Si étaient présents les représentants de 160 États, il manquait ceux des nations les plus importantes. Les États-Unis s’étaient retirés des tractives dès l’an dernier définissant ce Pacte « un effort des Nations-Unies pour faire avancer la gouvernance globale aux dépends du droit souverain des États ». L’adieu de Trump a ouvert une porte dans laquelle se sont engouffrés d’autres pays : l’Australie, la République Tchèque, la République Dominicaine, la Hongrie, la Lettonie, la Pologne, la Slovaquie. En Belgique c’est devenu un cas politique explosif obligeant le gouvernement à repousser sa décision. Parme les indécis, se trouvent également la Bulgarie, l’Estonie, Israël, la Slovénie, la Suisse. Et l’Italie où le Pacte est bloqué grâce à la forte résistance du ministre de l’Intérieur Matteo Salvini. Ce dernier a refusé de donner son soutien à un accord qui « peut imposer une immigration incontrôlée ».
Devant les 160 délégués des États présents à Marrakech, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a invité tout le monde à ne pas céder « à la peur ou à une fausse narration en matière d’immigration ». Le Pacte Mondial sur les migrations est « une road-map, a-t-il dit, pour éviter souffrance et chaos» et il « ne viole pas la souveraineté des États et ne crée pas de nouveaux droits pour migrer mais rappelle le respect des droits humains ».
Ce discours, qui se veut apaisant dans le but, n’en doutons pas, de stopper des défections, aura des difficultés à convaincre les récalcitrants. Au contraire la situation sur le front des migrations mondiales ne peut que renforcer la volonté de le refuser des États opposés à ce Pacte Mondial. Pour l’instant la victoire des mondialistes-immigrationnistes n’est donc qu’en demi-teinte.
Le parcours pour l’adoption définitive de l’accord est encore long. Aussi tant qu’il ne sera pas ratifié pleinement, la lutte pour en démontrer toute la nocivité continue !
Francesca de Villasmundo
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