Qu’est ce que peut bien être « La grande histoire du panache français » pour un journal aussi éloigné de la France qu’est Marianne ? Vu la nullité abyssale de leur numéro sur les intégrismes, on peut s’attendre au pire… et on n’a pas été déçu.
Rappelons que Marianne est le nouveau nom du sinistre Evénement du Jeudi, journal notoirement cathophobe, et que cet hebdomadaire « républicain, divers et tolérant », a compté pendant plus qu’une dizaine d’année une direction pléthorique composée à 100 % d’israélites…
Qui représente le panache français dans Marianne ? Il suffit déjà de regarder la liste des personnes parlant de la France : 29 journalistes, quasiment tous de gauche, dont une sur-représentation des israélites (un quart environ des rédacteurs pour une part dans la population de moins de 1 %…).
Brève revue de détail…
« Les casse-cou » : Cyrano de Bergerac, quoi qu’anticlérical, qui d’autre le représente mieux que lui ?
– Antoine de Saint-Exupéry : logique
– Jean Gabin : il a eu le courage de mettre ses idées au bout de son fusil et n’a pas combattu les prétendus nazis dans les salons mais les vrais au front.
– Athos : D’Artagnan aurait été plus approprié mais peut-être son crime est-il d’être mort au siège de Maastricht.
– Marie Curie : N’avait-elle pas un mari ?
– Charles De Gaulle : le lâche de 1916, le faux vainqueur de Montcornet, le planqué à Londres, le responsable du génocide harki… Ce n’est pas un général mais un colonel de réserve et pas « de » mais « De »…
– le duel : ce n’est pas spécifique à la France
– le maréchal Brune : Brune, mais pas de Vendéens. Normal. Pour Marianne, Vendéens = catholiques = sous-hommes.
Les bravaches : Gavroche : pourquoi pas Marie Papin, elle a existé elle…
-Georges Clemenceau : sectaire et haineux, aussi haineux contre l’Eglise que soumis à la synagogue…
– Les Etudiants du 11 novembre 1940 : R.A.S.
– Figaro : l’imposture des Lumières
– François Bayrou : non, ce n’est pas un gag…
– les « 343 salopes » : sans commentaire. Nous, on préfère le Docteur Dor ou Noëlia Garcia…
– Francis Jeanson : un collabo du régime nationaliste, socialiste et raciste algérien. Sans parler de l’URSS…
– Léo Ferré : pour le quota de pédophiles ?
– Aliénor d’Aquitaine : la femme qui offrit à l’ennemi un tiers de la France.
Les têtes dures : Marianne : l’égérie de leur république, la catin changeant d’amant tous les 5 ans…
– Jean-Pierre Chevènement : gag
– le général Dumas : quota ethnique
– Pierre Mendès-France : Marianne veut un prêt à la banque Lazard ?
– Claude Debussy : R.A.S
– Jean Quarré : quota de stalinien. Qui a honorer un « terroriste », pourquoi pas Bastien-Thiry ?
– Felix Eboué : ce qu’on pouvait trouver de mieux en quota de coloniaux.
– Jean Vilar : culture de gauche bien sûr.
– Louise Michel : leur France, c’est plutôt une pétroleuse qu’une religieuse.
– Eric Tabarly : curieux mais bon.
– Lucie Aubrac : mythomane, délatrice et stalinienne. Tiercé dans l’ordre.
– Georges Mandel : « Quand Clemenceau pête, c’est Mandel qui pue ». Thierry de Ludre et les 21 martyrs d’Abbeville, présents pour toujours dans nos cœurs.
– Boris Vian : culture de gauche encore
– Jean Moulin : logique pour un journal de gauche
– Olympe de Gouges : R.A.S
Les virtuoses de la légerté :
Ici, de sont des saltimbanques, avec encore une sur-présentation de la gauche et des israélites : Jean-Paul Belmondo, Claude Rich, Chrétien de Troyes, Tristan Bernard, Romain Gary, Pierre Desproges, Pierre Dac, le XV de France 1979, Martin Fourcade, Gérard Depardieu, Jeanne Moreau, la Parisienne et Charles Trenet. L’absence d’Offenbach dans cette liste est étonnante…
Les flibustiers : Surcouf : logique
– Sacha Guitry : logique, mais sa place aurait été dans la rubrique précédente
– Beate Klarsfeld : elle est française ?
– Jean Marais : un peu de gayté dans la liste
– Le chevalier de La Barre : quota maçonnique
– Maurice Pialat : voir Guitry
– Juliette Gréco : idem
– George Sand : R.A.S.
– Gérard de Villiers : ça ne risquait pas d’être Philippe…
– Iseul : soit
– Jacques Bonsergent : il y a eu des résistants à droite aussi vous savez ???
– Arsène Lupin : on aurait pu trouver pire…
– Victor Hugo : logique chez Marianne…
Les loosers magnifiques : L’équipe de France 1982, Patrick Modiano, Julien Gracq, Vercingétorix, Poulidor, Danton (le corrompu criminel) et Philippe Seguin (pour le quota de chèvres ?)
Les bavards : Dominique de Villepin (!!!), Jean Jaurès (pas Charles Maurras bien sûr), Jean-Luc Mélenchon (mais pas Jean-Marie Le Pen bien sûr), Guy Môquet (arrêté pour avoir distribué des tracts d’un parti allié alors à Hitler), Mirabeau, Lamartine et Fabrice Luchini (quota de droite ?).
Les copains d’abord : Les volontaires de Diên Biên Phu, la Légion étrangère (deux choix signés Vladimir de Gmeline, qui ne vaut pas Patrick de Gmeline, mais bon…), les 177 du commando Kieffer, Pierre Koening et… Jean Rochefort.
Pas un roi, pas un saint, pas une personne de droite nationale. Toute une partie de la France et de son histoire est totalement effacée. Un gros quart, voire un petit tiers, de la population mémoriellement génocidée. Marianne est un journal républicain, cette république dont Saint-Just disait : « La République, c’est la destruction de tout ce qui s’oppose à elle ». Le prétendu « panache français » de Marianne n’est pas notre panache et n’est pas notre France. L’erreur de Jean-Marie Le Pen en 1998 a été de ne pas prendre en compte l’abysse qui séparait la France réelle de la France légale. Témoignant sur le militantisme au sein de l’ancien FN en 2014, je disais ceci :
« Mes enfants ont du mal à comprendre qu’il y a encore 15 ans, une véritable contre-société existait, fondée sur l’échange et la solidarité. Nous avions nos fêtes annuelles, le 1er mai et en septembre (c’est d’ailleurs lors d’un 1er mai que j’ai rencontré ma femme…) où nous retrouvions une bonne part de la chapelle. C’est par la grand messe du dimanche de septembre que des jeunes (et moins jeunes) pouvaient retrouver la religion de leurs ancêtres. Je fus de ceux-là. Les exclus politiques donnaient la main aux exclus religieux. Il y avait des stands où l’on faisait provision pour l’année de livres, de journaux, mais aussi de miel, de sel… Il y avait des échanges entre des gens de diverses classes sociales, des croyants et des non-croyants, des riches et pauvres. Chacun avait sa mémoire à apporter… La sono couvrait – pas toujours – les éructations de haine des démocrasseux en action. Un peuple nouveau se créait… Avec ses valeurs, sa mémoire, sa culture, son identité, ses universitaires, ses écrivains, ses artistes, ses prêtres, ses artisans, ses syndicalistes, ses journaux, sa radio et même parfois ses élus… Nous étions tous camarades, et c’est gonflé d’espoir que nous retournions dans une société hostile. »
A l’heure où Catalans, Flamands, Ecossais, Serbes de Bosnie, en attendant les Bavarois et les Vénitiens, rêvent de liberté, pourquoi pas nous ? Une chose est sûre : sur tout territoire éventuellement sous contrôle, il faudra faire une inversion mémorielle à hauteur des préjudices subis…
Hristo XIEP
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