir, de faire pénitence, de réparer ses péchés pour obtenir cette miséricorde que Dieu, et l’Église l’annonce depuis 2000 ans, veut donner à tout homme de bonne volonté ? Que nenni. Même pas une allusion !
Aussi ses affirmations, « la miséricorde de Dieu ne nie pas la justice, parce que Jésus a pris sur lui les conséquences de notre péché avec le châtiment mérité. Il ne nie pas le péché mais il a payé pour nous sur la Croix. Et ainsi, dans la foi qui nous unit à la Croix du Christ, nous sommes libérés de nos péchés », accouplées à sa grave occultation de la repentance et de la réparation nécessaires donnent à la conception bergoglienne de la miséricorde une couleur particulièrement protestante. En effet, pour Luther la foi consiste à croire que par son sacrifice sur la Croix le Christ sauve les hommes en les libérant de leurs péchés sans aucune action de leur part pour œuvrer à leur salut. Quelle similitude entre cette doctrine luthérienne et ce message du pape François à Fatima ! Et quel éloignement de la doctrine catholique résumée dans cette sentence de saint Augustin : « Dieu qui t’a créé sans toi, ne te sauvera pas sans toi».
Il est bien évident que si le sacrifice du Christ recouvre d’un manteau tous les péchés d’un homme passif face à son salut puisque ce dernier est déjà assuré par la simple croyance en une miséricorde absolue et arbitraire, il ne peut y avoir de recours en une avocate auprès de Dieu pour obtenir ce pardon divin, fut-elle la Mère de Dieu. Ce serait illogique. La Vierge Marie n’est plus alors que la pleine expression de la miséricorde de Dieu :
«Que chacun de nous puisse devenir, avec Marie, signe et sacrement de la miséricorde de Dieu qui pardonne toujours, qui pardonne tout»
déclare François.
A Fatima, Notre-Dame a pourtant a dit :
» Je suis Notre-Dame du Rosaire. Je suis venue pour exhorter les fidèles à changer de vie, à ne pas affliger par le péché Notre- Seigneur qui est tant offensé, à réciter le rosaire, à se corriger, et à faire pénitence de leurs péchés. »
Elle a prévenu que pour obtenir la paix dans le monde il fallait également « dire le chapelet tous les jours avec dévotion » associé à la pratique de la communion réparatrice des premiers samedis du mois et à la consécration au Cœur Immaculé.
En 1917, Notre-Dame a donc appelé les hommes à la vraie conversion au Christ mais a demandé aussi la consécration de la Russie, de la façon qu’elle a prescrite. Autrement a-t-elle prédit « la Russie répandra ses erreurs dans le monde entier provoquant des guerres et des persécutions de l’Église », c’est-à-dire que le communisme répandra ses méfaits. Sa demande n’ayant pas été respectée, ce fut le cas : en un siècle, la doctrine marxiste a commis ses ravages non seulement sur les corps mais surtout dans les esprits et les âmes.
Elle a érigé en principe absolu temporel et spirituel la trilogie révolutionnaire Egalité-Liberté-Fraternité ; elle a influencé, sous couvert d’apporter plus de liberté, de fraternité et d’égalité à l’humanité tout entière, bien des prélats et théologiens du concile Vatican II et ainsi révolutionné l’Église et intronisé une religion de l’Homme à la place du culte au vrai Dieu ; elle a endoctriné subversivement les mentalités catholiques qui se retrouvent assujetties, aujourd’hui plus que jamais, à un politiquement et religieusement correct qui pousse les âmes dans les bras du relativisme et du subjectivisme, du personnalisme et du matérialisme, de l’apostasie collective. Le pape François est l’illustre serviteur, inconscient espérons-le, de cette véritable dictature intellectuelle communiste qui s’est abattue sur le monde et qui persécute la vraie doctrine catholique.
En conséquence, cent ans après à Fatima, en ce lieu marial par excellence où la Mère de Miséricorde est venue rappeler à tout homme l’importance de la prière et de la pénitence pour être sauvé et pour obtenir la paix, il n’est pas étonnant que le pape argentin ait délivré un tout un autre message, plus conforme à la religion anthropocentrique conciliaire et à la pensée unique. Il n’a donc parlé ni de pénitence, ni de sacrifices, ni des millions d’âmes qui tombent en enfer et que pourtant Notre-Dame a montré aux petits bergers, ni de la dévotion au Cœur Immaculé ni du triomphe de la Mère du Ciel. Vatican II avait refusé à la Vierge son rôle de médiatrice de toutes les grâces, el papa argentin, à Fatima, lui nie sa mission d’avocate afin de mieux délivrer son message égalitariste et libertaire sur une miséricorde divine frelatée, subjective, personnaliste, humaniste, fraternelle. En clair une miséricorde humainement correcte, qui ne sauve donc personne…
Le pape aurait pu être n’importe où ailleurs qu’à Fatima : au siège de l’ONU à New-York, à l’université musulmane al Azhar d’Egypte, au temple luthérien de Rome, pour dispenser cette doctrine nouvelle.
Parce qu’en somme, à Fatima, il a soigneusement évité de parler du message de Fatima !
Francesca de Villasmundo
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Concernant Fatima : http://queteverite.blogspot.com/2017/05/13-mai-1917-premiere-apparition-de.html
« (…) ni de la dévotion des premiers samedi du moi… »
Heureusement que le pape n’en parle pas…
a efgy
pourquoi ? le Sacre Coeur (apparition de Tuy, il me semble, 1925) et ND nemeritent.pas d etre ecoutes ?
parce qu’il manquait un « s » à « mois »…
Mais comme cela a été corrigé, il faut maintenant, au contraire, en parler ! 🙂
Ayant fait toute mon éducation secondaire dans un internat des frères Maristes, je seconde Efgy là avec enthousiasme. Mais j’interviens actuellement surtout à cause de
« Dans son homélie [le sermon du pape à Fatima], il évoque il est vrai souvent Marie mais pour lui nier, en résumé, son rôle d’avocate entre nous et Dieu : […] »
Je rappelle que déjà bien avant le concile il y avait beaucoup d’agitation pour que l’idée ‹ Marie médiatrice de toute grâce › soit solennellement et infaillablement définie comme article de foi. (Il y a même une ancienne église paroissiale ici qu’on a mise à la disposition de la FSSP et dont on avait profité de la reconstruction après la guerre pour incorporer un vitrail en mauvais goût avec justement cette inscription.) Mais en dépit de l’agitation incessante des mariolatrices et mariolateurs, Pie XII, qui n’était pourtant pas un produit de Vatican II, a toujours refusé de définir un tel dogme, et c’est clair, pourquoi : La Θεοτόκος, l’Enfantrice de Dieu, n’est pas Dieu ; il s’agit sans doute là de la plus privilégiée de tous les humains, mais c’est un humain quand même.
Il y a trois degrés de vénération :
1. la latrie (λατρεία, l’« adoration » aveugle d’un chien pour son maître), due à Dieu seul ;
3. la dulie (δουλεία, von δοῦλος ‘esclave’, donc l’« esclavage ») due aux saints ;
et entre les deux
2. l’hyperdulie (ὑπερδουλεία ‘suresclavage’) due à la Mère de Dieu.
Remarque I : il n’y a pas de *hypolatrie (*ὑπολατρεία *‘sous-adoration’) .
Remarque II : Ev. Matth. 11.11 (N. S. qui parle aux Juifs:) ἀμὴν λέγω ὑμῖν, οὐκ ἐγήγερται ἐν γεννητοῖς γυναικῶν μείζων Ἰωάννου τοῦ βαπτιστοῦ, Amen dico vobis, non surrexit inter natos mulierum major Joanne Baptista, ‘Je vous dis en vérité : parmi ceux qui sont nés de femmes, il ne s’est levé personne de plus grand que Jean-Baptiste’, texte du premier répons du troisième nocturne des Matines de la fête natale de St Jean-Baptiste, le 24 juin. (C’est donc lui auquel le plus haut degré de dulie doit être accordé, après les Anges et les Esprits, et avant saint Josèphe (voir les Litanies des Saints).
Marie Médiatrice indique que toutes grâces passent par Marie. Cela n’évoque en rien l’idée d’adoration.
Que toutes grâces passent par Marie, les noces de Cana nous l’enseignent.
D’autre part, la source des grâces, Jésus-Christ, a voulu passer par Marie pour s’incarner, alors qu’Il aurait pu devenir homme sans l’aide d’une créature.
Saint Bernard (mais bcp d’autres saints aussi) souligne que si Jésus est la Tête de l’Eglise, Marie en est le Cou : toutes grâces venant d’En-Haut passent par la Mère de Dieu parce que Dieu l’a voulu ainsi.
Marie est la Mère de l’Église .
Ma foi pour le cou , est un peu désorientée …
Le Christ est la Tête de l’Eglise.
De la Tête les grâces passent par le cou, l’Eglise étant le Corps mystique du Christ. Loin de vouloir désorienter, cette image de saint Bernard est au contraire très suggestive et claire.
Cela est absurde .
St Bernard de Clairvaux vous éclairera ce temps de Pentecôte .
Depuis le 15 août 2016, je participe à la Croisade du Rosaire, lancée par la FSSPX, avec approbation et encouragement de Mgr Fellay lui-même pour toutes les bonnes intentions liées au Centenaire des apparitions de la Sainte-Vierge à Fatima. C’était le rêve et même l’euphorie pour lui ainsi que pour tous ceux (moi aussi) qui espéraient en un rapprochement avec Rome, et en une régularisation canonique.
Eh bien, l’absence des demandes de la Sainte-Vierge dans les homélies du pape, privant ainsi la foule et le monde du vrai message spirituel de Fatima, est un horrible péché d’omission contre l’Esprit-Saint et la Reine du Ciel. Une abomination de la part d’un pape et de la hiérarchie conciliaire ! Mais aussi un camouflet pour Mgr Fellay et sa Croisade du Rosaire ! Prions que que cela lui ouvrira les yeux et le fera renoncer aux propositions conciliaires.
1 – Ce samedi 13 MAI 2017, centenaire de Fatima
je n’ai pas voulu penser à autre chose qu’à la Vierge Marie,
ni lire un seul journal.
Je ne veux pas vivre comme un chien !
2 – J’en ai profité pour relire le début la lettre apostolique de Jean Paul II
sur le Rosaire, « ROSARIUM VIRGINIS MARIAE », du 16 octobre 2002,
copiée depuis le site vatican.va en français
auquel en première lecture je n’avais d’abord pas compris grand chose.
En seconde lecture, j’en comprends un peu plus,
et cela me confirme que ce Pape, catholique de la trempe des Polonais,
n’était pas le moderniste que certains se plaisent à décrire !
3 – Aujourd’hui c’est dimanche matin, et c’est le JOUR du Seigneur.
Heureusement qu’il y a un jour rien que pour LUI !
Mais, bien sûr, je suis obligé de me tenir au courant.
4 – Comment bergoglio ose-t-il se présenter devant Marie à Fatima ?
C’est quand même la Mère terrestre du Fils !
Comment peut-il,
comme les grimaciers les plus cyniques de la politique,
jouer un tel double jeu ?
bergoglio est tout simplement un incroyant,
resté au milieu des croyants pour des raisons .°.inavouables.°. ,
ce qui l’oblige à contrefaire le Pape, pour avoir l’air de l’être …
et à réduire la Foi … à une vague sagesse humaine …
Car rien ne l’obligeait à se faire Pape.
Même si c’était pour conserver des avantages matériels,
il pouvait rester Cardinal ! …
*** COMPLEMENT ***
Finalement, il y a 3 catégories d’hommes !
1 – Ceux qui, bien que n’y croyant pas, ou plus,
restent néanmoins marqués par leur nature divine, même déchue …
et sont alors des UTOPISTES, qui se payent de mots,
et mentent,
en laissant croire aux hommes qu’ils pourront,
par eux-mêmes et leurs seules forces,
éradiquer le Mal et le Péché originel !!!
Ce sont, au mieux, des rêveurs tels que bergoglio !
2 – Ceux qui n’espèrent plus rien,
et passent leur temps à arnaquer et à mentir,
et sont tellement habitués à le faire, et corrompus,
qu’ils ne s’en aperçoivent même plus !
C’est le plus grand nombre …
3 – Un petit nombre qui, par une action de Dieu,
croient au Dieu des Apôtres de Jésus-Christ,
et le tiennent pour la REALITE même.
Ceux là seuls sont REALISTES :
en politique, ils ne proposent pas d’éradiquer le Mal sur Terre,
mais seulement de le diminuer et de le contenir,
car ils savent que le Royaume des Cieux n’est PAS de ce Monde.
*** RE ***
Le signe d’une Foi fausse … c’est l’idéalisme !
Slogan : Dieu pour tous ! vendu au rabais !
Car celui qui a la vraie Foi connait ses péchés,
et sa nature foncièrement pécheresse.
Donc, il ne fait pas le mariole ! ni sur lui, ni sur l’humanité !
Cf Saint Paul : « je ne fais pas le bien, que je veux, »
« et je fais le mal, que je ne veux pas ! »
Bergoglio parle et agit comme les faux prophètes !
Cher correspondant @Soupape. Je n’adhère pas entièrement aux messages ni à l’article ci-dessus. Vous avez écris : « Ceux qui, bien que n’y croyant pas, ou plus, restent néanmoins marqués par leur nature divine, même déchue … » Nous ne sommes pas « tombés » d’un paradis imaginaire. Nous cheminons tous, génération après génération vers notre vie divine. Celle-ci ne s’acquiert pas en 40 /50 ou 90 ans de vie terrestre. En second lieu je voudrais savoir ce qu’on entend par le mot « générique » de péché ? Tout devient péché pour l’église et nous sommes tous des pécheurs ignorants. Quant à la Vierge Marie ? Qui est-elle ?
Dans chaque lieu d’apparition bien rares s’annonce-t-elle en disant : Je suis Marie, la mère de NS Jésus Christ! Ce serait simple et claire pour nos pauvres intelligences. Pourquoi ne le dit-elle pas ? Même pas à Lourdes. Alors qui est cette « dame de lumière » qui demande des sacrifices ? Sommes nous dans un tel état de félicité ? Nos vie sont difficiles pour la majorité des gens. Faut-il encore se flageller, s’automutiller, s’infliger des pénitences ????
Horace
Comme l’a dit et répété soeur Lucie, les messages de la Sainte Vierge sont clairs mais mal interprétés.
La Sainte Vierge n’a pas parlé de flagellation ni d’automutilation, mais de « pénitences ». Vous pouvez faire de tout des pénitences : retenez-vous pour ne pas regarder ce qui vous attire, retenez-vous un jour pour ne pas manger une bricole, retenez-vous une autre fois pour rendre un service que vous n’avez pas envie de rendre, etc.
Mais soeur Lucie a précisé que ce n’était même pas cela que la Sainte Vierge demandait pour tous. Soeur Lucie a dit que la pénitence que Dieu demandait (via la Sainte Vierge) dans les temps actuels, c’est de BIEN faire son devoir d’état (son travail, entre autres, et son devoir envers Dieu). Qui fait BIEN son devoir de nos jours ? Pas grand monde malheureusement. Tout est bâclé, à moitié fait ou en retard, négligé, etc.
Celui qui fera bien son devoir développera, à n’en pas douter, des vertus héroïques, et pourra prétendre à la sainteté. Il n’est plus besoin d’aller chercher plus loin.
ps : non, tout ne devient pas « péché pour l’Eglise », même si nous sommes tous des pécheurs.
A Efgy et à Horace. (message n°4, après les 3 du 14 mai)
Oui, mais ce que Horace attend de notre part
est autre chose que des conseils
de sermons moralisateurs !
Le Péché, avec un grand P, est une Réalité,
Si on l’a vraiment compris,
cela a nécessairement constitué une découverte,
et c’est une étape incontournable de la Vie Spirituelle …
Il ne s’agit pas de s’inventer des péchés,
ni des sacrifices de bouts de chandelles !
Il s’agit de VOIR que le Péché ravage le Monde entier …
Il s’agit de voir que, quand le Péché envahit un Pays,
quand la moitié du Pays est corrompue,
quand on ne plus faire confiance à personne, ni a aucune autorité,
comme c’est le cas aujourd’hui,
eh bien, ce Pays ne peut que sombrer dans le chaos, et disparaître,
comme les villes de Sodome et Gomorrhe !
Car un Pays repose sur le nombre de ses Justes !
C’est ce qu’avait compris Abraham,
qui plaidait devant Dieu la cause des 2 villes ci-dessus,
à partir du nombre de leurs Justes !
On ne joue pas impunément avec le Péché !
2 – Par ailleurs, on ne lit nulle part dans l’Evangile,
ni dans les Actes des Apôtres,
que Jésus aurait demandé à ses disciples de se flageller !
Par contre, si, pour ACCOMPLIR la Volonté de Dieu,
on doit se forcer, ou même souffrir moralement, ou physiquement,
par exemple pour témoigner de la Foi, et de la Vérité,
alors oui, … cette souffrance là a de la valeur …
et peut être offerte à Dieu !
C’est la voie que Jésus a choisie.
Jésus a accepté le risque de mourir pour témoigner de la VERITE
jusqu’AU BOUT, et devant les plus hautes autorités,
car ce qu’il avait à DIRE au Monde avait une valeur ABSOLUE.
C’est cela seul qui SAUVE :
« Es-tu le Fils de Dieu ? » ;
(la question est posée par le Grand Prêtre, qui connait ses miracles)
« Tu l’as dit, Je le Suis ! » ;
Alors, aussitôt : « A Mort ! »
Je répète que Jésus ne pouvait finir sa Vie dans son lit,
après avoir été décoré pour avoir fondé une secte en Galilée !
3 – Au contraire, les politiciens, même les idéalistes naïfs,
préfèrent toujours composer avec la Vérité,
et c’est la raison pour laquelle ils ne nous sauvent jamais de RIEN !
De Gaulle, dès avant juin 1940, avait vu clairement ce qu’il fallait faire.
Mais encore fallait-il qu’il le fasse !!!
Biaiser avec la Vérité, voilà le Vrai Péché.
Voilà le péché dont il faut se confesser !
Le reste n’est qu’enfantillages !
Lorsqu’on jeûne, par exemple, ce n’est pas pour se priver de dessert.
C’est parce qu’on est dans la situation de ne vouloir penser qu’à Dieu,
et qu’on ne veut pas s’en laisser distraire !
Ne pas « bien faire son devoir d’état « est un péché dans le sens où la négligence (qui provient du péché de la paresse) est un péché capital.
Si la Sainte Vierge dit que c’est maintenant la pénitence que Dieu demande, cela montre bien à quel point il y a du laisser-aller dans son travail, son devoir religieux envers Dieu, etc.
Par exemple, Francesca de Villasmundo va avoir du mal à se sanctifier, car son travail est bâclé : en un seul titre (qui est presque le plus important en journalisme), il y a déjà 2 fautes ! « moi » sans « s » et « samedi » sans « s ». C’est de la négligence (elle ne s’est pas relue) et du mépris envers ses lecteurs (on leur donne un mauvais exemple).
Pour Dieu, à leur l’heure actuelle, « bien » faire son devoir d’état est synonyme de faire son salut (tout au moins pour ceux qui croient en Dieu). C’est la Sainte Vierge qui vient nous le demander. Il faut se convertir.
je voulais dire : « dans le sens où la négligence provient de la paresse, qui est un péché capital ».
A Horace.
1 – Le Péché n’est pas un mot générique !
et n’est pas à comprendre dans un sens bondieusard !
C’est une Réalité,
particulièrement visible en période électorale : en effet
tous nous promettent qu’ils vont améliorer « la société »,
car tout le monde sent, et sait,
qu’il y a quelque chose qui ne va pas !
Ce quelque chose qui ne va pas, c’est le péché originel : nous naissons au milieu de pécheurs,
qui nous transmettent leurs péchés,
parfois à travers des siècles de Mensonge,
car, par exemple, tous les mensonges politiques accumulés par nos ancêtres
continuent à produire leurs effets !
(Exemples : le traité de Versailles en 1919, Yalta en 1945, les traités de Maastricht, de Lisbonne, etc … )
Voilà pourquoi les promesses des idéalistes
(religion de remplacement !)
ne peuvent pas être tenues … (surtout lorsqu’on a la volonté de détruire la France, comme aujourd’hui !)
Elle ne peuvent pas être tenues parce que le Péché
(le Mensonge, le Mal) a une formidable force d’inertie,
que l’homme sans Dieu ne peut PAS vaincre …
même si des idéalistes prétendent le contraire
(les idéalistes toujours été des charlatans,
même les naïfs bien intentionnés).
2 – Quant à la pédagogie divine,
Dieu a l’Intelligence de se faire chercher,
de façon à travailler l’intelligence de ses interlocuteurs.
Il ne dit pas :
« C’est moi, Dieu, Boum ! Tout le monde à genoux, sinon
« pan-pan-cu-cu ! et en Enfer ! »
De même Jésus n’a pas commencé son ministère en récitant la liste des dogmes, puis en disant : « voilà ce qu’il faut croire, sinon vous irez tous en Enfer ! Boum ! »
Jésus a commencé en parlant par paraboles, afin de disposer ses interlocuteurs, et les forcer à réfléchir,
car il savait que la plupart, habitués à vivre dans le Péché,
n’étaient pas capables de se convertir de suite …
Les Apôtres, eux, étaient très étonnés de ces paraboles,
et Pierre n’hésitait pas à Lui demander des explications !
De même, Marie n’a pas cru devoir dire de suite :
« je suis la mère de JC », comme vous dites.
Elle aussi (se souvenant de l’exemple de son Fils !),
a attendu très longtemps, à Lourdes, pour dire :
« Que soy Immaculata conceptiou »
Si elle l’avait dit de suite, personne n’aurait rien compris !
Bernadette la première, qui a transmis ces mots sans savoir ce qu’ils voulaient dire, et en se répétant sans cesse les syllabes, afin de ne pas les oublier !
En fait le « Que soy » était destiné à convaincre le curé de Lourdes, Peyramale, qui avait étudié la théologie, et qui savait bien que la pauvre Bernadette n’y connaissait rien, et ne pouvait avoir inventé la phrase mystérieuse !
Cette vidéo (un peu longue) explique que, d’après l’Apocalypse de St Jean, François est un antipape qui n’est même pas ordonné prêtre :
https://www.youtube.com/watch?v=RRB-Vv_JLhI
Vous avez bien raison de dénoncer le Pape et la Mère de Dieu : c’est d’ailleurs ce que font depuis toujours les églises évangéliques.
Ce sont des hérétiques, c’est leur boulot de détruire l’oeuvre de Dieu.
Vous avez bien raison, le pape, de toute évidence, s’est donné comme boulot de détruire l’oeuvre de Dieu ; il représente tout à fait l’organisation dont il est le chef et qui se révèle hérétique ; il fait tomber les masques ; le jugement doit commencer par la maison de Dieu et cela me remplit d’espoir ; une fois la fausse église détruite, le résidu apparaîtra.
La franc-maçonnerie jubile: elle a « un Pape selon ses vues ».
Que sont donc venus faire à Fatima tous ces pélerins ? A quoi sert de célébrer le centenaire des Apparitions de la Vierge à Fatima si le chef de l’Eglise Catholique occulte volontairement ses demandes ? n’est-ce pas là pourtant le moment de rappeler les demandes de la Vierge à temps et à contretemps ? Ne pas les rappeler sont une véritable offense à Jésus-Christ fils de Marie.
De la part d’un pape c’est hallucinant !
Notre pauvre pape avec toutes ces pensées franc maçonniques est en train de perdre les grands traits du catholicisme et qui est MARIE la bien heureuse Mère de Jésus Christ.
En fait il ne semble plus la reconnaître dans son rôle et ne lui donne plus que le rôle de génitrice basique.
Déchéance Déchéance.
L’analyse de Ric. Cascioli.
http://benoit-et-moi.fr/2017/actualite/fatima-un-discours-problematique.html
Par ailleurs.
Ce qui est très désagréable chez le cardinal J. Bergoglio (pape s’il a été élu dans les règles, ce qui mérite une enquête qui ne semble pas ouverte) c’est que – comme par jeu, comme pour faire le malin – il s’ingénie souvent à prendre le contre-pied des choix de ses prédécesseurs.
Vous auriez dû mettre le M en majuscule, ce qui aurait donné que l’homme en blanc semble prendre plaisir à faire le jeu du Malin.