Il est des rapports onusiens qui se discutent et sont adoptés en catimini, sans beaucoup de publicité, mais qui conditionnent, par la suite, la vie de millions d’habitants, s’imposent dictatorialement à des centaines de pays, particulièrement les pays pauvres.

Le 17 juin dernier, le Conseil pour les droits de l’homme de l’ONU a examiné un rapport du Groupe de Travail sur la discrimination à l’égard des femmes, datée du 8 avril 2016. Le Conseil a exprimé son contentement pour le travail fourni qu’il a entériné, sans soulever aucune objection quant aux aspects les plus idéologiques du texte.

A côté des propositions louables d’éliminer certaines pratiques barbares comme l’excision des fillettes, les violences domestiques, les mariages arrangés, d’accompagner les femmes dans leur vieillesse, de leur garantir un traitement adéquat durant et après l’accouchement, d’améliorer leur accès aux soins pour des millions d’entre elles, ce document approuve et s’engage à diffuser dans tous les États membres l’homosexualité, la transsexualité, l’idéologie du genre, l’avortement et la contraception. Les 3/4 du texte sont dédiés à ces sujets.

Le rapport s’insurge contre le stéréotype « maternel » de la femme né d’une « une vision patriarcale » de la société : « le corps de la femme est instrumentalisé » définit-il parce que « les fonctions biologiques de la femme sont assujetties à un courant politique de caractère patriarcal. » La solution des auteurs pour sortir de cette vision stéréotypée consiste à reconnaître aux femmes des droits à la « santé sexuelle et reproductive » en leur ouvrant la porte de la contraception, de l’avortement et de la stérilisation. « C’est la clé pour la santé des femmes » .

Les États membres se doivent de garantir tous ces droits à la reproduction contrôlée, à la planification familiale, à l’autodétermination de la femme sur son propre corps, à l’interruption de grossesse, à la contraception que les rédacteurs du texte proposent de rendre disponible à plus de 225 millions de femmes. Plus grave encore, le rapport explique « que sanctionner l’avortement est un des moyens les plus terribles pour instrumentaliser et politiser le corps et la vie des femmes » parce qu’on veut simplement « sauvegarder leur fonction d’agents de reproduction. » « Dans certaines conditions, continue le document, l’incapacité de tûteler  les droits des femmes à la santé et à la sécurité personnelle peut constituer un traitement cruel, inhumain ou dégradant ou bien une torture. »  Ne pas permettre aux femmes d’avorter, de ter un enfant dans le sein de sa mère, est donc une torture pour ces belles consciences morales universalistes !

Mais ce rapport ne s’arrête pas là et continue sur sa lancée idéologique mortifère : les femmes sont aussi discriminées à cause de « leur orientation sexuelle » et de leur « identité de genre » et souvent cette attitude discriminatoire « humiliante » trouve son fondement « dans des motifs religieux et moraux » est-il précisé. Les thèses scientifiques qui présentent l’homosexualité et la volonté de « changer de sexe » comme des troubles de la personne sont, bien entendu, stigmatisées par les membres de ce groupe onusien censés travailler contre les discriminations à l’égard des femmes. Il est donc préconisé aux États membres d’introduire la théorie du genre et les pratiques contraceptives et abortives dans toutes les écoles afin de lutter contre ces stéréotypes et pratiques morales…

Cerise sur ce gâteau empoisonné qui a été « hautement apprécié par les États-Unis », ce rapport  présente également comme une urgence pour la femme la légalisation de la prostitution, selon le principe que la femme doit être laissée libre de décider pour son propre corps: « Sanctionner la prostitution, a  expliqué le 17 juin Frances Raday, professeur émérite de l’Université hébraïque de Jérusalem, est contraire au droit international par rapport aux droits de l’homme. » Les forces de l’ordre, stipule le texte, doivent être mises à contribution pour « protéger » ces travailleuses du sexe.

Et enfin, afin d’avoir bien traité de tous les sujets à la mode du politiquement correct, il est spécifié que « d’autres facteurs et développements ont des effets sur la santé des femmes : cela inclut le changement climatique et autres catastrophes et dégradations environnementales »!

En conclusion, les gouvernements doivent s’émanciper de toutes « les lois civiles et administratives qui sanctionnent l’adultère, les relations homosexuelles, les expressions non-conformes de genre, la contraception, l’éducation et l’information sexuelle, l’avortement et la prostitution ou travail sexuel » parce que cela génère « une stigmatisation et une discrimination et viole les droits des femmes ».

Gender, avortement, homosexualité, prostitution, contraception, et autres pratiques destructrices d’humanité, c’est le nouvel ordre mondial sexuel promu par l’ONU sur toute la planète ! La culture de mort en action universellement !

Francesca de Villasmundo

http://www.citizengo.org/it/lf/35160-onu-proteggere-vita-e-un-reato

http://www.citizengo.org/sites/default/files/report_working_group_discrimination_women_in_law_and_practice.pdf

http://www.franceonugeneve.org/CDH32-Violence-a-l-egard-des-femmes-et-Groupe-de-Travail-sur-la-discrimination

https://geneva.usmission.gov/2016/06/17/item-3-report-of-the-working-group-on-discrimination-against-women-in-law-and-in-practice-and-report-of-the-sr-on-violence-against-women-its-causes-and-consequences/

http://www.unog.ch/unog/website/news_media.nsf/(httpNewsByYear_fr)/D64EE71357D79F68C1257FD5004C0EEB?OpenDocument&cntxt=F1685&cookielang=fr

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